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SAINT JOHN PERSE

SAINT JOHN PERSE

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18 POÈMES chantés par Denis Jean, Patrick Janvier & Ben
1 CD / POÈTES & CHANSONS

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Les Titres

C’étaient de très grands vents                        4’11
Saint-John Perse – Ez3kiel
de Vents
Denis Pean

Le Banyan de la pluie                                    3’59’’
Saint-John Perse – Patrick Janvier
de Pluies
Patrick Janvier

Les viandes grillent en plein vent            3’20’’
Saint-John Perse – Patrick Janvier
de Eloges
Patrick Janvier

Il naissait un poulin                                    4’15’’
Saint-John Perse – Patrick Janvier
de Anabase
Patrick Janvier

Berceuse                                                            5’12’’
Saint-John Perse – Patrick Janvier
de La gloire des rois
Patrick Janvier

Chanson du présomptif                                    3’35’’
Saint-John Perse – Patrick Janvier
de La gloire des rois
Patrick Janvier

Les cloches                                                2’29’’
Saint-John Perse – Patrick Janvier
de Images à Crusoé
Patrick Janvier

Le mur                                                            2’33’’
Saint-John Perse – Patrick Janvier
de Images à Crusoé
Patrick Janvier

La ville                                                            7’54’’
Saint-John Perse – Patrick Janvier
de Images à Crusoé
Patrick Janvier

10  Vendredi                                                            3’03’’
Saint-John Perse – Patrick Janvier
de Images à Crusoé
Patrick Janvier

11  Le perroquet                                                3’03’’
Saint-John Perse – Patrick Janvier
de Images à Crusoé
Patrick Janvier

12  L’arc                                                            1’24’’
Saint-John Perse – Patrick Janvier
de Images à Crusoé
Patrick Janvier

13  Le parasol de chèvre                                    0’52’’
Saint-John Perse – Patrick Janvier
de Images à Crusoé
Patrick Janvier

14  La graine                                                0’22’’
Saint-John Perse – Patrick Janvier
de Images à Crusoé
Patrick Janvier

15  Le livre                                                            3’51’’
Saint-John Perse – Patrick Janvier
de Images à Crusoé
Patrick Janvier                                               

16  Les patriciennes aussi sont aux terrasses                        3’59’’
Saint-John Perse – Serge Renard
de Amers
Colombe Frézin

17 Ailleurs l’histoire fut moins clair                        4’24’’
Saint-John Perse – Jacques Benhaïm
de Amers
Ben

18 Midi, ses fauves, ses famines                        3’52’’
Saint-John Perse – Jacques Benhaïm
de Dédicace
Ben


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Saint-John Perse 1887-1975 Le 31 mai 1887 naît à la Guadeloupe Marie-René Alexis Léger. Son père est avocat, sa mère fille de planteurs de café et de canne à sucre. Leurs familles sont établies aux îles depuis la fin du XVIIe et le début du XVIIIe siècle. Elève au lycée de Pointe-à-Pitre, il vit jusqu'à l'âge de douze ans dans l'une ou l'autre des plantations. Il pratique le cheval et s'initie à la navigation avec son père. En 1899, la famille Léger quitte la Guadeloupe pour s'installer à Pau. Alexis se lie d'amitié en 1902 avec Francis Jammes chez qui il rencontrera Claudel en 1905 ainsi que Gide. Etudiant à Bordeaux, il s'inscrit en Droit et en Médecine, suit des cours de Lettres grecques, s'adonne à l'alpinisme et à la géologie alors que paraît en 1909 Images à Crusoé suivi en 1911 de Eloges. Ces textes suscitent aussi bien l'attention des surréalistes, de Rilke, de Larbaud, que de Louis Durey et Darius Milhaud qui composent des musiques sur plusieurs poèmes. A partir de 1912, il effectue de nombreux voyages (Londres, Espagne, Allemagne) et poursuit ses études à Paris avant de réussir le concours d'entrée aux Affaires étrangères. Nommé à Pékin de 1916 à 1921, il visite la Chine -il y écrit Anabase qui paraîtra en 1924 sous la signature de Saint-John Perse-, la Corée, le Japon, la Mongolie, l'Asie centrale, parcourt en voilier les îles de Polynésie. De 1925 à 1931, il dirige le Cabinet diplomatique d'Aristide Briand, puis il est nommé en 1933 Ambassadeur et Secrétaire général. En 1938, il s'oppose à la politique "d'apaisement" envers Hitler et, dénoncé en 1940 comme "belliciste", le gouvernement de Vichy lui confisque ses biens et le déchoit de ses fonctions et de la nationalité française. Solidaire des gaullistes de la Résistance, il ne les rejoint pas dans l'action politique. Il s'exile et s'installe à Washington. S'étant interdit de publier durant sa carrière professionnelle, il ne reprend aucune fonction diplomatique à la fin de la guerre et partage son temps entre l'élaboration de son œuvre, des voyages dans des régions semi-désertiques des Etats-Unis, des croisières sur l'Atlantique nord, et à partir de 1958, des séjours estivaux près d'Hyères en France. Cette œuvre pour laquelle il reçoit en 1959 le Grand Prix National des Lettres, et en 1960 le Prix Nobel de Littérature se révèle être -chaque recueil élargissant le propos- une entreprise de "renouement" avec le "tissu secret de l'univers". Un renouement incluant aussi bien le temps, les éléments, les saisons, le monde originel des îles, celui contemporain de l'industrie, l'humain d'hier et d'aujourd'hui où les oiseaux -ne sont-ils pas "nos consanguins"? L'écriture procède d'une lente réduction abolissant le particulier au profit de l'universel -300 pages initiales devenant quelques 30 feuillets publiés- qui tout à la fois concentre le sens et développe un flux poétique en osmose avec les forces essentielles "qui nous empruntent ou qui nous lient". Par sa hauteur de vue, par sa tentative d'englober le Tout, par le choix de ce phrasé à la mesure des "grands vents sur toutes faces de ce monde (...) sur nos plus grands versets d'athlètes, de poètes...", Saint-John Perse n'est pas sans rappeler Paul Claudel dans ses premières Grandes odes (1905,1910) ou Victor Segalen dans Stèles (1912). Ainsi, Saint-John Perse célèbre-t-il dans Anabase et Vents les "conquérants". Plus tard, en 1956, un autre poète, le martiniquais Edouard Glissant lui répondra avec des moyens analogues dans Les Indes, poème de l'une et l'autre terre par une célébration toute aussi exigeante de ceux qui furent déportés et vendus. Une œuvre sous le double signe de l'exil, du mouvement -"L'inertie seule est menaçante"- et de l'éloge -"O j'ai lieu! ô j'ai lieu de louer!"- à contre-courant de la perte de sens qui imprègne la littérature de la seconde moitié du XXe siècle et que le tragique de la condition humaine ne détourne jamais de la glorification du phénomène Vie. Bibliographie sélective 1911 Éloges (NRF) 1924 Amitié du Prince (Commerce) 1924 Anabase (Gallimard) 1944 Exil (Éditions des lettres françaises. Buenos Aires) 1946 Vents (Gallimard) 1957 Amers (Gallimard) 1959 Chronique (Gallimard) 1963 Oiseaux (Gallimard) 1972 Œuvres complètes (Gallimard – Bibliothèque de la Pléiade) édition établie par Saint-John Perse 1975 Chant pour un équinoxe (Gallimard)

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