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Rosalie DUBOIS / COULEURS & VERNIS

Rosalie DUBOIS / COULEURS & VERNIS

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1 CD - 22 TITRES / 7 NOUVEAUX ENREGISTREMENTS 2019 / CHANTE LES POÈTES ET LES GRANDS AUTEURS ARAGON, MAC ORLAN, FANON, BÉART ETC...

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Qu’en est-il de la jeune poissonnière de la rue Lepic des années soixante ? Elle se nomme Rosalie Dubois. L’image de la «poissonnière » est abondamment exploitée par les maisons de disques et les médias de l’époque mais, dans les faits, il ne s’agit que d’un job intérimaire pour contribuer aux frais de ses études car elle s’apprête à devenir magistrate. Pour relever un pari, elle participe, en 1959, à un radio-crochet qu’elle remporte haut la main et la voilà instantanément propulsée dans le monde de la chanson à la surprise générale dont la sienne n’est pas la moindre.
À contre-courant de la déferlante yéyé, elle interprète des chansons héritières de la tradition « réaliste » en usant de l’accordéon comme instrument-roi. Parmi les succès qu’elle accumule les titres Parce qu’un air d’accordéon et Cherbourg avait raison deviennent-ils respectivement « Coq d’Or 1960 » et « disque d’or » avant qu’un destin contraire ne s’en mêle sous la forme d’un grave accident qui interrompt brusquement sa carrière en 1962.
 
Mais revenons à la rue Lepic et à la poissonnière étudiante. C’est à son étal qu’elle se lie avec deux autochtones du quartier : Bernard Dimey et Pierre Mac Orlan.
Du premier, elle enregistrera très vite des chansons, ainsi, La romance, dès 1960 mais aucune du second bien que Pierre Mac Orlan ait loué le « talent de cette chanteuse très sûre des ressources de son art », et qu’il précise que « Gérard de Nerval, quand il parlait des grandes fillettes de Montmartre, constatait qu’elles avaient l’œil fier. C’est en pensant à Gérard de Nerval que je situe  notre chanteuse tout de suite adoptée par Montmartre et ses dominions qui s’éparpillent à travers le monde ».
 
Si Rosalie Dubois est une poissonnière d’occasion, elle est, par contre, une bretonne grand teint, autrement dit une obstinée. Soixante années d’attente avant de concrétiser son intention d’interpréter Pierre Mac Orlan n’est pas pour elle un obstacle.
C’est la découverte, une année auparavant, de dix-neuf poèmes inédits en chansons que je venais de faire paraître sous le titre Pâtisseries mécaniques qui, en 2017, met le feu aux poudres. Elle décide d’interpréter quelques unes de ces nouvelles chansons plutôt que de puiser dans celles enregistrées jadis par Juliette Gréco, Monique Morelli ou Francesca Solleville. Elle choisit donc cinq titres auxquels je lui propose d’ajouter deux créations : Fleuriste ainsi que La charcutière et l’exégèse. Clin d’œil à notre amitié, nous interprétons ensemble trois chansons.
 
À ces sept plages qui constituent le crû 2018 — n’oublions pas que Rosalie Dubois s’est lancée avec fougue dans cette aventure alors qu’elle vient de fêter son quatre-vingt-cinquième  anniversaire —, nous avons associé des interprétations anciennes qu’elle a donné de Bernard Dimey, Maurice Fanon, Guy Béart, Louis Aragon, Eugène Guillevic, Paul Eluard, Serge Gainsbourg, de manière à constituer un ensemble où l’appartenance à la chanson est synonyme d’exigence littéraire.
 
Bernard Ascal, 11 janvier 2019. 
À la fin des années cinquante, une jeune étudiante à la Faculté de Droit de Paris, s’apprête à devenir avocate. Pour payer ses études, elle exerce le métier de poissonnière rue des Abbesses. Elle compte parmi ses clients Pierre Mac Orlan et se lie d’amitié avec un autre autochtone du quartier : Bernard Dimey. Rien jusqu’alors ne la destine à devenir chanteuse. Relevant un défi estudiantin, elle se présente en 1959 au concours « Les N°1 de Demain » organisé par Europe N°1 et le remporte avec Julie la rousse de René-Louis Lafforgue. Ce succès se renouvelle un an plus tard avec Parce qu’un air d’accordéon qui lui permet de remporter le « Coq d’Or de la Chanson Française ». Elle est devenue une vedette populaire en très peu de temps et avec Cherbourg avait raison, Rosalie Dubois s’installe durablement dans le cœur du public. Elle est, suivant ses propres termes, un « pur produit du show-biz », issue des « Star Academy » de l’époque. Après un passage en vedette américaine à l’Olympia en 1962, elle est victime d’un grave accident de la route. Hospitalisation, rééducation, plongée dans une longue dépression marquée par un usage destructeur de l’alcool, Rosalie Dubois ne réapparaît sur scène qu’en 1968, à l’Echelle de Jacob, soutenue par Suzy Lebrun qui en est la directrice. Après avoir été en première partie de Fernand Reynaud à Bobino en 1970, elle manifeste son désir de mettre son répertoire en accord avec ses idées. La rencontre avec Eugène Guillevic va être déterminante puisqu’elle permet la parution en 1974 d’un 33 tours incluant 12 textes du poète. Afin de mener son chemin en toute indépendance et manière de parfaire cette métamorphose si rare dans ce type de carrière, Rosalie Dubois créé en 1978 avec son mari Bernard Berger le label ABR qui produit notamment les 5 albums des chansons révolutionnaires ( une soixantaines de titres allant de 1789 à 1936 ). De nombreux spectacles jalonnent ces années dont plusieurs passages à la Fête de l’Humanité ( 1978-1981 ) avant qu’elle décide en 1992 d’interrompre ses prestations publiques. Biographie À la fin des années 1950, Rosalie Dubois est étudiante en droit à Paris. Elle veut devenir avocate et paye ses études en travaillant comme poissonnière rue des Abbesses. Elle rencontre Mac Orlan et Bernard Dimey. Elle se présente en 1959 au concours des « N°1 de demain » organisé par Europe 1 qu'elle remporte en interprétant Julie la Rousse de René-Louis Lafforgue. En 1960, elle remporte le « Coq d'Or de la chanson française » avec Parce qu'un air d'accordéon. Elle devient populaire avec Cherbourg avait raison. En 1962, elle passe à l'Olympia en vedette américaine. Elle est victime d'un grave accident, puis d'une longue dépression et de l'abus d'alcool. Elle ne revient sur scène qu'en 1968 à L'Échelle de Jacob, soutenue par la directrice Suzy Lebrun. En 1970, elle passe à Bobino, en première partie de Fernand Raynaud. Après sa rencontre avec Eugène Guillevic, parait un 33 tours incluant 12 de ses textes. En 1978, pour rester indépendante, elle crée avec son mari Bernard Berger le label ABR qui produit entre autres 5 albums de chansons révolutionnaires. Elle fait plusieurs concerts à la Fête de l'Humanité entre 1978 et 1981 puis décide d'arrêter ses passages devant le public en 19922. Discographie partielle Chants de révolte - 1796-1935 en 1978 - Réédition 2008 - EPM France -Distribution Socadisc - Prod. : ABR : R. Dubois 1 disque compact (1 h 07 min 24 s) - AAD + 1 brochure (15 p. avec le texte des chansons) - ASIN : B00166GMBI Chansons de maquis, de prisons, de camps en 1979 - enregistrement réalisé pour le compte du Musée de la Résistance, Prod. : A.M.R. 1 Rosalie Dubois 50 titres d'or, d'amour et de révolte - compilation édité en 2009

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