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Johnny DODDS / STORY
R327
6,67 €
1 CD -25 TITRES / 1923 - 1929 / WITH LOUIS ARMSTRONG, KING OLIVER, JELLY ROLL MORTON ... JAZZ ARCHIVES COLLECTION
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Le CD 1 CANAL STREET BLUES 2’29’’J. Oliver- L. Armstrong2 HIGH SOCIETY RAG 2’52’’K. Oliver Jazz Band3 LITTLE BITS (take I) 2’59’’J. Blythe4 SRUGGLING (take 1) 2’37’’J. Blythe5 PAPA DIP 2’50’’L. Armstrong6 SALTY DOG (take 1) 2’45’’F. Keppard7 IDLE HOUR SPECIAL 2’53’’``Trad8 47th STREET STOMP 2’53’’Trad9 SOMEDAY SWEETHEART 2’51’’J.B. Spikes10 OH, LIZZIE (take 2) 2’51’’I. Bibo11 CLARINET WOBBLE 2’34’’J. Dodds12 THE NEW SAINT LOUIS BLUES 2’58’’W.C. Hardy13 MELANCHOLY (take 2) 3’23’’M. Bloom – W. Melrose14 POTATO HEAD BLUES 2’56’’L. Armstrong15 S.Q.L. BLUES 2’36’’L. Armstrong16 GULLY LOW BLUES 3’20’’L. Armstrong17 MISTER JELLY LORD 2’48’’F. Morton18 WEARY WAY BLUES 3’04’’M. Miner – J. Blythe19 COME ON AND STOMP, STOMP, STOMP 2’57’’I. Mills – T. Waller20 WHEN ERASTUS PLAYS HIS OLD KAZOO 2’46’’H. Spier – S. Fain – S. Coslow21 STRUTTIN’ WITH SOME BARBECUE 2’58’’L. Hardin22 MY BABY 2’45’’L. Johnson23 BLUE CLARINET STOMP 3’18’’J. Dodds24 BLUE PIANO STOMP 3’08’’J. Dodds25 INDIGO STOMP (take 1) 3’00’’J. Dodds Les enregistrements 1-2 King Oliver Creole Jazz Band : King Oliver, Louis Armstrong (cnt), Honoré Duprey (tb), Johnny Dodds (cl), Lil Hardin (p), Arthur « Bud » Scott (bjo), Bill Johnson (b), Warren « Baby » Dodds (dm). 19233-4 Jimmy Bertrand’s Washboard Wizards : Johnny Dodds (cl), Jimmy Blythe (p), Jimmy Bertrand (wbd), Chicago 19265 The New Orleans Wanderers : George Michell (cnt), Kid Ory (tb), Johnny Dodds (cl), Stump Evans, Joe Clark, Joe Walker (as-cl), Lil Armstrong (p), Johnny St. Cyr (bjo). Chicago 19266-7-8 Freddie Keppard’s Jazz Cardinals : Freddie Keppard, Anatole « Natty » Dominique (cnt), Eddie Vincent (tb), Johnny Dodds (cl), Arthur Campbell (p), Jasper Taylor (woodblock), Papa Charlie Jakson (vo). Chicago 19269 King Oliver & His Dixie Syncopators : King Oliver, Bob Shoffner (cnt), Kid Ory (tb), Johnny Dodds (cl), Bud Scott (bjo), Bert Cobb (tu) , Paul Barbarin (dm). Chicago 192610-11-12 Johnny Dodds Trio : Johnny Dodds (cl), Lil Armstrong (p), Bud Scott (g). Cicago 192713 Johnny Dodds’ Black Bottom Stompers : Louis Armstong (cnt), Roy Palmer (tb), Johnny Dodds (cl), Barney Bigard (ts), Earl Hines (p), Bud Scott (bjo), Baby Dodds (dm). Chicago 192714-15-16 Louis Armstrong & His Hot Seven : Louis Armstrong (tp), John Thomas (tb), Johnny Dodds (cl), Lil Armstrong (p), Johnny St. Cyr (bjo), Pete Briggs (tu), Baby Dodds (dm). Chicago 192717 Jelly Roll Morton Trio : Johnny Dodds (cl), Jelly Roll Morton (p), Baby Dodds (dm). Chicago 192718 Jimmy Blythe’s Owls : Natty Dominique (cnt), Johnny Dodds (cl), Jimmy Blythe (p), Bud Scott (bjo), Baby Dodds (dm). Chicago 192719-20 Johnny Dodds’ Black Bottom Stompers : George Mitchell, Natty Dominique (cnt), John Thomas (tb), Johnny Dodds (cl), Charlie Alexander (p), Bud Scott (bjo), Baby Dodds (dm). Chicago 192721 Louis Armstrong & His Hot Five : Louis Armstrong (tp) Kid Ory (tb), Johnny Dodds (cl), Lil Armstrong (p), Johnny St. Cyr (bjo). Chicago 192722 The Chicago Footwarmers : Natt Dominique (tp), Johnny Dodds (cl), Jimmy Blythe (p), Baby Dodds (dm). Chicago 192723-24-25 Johnny Dodds Trio : Johnny Dodds (cl), Charlie Alexander, Lil Armstrong (p), Bill Johnson (b). Chicago 1928
Johnny DoodsL’association Johnny Dodds-Jimmie Noone-Sidney Bechet représente aux yeux de beaucoup l’essentiel du monde de la clarinette néo-orléanais. On insiste souvent sur l’opposition des styles, notamment entre Dodds et Noone. Dodds représentant le style “brut”, sauvage, le plus proche du blues. On n’a jamais tiré grand chose de telles oppositions (Coleman Hawkins-Lester Young, Miles Davis-Dizzy Gillespie), même si on les retrouve tout au long de l’histoire du jazz.Plus intéressant, du moins en ce qui nous concerne, est la détermination d’un certain nombre d’éléments permettant de mieux “circuler” à travers l’œuvre de Dodds. Or celle-ci n’est pas une et même si son jeu n’évolue pas tellement il est bon de considérer la manière dont il réagit selon les contextes. Il est également intéressant de rappeler quelques réflexions importantes relatives à cette œuvre, notamment celles que nous devons à Hugues Panassié et André Hodeir, qui s’éclairent mutuellement. A la suite d’Hodeir et de manière générale, on peut considérer que Dodds se trouva davantage mis en valeur chez King Oliver qu’au sein du Hot Five de Louis Armstrong. Et qu’il fut souvent tellement plus à son aise dans des contextes plus modestes, notamment dans un format aussi “primitif” que celui des Jimmy Bertrand’s Washboard Wizards (Bertrand au washboard et Jimmy Blythe au piano). Panassié ne s’y est pas trompé, qui apprécia avec sobriété un des sommets de l’art du clarinettiste. Que Dodds ne fut jamais aussi efficace que sur le blues et, plus encore, sur le blues en tempo lent est une constatation qui revient souvent sous la plume des critiques. A contrario les fautes de mise en place et autres pêchés « doddsiens » ont tendance à disparaître lorsqu’il se sent chez lui. Le panorama que nous proposons est relativement large, sans éviter systématiquement les enregistrements avec Armstrong et Oliver, il tend à écarter des faces très connues (notamment auprès de Jelly Roll Morton où, même s’il joue fort bien et parfois même magnifiquement, il ne peut pas toujours donner le meilleur de lui-même; en trio avec Morton, on sent un peu de timidité et avec les Red Hot Peppers, toujours avec le pianiste, la présence de Stump Evans le déroute parfois).Un peu à l’écart des “best of”, nous avons donc parfois retenu des pièces un peu moins connues, de celles qui nous troublent pourtant (la complémentarité avec le trompettiste Freddie Keppard, et que l’on ne nous parle pas de primitivisme des styles !), manière peut-être de redécouvrir une œuvre fort connue en empruntant aussi des chemins moins fréquentés.François Billard
Johnny DoodsL’association Johnny Dodds-Jimmie Noone-Sidney Bechet représente aux yeux de beaucoup l’essentiel du monde de la clarinette néo-orléanais. On insiste souvent sur l’opposition des styles, notamment entre Dodds et Noone. Dodds représentant le style “brut”, sauvage, le plus proche du blues. On n’a jamais tiré grand chose de telles oppositions (Coleman Hawkins-Lester Young, Miles Davis-Dizzy Gillespie), même si on les retrouve tout au long de l’histoire du jazz.Plus intéressant, du moins en ce qui nous concerne, est la détermination d’un certain nombre d’éléments permettant de mieux “circuler” à travers l’œuvre de Dodds. Or celle-ci n’est pas une et même si son jeu n’évolue pas tellement il est bon de considérer la manière dont il réagit selon les contextes. Il est également intéressant de rappeler quelques réflexions importantes relatives à cette œuvre, notamment celles que nous devons à Hugues Panassié et André Hodeir, qui s’éclairent mutuellement. A la suite d’Hodeir et de manière générale, on peut considérer que Dodds se trouva davantage mis en valeur chez King Oliver qu’au sein du Hot Five de Louis Armstrong. Et qu’il fut souvent tellement plus à son aise dans des contextes plus modestes, notamment dans un format aussi “primitif” que celui des Jimmy Bertrand’s Washboard Wizards (Bertrand au washboard et Jimmy Blythe au piano). Panassié ne s’y est pas trompé, qui apprécia avec sobriété un des sommets de l’art du clarinettiste. Que Dodds ne fut jamais aussi efficace que sur le blues et, plus encore, sur le blues en tempo lent est une constatation qui revient souvent sous la plume des critiques. A contrario les fautes de mise en place et autres pêchés « doddsiens » ont tendance à disparaître lorsqu’il se sent chez lui. Le panorama que nous proposons est relativement large, sans éviter systématiquement les enregistrements avec Armstrong et Oliver, il tend à écarter des faces très connues (notamment auprès de Jelly Roll Morton où, même s’il joue fort bien et parfois même magnifiquement, il ne peut pas toujours donner le meilleur de lui-même; en trio avec Morton, on sent un peu de timidité et avec les Red Hot Peppers, toujours avec le pianiste, la présence de Stump Evans le déroute parfois).Un peu à l’écart des “best of”, nous avons donc parfois retenu des pièces un peu moins connues, de celles qui nous troublent pourtant (la complémentarité avec le trompettiste Freddie Keppard, et que l’on ne nous parle pas de primitivisme des styles !), manière peut-être de redécouvrir une œuvre fort connue en empruntant aussi des chemins moins fréquentés.François Billard
Johnny Doods
L’association Johnny Dodds-Jimmie Noone-Sidney Bechet représente aux yeux de beaucoup l’essentiel du monde de la clarinette néo-orléanais. On insiste souvent sur l’opposition des styles, notamment entre Dodds et Noone. Dodds représentant le style “brut”, sauvage, le plus proche du blues. On n’a jamais tiré grand chose de telles oppositions (Coleman Hawkins-Lester Young, Miles Davis-Dizzy Gillespie), même si on les retrouve tout au long de l’histoire du jazz.
Plus intéressant, du moins en ce qui nous concerne, est la détermination d’un certain nombre d’éléments permettant de mieux “circuler” à travers l’œuvre de Dodds. Or celle-ci n’est pas une et même si son jeu n’évolue pas tellement il est bon de considérer la manière dont il réagit selon les contextes. Il est également intéressant de rappeler quelques réflexions importantes relatives à cette œuvre, notamment celles que nous devons à Hugues Panassié et André Hodeir, qui s’éclairent mutuellement. A la suite d’Hodeir et de manière générale, on peut considérer que Dodds se trouva davantage mis en valeur chez King Oliver qu’au sein du Hot Five de Louis Armstrong. Et qu’il fut souvent tellement plus à son aise dans des contextes plus modestes, notamment dans un format aussi “primitif” que celui des Jimmy Bertrand’s Washboard Wizards (Bertrand au washboard et Jimmy Blythe au piano). Panassié ne s’y est pas trompé, qui apprécia avec sobriété un des sommets de l’art du clarinettiste. Que Dodds ne fut jamais aussi efficace que sur le blues et, plus encore, sur le blues en tempo lent est une constatation qui revient souvent sous la plume des critiques. A contrario les fautes de mise en place et autres pêchés « doddsiens » ont tendance à disparaître lorsqu’il se sent chez lui. Le panorama que nous proposons est relativement large, sans éviter systématiquement les enregistrements avec Armstrong et Oliver, il tend à écarter des faces très connues (notamment auprès de Jelly Roll Morton où, même s’il joue fort bien et parfois même magnifiquement, il ne peut pas toujours donner le meilleur de lui-même; en trio avec Morton, on sent un peu de timidité et avec les Red Hot Peppers, toujours avec le pianiste, la présence de Stump Evans le déroute parfois).
Un peu à l’écart des “best of”, nous avons donc parfois retenu des pièces un peu moins connues, de celles qui nous troublent pourtant (la complémentarité avec le trompettiste Freddie Keppard, et que l’on ne nous parle pas de primitivisme des styles !), manière peut-être de redécouvrir une œuvre fort connue en empruntant aussi des chemins moins fréquentés.
François Billard