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GEORGIUS / 1927 - 1940
115
6,67 €
L'AMUSEUR PUBLIC / 1 CD RÉÉDITION EPM-CHANSOPHONE
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1927 - 1940
2 Un flirt ...et puis c'est tout
3 Faisons des concessions
4 La Noce à Rebecca
5 Le Piéton
6 C'est un chicandier
7 Les Moins de cent ans
8 Un brin de Paris
9 Je suis blasé
10 Le Beau Léon
11 On l'appelait "Fleur des fortifs"
12 La pi-pe en terre
13 Si vous en avez
14 Oh oh il travaille du chapeau
15 C'est moi Marius
16 Vive le nu
17 Imprudentes
18 La Valse nègre
19 Nos maisons
20 Qui qu'a fait l'coup
21 Le Badeau du dimanche
22 Monsieur Papouille
23 C'est pour demain
24 J'lui ai prêté mon stylo
25 Elle a un stock
Fantaisiste et chansonnier français, est né le 3 Juin 1892 à Mantes-La-Jolie et est décédé à Paris le 8 Janvier 1970. Doué d'une jolie voix de ténorino, il chante des opérettes classiques et des romances, au sein d'une association de jeunes amateurs de théâtre à Paris. Ses idoles étant Paulus et Georgel, il adopte le nom de Georgius. Ses véritables débuts datent de 1917. Il est engagé au Concert du XXe siècle, puis à la Gaîté Montparnasse. Le succès vient vite. En 1918, il forme une troupe: “Les Joyeux Compagnons”, pour donner des spectacles dans les faubourgs. Lassé de chanter les chansons des autres, il décide de composer lui même celles qu'il met en scène et joue comme de petits vaudevilles. Défenseur ardent de la cause du Café Concert français, il rajeunit ce genre et l'élève à la taille du music-hall par d'originales mises en scène, faisant appel à de jeunes peintres, décorateurs et éclairagistes. En 1926, il fonde le Théâtre Chantant, qui présente ses revues et tours de chant à l'Empire, l'Eldorado, la Scala, la Renaissance, Bobino, l'Alcazar, etc... Et aussi en province (Marseille, Bordeaux). “Amuseur publique N°1”, Georgius, sanglé dans son traditionnel habit blanc, l'oeuillet à la boutonnière, attire la sympathie des foules par un style très personnel, fait de bonne humeur, de saine jovialité et de dynamisme faubourien. Surnommé le “Champion de la respiration” parce qu'il débitait ses refrains en un temps record, il est l'auteur de près de 1500 chansons (dont “Le Lycée Papillon”, “Ca, c'est d'la bagnole”, “Imprudente”), d'une douzaine de revues et opérettes et de 18 comédies.En 1934, Georgius joue dans “La Porteuse de pain” au théâtre de la Renaissance avec Marcelle Géniat, et tourne dans plusieurs films de 1932 à 1950. Après la guerre, il ne retrouve plus le succès et abandonne la scène en 1950 pour se consacrer à la rédaction d'une quinzaine de romans policiers sous le pseudonyme de Jo Barnais. Il signe néanmoins, deux succès des Charlots: “Les Durs de la feuille” et “Sur la route de Penzec” (160.000 disques vendus en quelques mois).Il meurt à 78 ans d'une affection pulmonaire.
Biographie
Un artiste prolifique
Il est le fils de Georges Charles Joseph Guibourg, instituteur, rédacteur au Petit Mantais puis rédacteur en chef d'un journal hebdomadaire, La France aérienne, fils et petit-fils de commerçants et d'artisans, et de Clémentine Augustine Bouteilly, née à Saint-Pierre-sur-Dives, dans le Calvados, fille de cultivateur.
Georges Guibourg commence sa carrière en 1908, en chantant des chansons dont il dira plus tard : « Ma vraie nature ne s'était pas encore révélée et je pleurnichais ce répertoire pompier que j'ai tant parodié par la suite. J'en sentais le ridicule, mais j'avais la conviction que le public aimait ça ». Au fur et à mesure des différents engagements avec des cabarets, il se met à écrire quelques chansons comiques.
C'est en 1912 qu'il entame véritablement sa carrière de chansonnier. Appelé au théâtre de la Gaîté-Montparnasse pour remplacer un chanteur comique, ses chansons plaisent tellement que le théâtre lui fait signer un contrat pour un an ; il y restera trois. Il écrit durant cette période beaucoup de chansons, à raison de cinq par semaine, et s'associe avec de nombreux compositeurs pour la musique. En 1916 il commence à écrire des pièces de théâtre, qu'il joue ensuite avec sa troupe, créée en 1919, Les Joyeux Compagnons.
En 1923, il est l'un des chansonniers les plus connus de France. Ses apparitions et ses revues ont un franc succès : il se produit même une émeute à l'Alcazar de Marseille, car les locations ne peuvent satisfaire la demande. Sa chanson la plus connue à l'époque est La plus bath des javas, une parodie des javas à la mode. Il continue à tourner, à monter des revues avec sa troupe, rebaptisée le Théâtre Chantant en 1926.
En 1927, il écrit et interprète La Noce à Rebecca (qui fut également chantée par André Perchicot en 1928 et par Fernandel), catalogue des clichés antisémites.
1930 est une année faste pour lui : il sort La Route de Pen-Zac, dont il vendra plus de 160 000 disques, un record pour l'époque ! Les spectacles s'enchaînent, et tout le monde se presse pour le voir. Les surréalistes et les intellectuels l'apprécient beaucoup3, et Robert Desnos parle de lui dans ses chroniques musicales. C'est à cette époque qu'il gagne son surnom l'Amuseur public numéro .
En 1934, il devient brièvement directeur du théâtre de la Gaîté-Montparnasse où il joue ses créations tout en programmant des artistes d'avant-garde telles Dora Stroeva ou Marianne Oswald, puis ouvre La Villa chagrin à Montmartre. La même année, il reprend le rôle créé par Maurice Chevalier dans l'opérette Dédé au théâtre des Bouffes-Parisiens.
En 1936, nouveau succès, avec la chanson Au Lycée Papillon, qui bat aussi des records de vente (avec un couplet qui n'est plus chanté aujourd'hui, car aussi à clichés antisémites). Suivent encore Ça c'est de la bagnole et On ne peut pas plaire à tout le monde.
En 1938 il est auteur et interprète d'une chanson comique contre Hitler : Il travaille du pinceau (s'il se moque du peintre en bâtiment, Hitler était en fait artiste peintre dans sa jeunesse).
L'Occupation et l'interdiction de scène à la Libération
Il continue ses revues pendant la guerre, ce qu'on lui reprochera à la Libération. En 1941, il interprète Sganarelle dans Le Médecin malgré lui à la Comédie-Française.
En 1941 et 1942, il est le directeur artistique de trois théâtres : le théâtre de l'Étoile, le théâtre Antoine et le théâtre de l'Ambigu.
Pour avoir créé sous l'Occupation une Association syndicale des auteurs et compositeurs professionnels pour laquelle il avait fait campagne dans Je suis partout avec la complicité d'Alain Laubreaux et avoir monté la pièce d'Alain Laubreaux sur Stavisky, Les Pirates de Paris, dans son théâtre de l'Ambigu, il est en 1945 interdit de scène pendant un an par le Comité National d'Épuration du Spectacle (arrêté du ministre de l'Éducation nationale du 11 janvier 1945).
Reconversion en auteur de polars
Pendant son interdiction de scène, il entame une carrière d'auteur de romans policiers pour la Série noire sous le pseudonyme de Jo Barnais4.
À la fin de son interdiction de scène en 1946, il crée au Casino Montparnasse une dernière revue sur le temps passé, dont Jane Aubert est aussi la vedette, et quitte définitivement la scène en 1951.
Il a écrit au cours de sa vie 1 500 chansons, 2 000 saynètes, de nombreux scénarios et une dizaine de romans policiers.
Vie privée
En 1934, il vit avec Marcelle Irvin5 et ils ont ensemble une fille Georgette6 ; ils se marient en 19397.
Georgius s'éteint le 8 janvier 1970 et est inhumé à Bazoches-sur-Guyonne.
Filmographie
1932 - Pas de femmes de Mario Bonnard avec Fernandel, Raymond Aimos, Francine Chevreuse, Teddy Dargy
1933 - La Maison hantée de Roger Capellani avec Max Berger, Amy Cariel, Monette Dinay, Paulette Dubost, Roger Goupil, Maximilienne, Suzy Pierson et Trévoux
1934 - Le Club des fauchés de André Pellenc (court-métrage d'après la pièce de Georgius)
1934 - Un train dans la nuit de René Hervil avec Dolly Davis, Charles Dechamps, Alice Tissot
1935 - Sans elle de M.Deleric (court-métrage)
1935 - Avec les pompiers de René Bussy (chanson filmée)
1935 - Le Train d'amour de Pierre Weill avec Nino Constantini, le Moralès de Judex de Maurice Champreux (1934), Colette Darfeuil et Vanda Gréville
1936 - Le Lycée Papillon de Louis Cuny (chanson filmée)
1936 - Vous n'avez rien à déclarer ? de Léo Joannon avec Raimu (dans le rôle de Papillot), Pierre Brasseur (dans celui d'Edmond Trivelin) et Pauline Carton (dans celui de Madame Trivelin) et Saturnin Fabre
1938 - Champions de France de Willy Rozier
1939 - Le Vrai Marsouin
1945 : Vingt-quatre heures de perm' de Maurice Cloche
1949 - Tête blonde de Maurice Cam (scénario de Georgius, qui ne joue pas le film) avec Jules Berry, Pauline Carton, Jeanne Fusier-Gir, Marcel André, Mouloudji, Jean Tissier.
1951 - Sous le ciel de Paris de Julien Duvivier
Merci Wikipédia