Mildred BAILEY
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Mildred BAILEY

Mildred BAILEY

R369
6,67 €
1 CD - 22 TITRES / MILDRED BAYLEY / A FORGOTTEN LADY 1935-1942 / WITH BENNY GOODMAN : ROY ELDRIDGE : UNE CHANTEUSE EXEPTIONNELLE/ JAZZ ARCHIVE COLLECTION

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MILDRED BAIMEY

1 - When day is gone
Mildred Bailey  & Her swing Band
2 - Willow tree
3 - Honeysuckle rose
4 - Sqeeze me
5 - Down heated blues
Mildred Bailey  & Her Alley Cats
6 - The moon got in my eyes
7 - Bob white
8 - Thanks for memory
Mildred Bailey  & Her Orchestra
9 - Saint Louis blues
10 - I cried for you
John Kirby & His Orchestra
11 - Bluebirds in the moonlight
12 - Darn that dream
13 - Peace brother
Benny Goodman & His Orchestra
14 - Wham
15 - A bee gezindt
16 - I'm nobody's baby
Roy Eldridge & His Orchestra
17 - Georgia in my mind
18 - Rockin' chair
19 - Everything depends on you
20  Lover come back to me
21 - All too soon
Mildred Bailey with the Delta Rhythm Boys
22 - More than you know
Harry Sosnick & His Orchestra



Pour un interprète de musique de jazz, se voir attribuer un titre de noblesse est un signe de reconnaissance populaire honorifique même si ce titre n'est le plus souvent qu'un surnom familier.
Ainsi nous trouvons successivement, du côté des messieurs, des rois : Joe "King" Oliver, Nat "King" Cole, le Roi du swing Benny Goodman, puis un duc : Edward "Duke" Ellington, un comte : Williams "Count" Basie. Nous trouvons aussi un président : Lester "Prez" Young et aussi, tant qu'à faire, un génie : Ray Charles "The Genius". La liste n'est pas limitative.
Du côté des dames, les nuances sont plus subtiles. Il y a l'Impératrice du blues, Bessie Smith, la Reine du blues, Dinah Washington et aussi une diva, Sarah Vaughan "The Divine". Quelques-unes ont été élevées à la distinction de "Dames" : Billie Holiday "Lady Day", Aretha Franklin "Lady Of Soul", Ella Fitzgerald "The first Lady Of Song". Là non plus la liste n'est pas limitative.
Pourtant il est une Dame, bien oubliée de nos jours, qui pendant près de deux décennies eût une grande notoriété sur la scène du jazz. Cet album est dédié à sa mémoire : "The Rockin' Chair Lady" Mildred Bailey. Ce surnom lui fut donné après qu'elle eût créé et popularisé la célèbre chanson écrite par Hoagy Carmichael, Rockin' Chair pendant son séjour dans la formation de Paul Whiteman.
Née à Tekoa, dans l'état de Washington, le 27 février 1907, Mildred Bailey, de son vrai nom Mildred Rinker, était métisse de race blanche et de race indienne. Elle fit des études supérieures au Gonzaga University de Spokane, pensant se destiner à l'enseignement. Un premier mariage en décida autrement et l'amena à résider à Los Angeles où, pour gagner sa vie, ayant un joli brin de voix et le sens de la scène, elle se produisait dans des spectacles, revues et tours de chant en cabarets retransmis par la radio locale.
C'est durant l'hiver de 1926 que Mildred voit débarquer son frère Alton en compagnie d'un ancien de l'université de Spokane, un certain Harry Lillis Crosby, "Bing" pour les intimes. Ils ne roulent pas sur l'or. Non seulement Mildred va les héberger, les nourrir, mais elle leur procurera un peu de travail en tant que duettistes d'occasion jusqu'au jour où le célèbre Paul Whiteman les remarque, les entend, puis les engage en compagnie du chanteur et pianiste Harry Barris, formant le trio vocal de l'orchestre, "The Rhythm Boys".
Un bienfait n'est jamais perdu. En juste retour, Alton Rinker va plaider la cause de sa sœur auprès de son chef pour qu'il l'engage comme chanteuse de l'orchestre. Whiteman n'avait jusqu'ici jamais envisagé une place pour une chanteuse au sein de sa formation, déjà très médiatisée, mais l'idée le séduisit et Mildred fut engagée en 1929. Elle y restera jusqu'en 1933.
Le style de Mildred Bailey était en opposition totale avec celui qui caractérisait les "hot mamas", la plus célèbre d'entre elles étant Bessie Smith. La voix de Mildred n'était que douceur, délicatesse, légèreté, flexibilité sans mièvrerie ni effets, chargée d'une émotion véritable. Une voix faite pour distiller d'harmonieuses ballades aux textes subtils avec juste ce qu'il faut de swing discret mais perceptible. La justesse, le contrôle du volume, la mise en valeur des notes et des mots, le tempo intérieur furent ses qualités majeures instinctives, sans aucune tricherie.
En 1934, après avoir épousé en troisièmes noces Kenneth Norville, mieux connu sous le nom de Red Norvo, xylophoniste de l'orchestre Whiteman, le couple décida de monter son propre groupe, au personnel variable mais toujours comprenant des solistes de grande qualité, voire de premier plan. Sur les scènes des clubs de New York aussi bien qu'en tournées leur succès ne tarda pas à s'imposer. Ils furent baptisés par leur public "Mr. and Mme. Swing". Sur disques ils enregistrèrent indifféremment sous leur deux noms d'artistes.
Avec les conseils de son producteur John Hammond, Mildred choisissait soigneusement les chansons de son répertoire. Un regard sur le programme de ce disque nous éclaire sur la notoriété des auteurs et compositeurs des interprétations ainsi que sur la valeur des musiciens accompagnateurs.
A part son séjour dans la formation de Paul Whiteman, à ses débuts, Mildred fut rarement une "chanteuse d'orchestre", celle assise devant l'orchestre, sur le côté, qui va sagement reprendre son siège après avoir chanté le refrain vocal. Une de ces exceptions sera sa participation dans l'orchestre de Benny Goodman. Ce dernier assurait le programme musical hebdomadaire d'une émission publicitaire "Camel Caravan" sur les ondes du réseau NBC. Mildred, invitée de Benny, s'y produisit du 7 octobre au 30 décembre 1939, l'émission étant enregistrée sans public dans les studios de la station.
À la même période, Benny et l'orchestre furent engagés au Waldorf-Astoria, un hôtel de grand luxe à la clientèle huppée. Mildred n'apparut jamais aux soirées du Waldorf. Elle ne devait pas avoir le "look" requis pour la circonstance.
En compensation Benny Goodman ne manqua pas de faire appel à Mildred pour ses séances d'enregistrement de disques. L'amitié existante entre eux permit ainsi la gravure de huit titres en cette fin d'année 1939. Trois d'entre eux figurent ici, notamment la superbe chanson Darn That Dream écrite par Jimmy Van Heusen et Eddie DeLange pour la comédie musicale "Swinging The Dream", parodie du "Songe d'une nuit d'été" de William Shakespeare, qui fut un échec sur Broadway après seulement treize représentations.
Les enregistrements de 1940, avec Roy Eldridge, et ceux de 1941, avec une formation réduite, sont d'une qualité remarquable de swing et d'émotion.
Dans cette courte présentation sommaire il ne sera pas question de l'aspect physique de Mildred Bailey. Cette omission est volontaire car d'autres n'ont pas manqué de se charger de la besogne.
Heureusement cela n'affecte en rien le talent dont la "Rockin'Chair Lady" fit preuve durant toute sa carrière et plus spécialement dans le contenu de cet album. C'est bien là l'essentiel.
 
Jacques Lubin
 
Sources :
"The World Of Swing" par Stanley Dance (1947)
"The Best Of The Music Makers" par George T. Simon (1979)
 
Many are the jazz stars who have been granted royal or noble titles by their admiring fellow-artists or public.  Hence, on the male side of things, we have known Joe “King” Oliver, Nat “King” Cole, “King of Swing” Benny Goodman, Edward “Duke” Ellington, William “Count” Basie.  There has been a president, too, Lester “Prez” Young; and even “The Genius”, Ray Charles.  When it comes to the fairer sex, we have been able to witness titles ranging from Empress to Lady.  “Empress of the Blues” Bessie Smith, “Queen of the Blues” Dinah Washington, “The Divine” Sarah Vaughan, “Lady Day” Billie Holiday, “Lady of Soul” Aretha Franklin and “The First Lady of Song” Ella Fitzgerald.
There is one eminent Lady, however, who once enjoyed immense celebrity for a couple of decades on the jazz scene, but who is today largely forgotten.  This album is dedicated to her, Mildred Bailey, the talented “Rockin’ Chair Lady” — a sobriquet she earned by premiering and popularising the famous Hoagy Carmichael composition, Rockin’ Chair, while with the Paul Whiteman orchestra.
Born in Tekoa, Washington, on 27 February 1907, Mildred Bailey (her real name Mildred Rinker) was half white, half Indian.  She studied at the Gonzaga University in Spokane with the aim of taking on a teaching career, but a first marriage, which took her off to the city of Los Angeles, led her to decide otherwise.  Here, she used her pretty voice and natural stage presence to get herself jobs in various shows and revues, while nightspot gigs brought her exposure on local radio.
During the winter of 1926, Mildred’s brother Alton arrived in town, along with his buddy Harry Lillis Crosby, an ex-Spokane University guy known to his friends as “Bing”.  The two of them were having a rough time.  Taking pity, Mildred not only lodged and fed them, but also got them small-time jobs as a vocal duo.  Which is what they continued doing until, one day, they came to the attention of bandleader Paul Whiteman, who would eventually sign them on together with pianist-singer Harry Barris.  The three hence became the Whiteman outfit’s vocal trio, “The Rhythm Boys”.
Returning the earlier favour, Al Rinker pleaded his sister’s cause until Whiteman engaged her, too, as the band’s resident singer.  The amiable Paul had never previously featured a girl-singer, but the idea now appealed to him, and Mildred Bailey would thus obtain considerable exposure with this world-renowned aggregation during what turned out to be a four-year stay from 1929 to 1933.
The Mildred Bailey approach could not have been more different from that of such renowned “hot mamas” as Bessie Smith.  For Mildred’s voice was soft, light and gentle — an unaffected voice charged with natural emotion and ideal for the rendering of ballads, which she sang with discreet but perceptible swing.  Precision, control of dynamics, an instinctive sense of tempo, respect for the music and the words — these were the hallmarks of the Mildred Bailey style.
In 1934, after marrying her third husband, Kenneth Norville (better known as Red Norvo), xylophonist with the Whiteman orchestra, she and Norvo left the band to form their own outfit.  This unit, which would feature a varying but always top-class (even star) personnel, quickly proved a big hit with club audiences in New York and other major cities, and the couple were soon christened “Mr. & Mrs. Swing”.  Their recordings were at some times made under the name of Mildred Bailey, at others under that of Red Norvo.
With producer John Hammond’s help, Mildred chose her repertoire with great care.  A quick glance through the discographical details of the present album will soon reveal the impeccable pedigree of composers, lyricists and musicians alike.
Apart from her early experience with Paul Whiteman, Mildred Bailey was rarely a band singer, the sort of glamorous young lady discreetly seated to one side of the orchestra, taking up front stage just for the time it took to perform the vocal refrain.  An exception, however, was when she sang with the Benny Goodman orchestra on its weekly “Camel Caravan” radio broadcasts for the NBC network.  On these, Mildred was Benny’s permanent guest from 7 October to 30 December 1939, the broadcasts being recorded without audience in the NBC studios.
During this same period, the Goodman orchestra was appearing at New York’s luxurious Waldorf Astoria Hotel, but always without Mildred, no doubt considered not physically attractive enough for such occasions.  This supposition is more or less confirmed by the fact that Benny did use her on his recording sessions of this late-1939 period, a total of eight titles resulting from their collaboration.  Three of these are included here, most notably the superb Darn That Dream, written by Jimmy Van Heusen and Eddie DeLange for the Broadway musical comedy “Swinging That Dream”, a parody of Shakespeare’s “Midsummer Night’s Dream”.  Despite the quality of tunes like this, the show folded after just thirteen performances.
Equally impressive are the sides Mildred cut in 1940 with Roy Eldridge and the small-band sides of 1941.  Models of elegance, emotion and swing, all.
In this short presentation, we have made only a glancing reference to Mildred Bailey’s physical appearance.  The omission is deliberate, for other scribes have covered the subject ad nauseam.  What interests us here is the very real singing talent of “The Rockin’ Chair Lady”, a talent quite marvellously displayed by the present album.
 
Adapted from the French by Don Waterhouse
 
Sources:
The World Of Swing, Stanley Dance (1974)
The Best Of The Music Makers, George T. Simon (1979)

Vous pouvez écouter des extraits en cliquant sur le titre désiré au centre du player, vous avez aussi la possibilité de télécharger des titres ou l’album entier en cliquant sur les liens en-dessous de la pochette : par exemple sur iTunes ou amazon

Pour un interprète de musique de jazz, se voir attribuer un titre de noblesse est un signe de reconnaissance populaire honorifique même si ce titre n'est le plus souvent qu'un surnom familier. Ainsi nous trouvons successivement, du côté des messieurs, des rois : Joe "King" Oliver, Nat "King" Cole, le Roi du swing Benny Goodman, puis un duc : Edward "Duke" Ellington, un comte : William “Court" Basie. Nous trouvons aussi un président : Lester "Prez" Young et aussi, tant qu'à faire, un génie : Ray Charles "The Genius". La liste n'est pas limitative. Du côté des dames, les nuances sont plus subtiles. Il y a l'Impératrice du blues, Bessie Smith, la Reine du blues, Dinah Washington et aussi une diva, Sarah Vaughan 'The Divine", Quelques-unes ont été élevées à la distinction de "Dames" : Billie Holiday "Lady Day", Aretha Franklin "Lady Of Soûl", Ella Fitzgerald "The first Lady Of Song", Là non plus la liste n'est pas limitative. Pourtant il est une Dame, bien oubliée de nos jours, qui pendant près de deux décennies eût une grande notoriété sur la scène du jazz. Cet album est dédié à sa mémoire : 'The Rockin' Chair Lady" Mildred Bailey. Ce surnom lui fut donné après qu'elle eût créé et popularisé la célèbre chanson écrite par Hoagy Carmichael, Rockin' Chair pendant son séjour dans la formation de Paul Whiteman. Née à Tekoa, dans l'état de Washington, le 27 février 1907, Mildred Bailey, de son vrai nom Mildred Rinker, était métisse de race blanche et de race indienne. Elle fit des études supérieures au Gonzaga University de Spokane, pensant se destiner à l'enseignement. Un premier mariage en décida autrement et l'amena à résider à Los Angeles où, pour gagner sa vie, ayant un joli brin de voix et le sens de la scène, elle se produisait dans des spectacles, revues et tours de chant en cabarets retransmis par la radio locale. C'est durant l'hiver de 1926 que Mildred voit débarquer son frère Alton en compagnie d'un ancien de l'université de Spokane, un certain Harry Lillis Crosby, "Bing” pour les intimes. Ils ne roulent pas sur l'or. Non seulement Mildred va les héberger, les nourrir, mais elle leur procurera un peu de travail en tant que duettistes d'occasion jusqu'au jour où le célèbre Paul Whiteman les remarque, les entend, puis les engage en compagnie du chanteur et pianiste Harry Barris, formant le trio vocal de l'orchestre, 'The Rhythm Boys".Un bienfait n'est jamais perdu. En juste retour, Alton Rinker va plaider la cause de sa sœur auprès de son chef pour qu'il l'engage comme chanteuse de l'orchestre. Whiteman n'avait jusqu'ici jamais envisagé une place pour une chanteuse au sein de sa formation, déjà très médiatisée, mais l'idée le séduisit et Mildred fut engagée en 1929. Elle y restera jusqu'en 1933. Le style de Mildred Bailey était en opposition totale avec celui qui caractérisait les "hot marnas", la plus célèbre d'entre elles étant Bessie Smith. La voix de Mildred n'était que douceur, délicatesse, légèreté, flexibilité sans mièvrerie ni effets, chargée d’une émotion véritable. Une voix faite pour distiller d'harmonieuses ballades aux textes subtils avec juste ce qu'il faut de swing discret mais perceptible. La justesse, le contrôle du volume, la mise en valeur des notes et des mots, le tempo intérieur furent ses qualités majeures instinctives, sans aucune tricherie. En 1934, après avoir épousé en troisièmes noces Kenneth Norville, mieux connu sous le nom de Red Norvo, xylophoniste de l'orchestre Whiteman, le couple décida de monter son propre groupe, au personnel variable mais toujours Comprenant des solistes de grande qualité, voire de premier plan. Sur les scènes des clubs de New York aussi bien qu'en tournées leur succès ne tarda pas à s'imposer. Ils furent baptisés parleur public "Mr. and Mme Swing". Sur disques ils enregistrèrent indifféremment sous leur deux noms d'artistes. Avec les conseils de son producteur John Hammond, Mildred choisissait soigneusement les chansons de son répertoire. Un regard sur le programme de ce disque nous éclaire sur la notoriété des auteurs et compositeurs des interprétations ainsi que sur la valeur des musiciens accompagnateurs. A part son séjour dans la formation de Paul Whiteman, à ses débuts, Mildred fut rarement une "chanteuse d'orchestre", celle assise devant l'orchestre, sur le côté, qui va sagement reprendre son siège après avoir chanté le refrain vocal. Une de ces exceptions sera sa participation- dans l'orchestre de Benny Goodman. Ce dernier assurait le programme musical hebdomadaire d'une émission publicitaire "Camel Caravan" sur les ondes du réseau NBC. Mildred, invitée de Benny, s'y produisit du 7 octobre au 30 décembre 1939, l'émission étant enregistrée sans public dans les studios de la station. A la même période, Benny et l'orchestre furent engagés au Waldorf-Astoria, un hôtel de grand luxe à la clientèle huppée. Mildred n'apparut jamais aux soirées du Waldorf. Elle ne devait pas avoir le "look" requis pour la circonstance. En compensation Benny Goodman ne manqua pas de faire appel à Mildred pour ses séances d'enregistrement de disques. L'amitié existante entre eux permit ainsi la gravure de huit titres en cette fin d'année 1939. Trois d'entre eux figurent ici, notamment la superbe chanson Dam That Dream écrite par Jimmy Van Heusen et Eddie DeLange pour la comédie musicale "Swinging The Dream", parodie du "Songe d'une nuit d'été" de William Shakespeare, qui fut un échec sur Broadway après seulement treize représentations. Les enregistrements de 1940, avec Roy Eldridge, et ceux de 1941, avec une formation réduite, sont d'une qualité remarquable de swing et d'émotion. Dans cette courte présentation sommaire il ne sera pas question de l'aspect physique de Mildred Bailey. Cette omission est volontaire car d'autres n'ont pas manqué de se charger de la besogne. Heureusement cela n'affecte en rien le talent dont la "Rockin'Chair Lady" fit preuve durant toute sa carrière et plus spécialement dans le contenu de cet album. C'est bien là l'essentiel. Jacques Lubin

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