POLAIRE & Eugénie BUFFET

POLAIRE & Eugénie BUFFET

136
6,67 €
1918-1936 / RÉÉDITION EPM-CHANSOPHONE

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Eugénie BUFFET

1 À Saint Lazare
2 Sérénade du pavé
3 La voix de Maman
4 Ma chanson
5 Le mouchoir rouge de Cholet
6 Déclaration
7  Les quatre vingt chasseurs
8 La Chanson des mères 

POLAIRE

9 Tchike Tchic
ke
10 Pour être heureux
11 Allo chéri
12 Pour être heureux (2)
13 La Glu
14 La Prière de Charlotte
15 Le Train du rêve
16 Le premier voyage
17 Nocture
18 La glu
19 Le petit savoyard

Eugénie Buffet
Eugenie Buffet est née en novembre 1866 Tlemcen en Algérie. Sa mère est couturière, son père, soldat engagé, meurt en 1872 des suites de blessures. Enfance miséreuse… Elle est placée chez un huissier comme bonne à tout-faire. La troupe du Théâtre de Mostaganem fait appel à elle pour un role de page. À peine de quoi manger à sa faim. Elle décroche un contrat de chanteuse à Tunis dans un café, avant de débuter, en 1886, au Palais de Cristal de Marseille sous le nom de Juliany. Premier échec. Un Comte l'enlève, elle devient une demi-mondaine accomplice ; lassée de cette vie, elle participe au mouvement Boulangiste. Le goût de la chanson la reprend : après des cours de diction pour perdre son accend pied noir, elle s'essaie au genre “paysan” au Batalan. Nouvel échec. Un soir, au cabaret d'Aristide Bruant, elle lance au maître : "Si l'on mettait sur scène ces malheureuses telles que vous les dépeignez, qu'en diriez-vous ?" Bruant répond : "Si t'oses faire ça ma petite, t'auras du succès, je t'en réponds." Le 2 décembre 1892, Eugenie Buffet débute en audition à la Cigale avec deux chansons de Bruant. Elle a mprunté à une fille de rue ses nippes. En quelques jours, elle devient une tête d'affiche du cafe-concert, la créatrice du genre "pierreuse", fetée par les littérateurs, les artistes. Eugénie Buffet va chanter dans la rue en quêtant pour des ouvriers dont l'usine a brulée. L'opération est un tel succès qu'elle fait tous les quartiers de Paris au profit de la "Semaine de bonté" de la grande journaliste libertaire Sevecine. Elle est ainsi la premiere femme à entrer clans la Bourse : les agents de change la font chanter et quêter depuis la corbeille. Lassée des pierreuses, "Nini" Buffet crée Les Fleurs de Lyss, chanson royaliste de Theodore Botrel, Le cycle des Gueux de Jean Richepin. Au théâtre elle est La goualeuse d'Armand Levy et Gascon Marot, aux Bouffes du Nord. Pour I'exposition l900, Eugenie Buffet a son cabaret "arcistique" La pomme de pin. Elle chante jusqu'a 150 chansons par jour. Elle en tombe malade... Remise sur pied, elle veut lancer Le cabaret de la purée boulevard Clichy. Comme elle est nettement marquée à I'extrème droite, le prefet de Police lui crée des embarras. En mars 1903, l'immeuble qui abrite le cabaret est demoli... Eugénie ouvre un nouveau cabaret La nouvelle Athènes. Nouveau fiasco. Elle part en tournée à l'étranger : Hollande, Belgique, Allemagne, Autriche, Roumanie, Suisse, ItaJie. Elle paie ses dettes, mais rerombe malade, retrouve ses forces pendant un pélerinage. La voilà au Cabaret des Noctambules. Éprouvée par la mort de sa mère, Eugénie Buffet pare part deux fois en tournée dans toute l'Amérique du Sud. En janvier 1914, elle est à la Nouvelle Orleans. Puis c'est Washington, New York. Elle rentre en France en avril. Le 31 juillet, la guerre éclate. Eugenie Buffet se fair infirmière. Avec son ami le chansonnier et pianiste aveugle René de Buxeuil, elJe forme une troupe qui se produit d'hôpital en hôpital et au front. Les poilus la nomment "Caporal Nini” : En 1917, tournée de propagande en Espagne (elle chante devant le roi), en Amérique du Sud, aux États-Unis. Le ler mai 1919, après une soirée d'adieu à San Francisco, elle regagne la Franee pour le defilé de la victoire. Ouverture d’un nouveau cabaret : Le Carillon. Tournée en Afrique du Nord. De retour àParis, premier rôle au cinéma (muet) dans La joueuse d'orgue de Charles Burguet. Abel Gance lui fait jouer Laetitia Bonaparte dans son Napoléon. Elle partage l'affiche de l'Empire avec Damia et Barbette en 1924. Sa santé est de plus en plus précaire. Le 31 décembre 1925, au casino de Beausoleil, elle a une défaillance sur scène. Elle doit se reposer mais est sans moyens. Le 22 juin 1926, des journaux organisent au Théâtre Sarah Bernhardt "le grand gala de retraite d'Eugénie Buffet". Affiche prestigieuse : Damia, Frehel, Yvonne George, Jane Marnac, Ninon Vallin, Chevalier, André Baugé, Cora Madou, Grock ... Elle public ses mémoires. Les journaux relancent des appels en sa faveur. En 1933, celle qui a rejoint les Croix de feux du colonel de la Roque est decorée de la légion d'hon­neur. Elle meurt peu après, en 1934, la fouJe se presse son enterrement. Sur sa tombe, au cimetière de Montrouge, on peut lire : ''Eugenie Buffet, cigale nationale, caporale des poilus, chevalier de la legion d'honneur. " Jacques Primack

Polaire
Polaire (de son vrai nom Emilie-Marie Bouchaud, née en 1877 à Agha en Algérie dans une famillc franco­kabyle, morte a Champigny-sur-Marne en 1939), c'est d'abord cette silouhette 1900 dont on pouvait entourer la taille d'un faux-col, grande cocotte prête à toutes les insolences, comme de s'afficher en ménage trois avec Colette (dont elle crée en 1906 Claudine au théâtre) et son mari Willy. Polaire c'est d'abord une "Gommeuse" de renom, une de ces dames aux jupes si courtes et aux décolletés si profonds qui jette un nuage dans la salle. Pas très loin de Misringuett, ses succès signés Maurice Yvain ou Vincent Scotto, comme ce Tchike-Tchike, sonc surtout l'occasion de mettre en œuvre ses trémoussements qui l'on fait surnommer "la gommeuse épileptique". Les années folles bruléees par les deux bouts, des fortunes gaspillées sur les tapis de jeu, Polaire revint au music-hall dans un autre répertoire dramatique, reprenant La Glu que Jean Richepin avait adaptée d'une chanson traditionnelle pour Theresa, ou La prière de Charlotte de Rictus dans une autre adaptation que celle de Marie Dubas. En nouveauté le train du rêve du jeune auteur Maurice Aubret, tout aussi noir... Gommeuse épileptique ou diseuse dramatique, les deux facettes d'un destin exceptionnel. Jacques Primack


 


 
Polaire (de son vrai nom Emilie-Marie Bouchaud, née en 1877 à Agha en Algérie dans une famillc franco¬kabyle, morte a Champigny-sur-Marne en 1939), c'est d'abord cette silouhette 1900 dont on pouvait entourer la taille d'un faux-col, grande cocotte prête à toutes les insolences, comme de s'afficher en ménage trois avec Colette (dont elle crée en 1906 Claudine au théâtre) et son mari Willy. Polaire c'est d'abord une "Gommeuse" de renom, une de ces dames aux jupes si courtes et aux décolletés si profonds qui jette un nuage dans la salle. Pas très loin de Misringuett, ses succès signés Maurice Yvain ou Vincent Scotto, comme ce Tchike-Tchike, sonc surtout l'occasion de mettre en œuvre ses trémoussements qui l'on fait surnommer "la gommeuse épileptique". Les années folles bruléees par les deux bouts, des fortunes gaspillées sur les tapis de jeu, Polaire revint au music-hall dans un autre répertoire dramatique, reprenant La Glu que Jean Richepin avait adaptée d'une chanson traditionnelle pour Theresa, ou La prière de Charlotte de Rictus dans une autre adaptation que celle de Marie Dubas. En nouveauté le train du rêve du jeune auteur Maurice Aubret, tout aussi noir... Gommeuse épileptique ou diseuse dramatique, les deux facettes d'un destin exceptionnel. Jacques Primack Biographie Elle est née à Mustapha, commune créée en 1835 par les Français et devenue en 1977 une des treize communes d'Alger sous le nom de Sidi M'Hamed. Son père, né à Hussein Dey et dont la famille est originaire des Essards (Charente-Maritime), s'appelle François Bouchaud, il est propriétaire de voitures. Sa mère, couturière, est Lucile Milandre, née à Clamecy (Nièvre). Il se sont mariés le 26 mars 1870 à Alger3. En 1890, Polaire qui a alors seize ans rejoint à Paris son frère Edmond qui y exerce au café-concert sous le nom de Dufleuve. Elle a déjà chanté dans des cafés à Alger et continue sur cette voie. Elle se fait remarquer par son physique particulier tenant à une exceptionnelle taille de guêpe, à une époque où les femmes portent des corsets pour affiner leur taille. Elle est au programme d'un tour de chant à l'Européen dès le mois de septembre 18904. En 1895, Le Rire publie un dessin de Toulouse-Lautrec la représentant sur scène5. Son attitude, énergique et excentrique, fait d'elle un phénomène du « caf' conc' ». On dit d'elle qu'elle a le genre « gommeuse épileptique »5, deux termes correspondant à deux genres du café-concert (les « gommeuses » adoptent une attitude aguicheuse et une élégance excessive, les « épileptiques » une intense activité corporelle et gestuelle combinant danse, grimaces et chanson). « Pour moi, dès mon début, je fis tout de suite ces gestes exaspérés qui m'ont toujours été propres. (…) Rejetant ma tête en arrière, je chantais, en quelque sorte, avec mes cheveux battant au vent, avec mes narines frémissantes, avec mes poings crispés… », dit-elle dans ses Mémoires5. Amie du couple en vue formé par Willy et Colette — coauteurs de la série des Claudine —, elle obtient 1902 au théâtre le rôle de Claudine dans Claudine à Paris aux Bouffes-Parisiens, qui fait un succès immense, et se produit aux États-Unis en 1910, puis à Londres. En 1903 débutent les représentations du P'tit Jeune Homme aux Bouffes-Parisiens. Polaire y interprète le rôle d'un travesti qui « l'excédait », selon ses propres termes5. Elle pose également pour les peintres Antonio de La Gandara, Henri de Toulouse-Lautrec, Leonetto Cappiello, Rupert Carabin et Jean Sala, qui devint à partir de 1893 le portraitiste de la société parisienne. À partir de 1909, elle interprète plusieurs rôles au cinéma. Après la Première Guerre mondiale, elle se consacre surtout au théâtre. Durant sa carrière, elle interprète Tha ma ra boum di hé (son plus grand succès, à ses tout débuts)6, La Glu (sur un poème de Jean Richepin), Tchique tchique de Vincent Scotto, et récite La Charlotte prie Notre-Dame de Jehan Rictus. Polaire meurt en octobre 1939 à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne). Anecdotes « Mlle Polaire » est citée par le Livre Guinness des records comme codétentrice (avec la britannique Ethel Granger) de celui de la taille la plus fine, 33 cm7. Elle-même déclare dans ses mémoires s'être plusieurs fois laissé entourer la taille « d'un faux-col de pointure normale, 41 ou 428. » Elle est citée par Simenon dans La Première Enquête de Maigret, 1913, publié en 1949 : « Elle avait la taille aussi fine que Polaire et elle était si menue que la masse de ses cheveux semblait devoir compromettre son équilibre. » Iconographie Son portrait en pied (huile sur toile datée de 1910) par Juan Sala est passé en vente à Paris le 28 juin 2016 ; il est reproduit en couleurs dans La Gazette de l'hôtel Drouot du 24 juin 2016 (p. 55). Une photographie de la séance de pose a été publiée dans "La Vie Illustrée" Discographie 78 tours Arrêtez chauffeur (Vargues) - L'Omnium 69 - 1903 J'suis terrible en amour (Piccolini - Grimaldi - Bouchaud) - L'Omnium 70 - 1903) Le petit frisson (Lestac) - L'Omnium 71 - 1903 Ma p'tite crotte (Rimbault - Arnould - Beretta) - L'Omnium 72 - 1903 Tchicke Tcchike (Scotto) - Odéon 75143 - 1923 Pour être heureux (Yvain) - Odéon 75143 - Matrice K1-510 - 1923 Allo ! Chéri (Boyer - Stamper) - Pathé 4970 - Matrice 2485 - 8 mai 1918 Pour être heureux (Yvain) - Aérophone - No. 1467 - 1920 La Glu (Richepin - Fragerole) - Aérophone - No. 1468 - 1920 Nocturne (Nozière) - Gramophone K-5798 - Matrice BS 4432-1 et 4433-2 - 1929 La Glu (Richepin - Fragerole) - Polydor 521531 - Matrice 2170 BK - 1929 Le P'tit Savoyard - Polydor 521531 - Matrice 2170 BK - 1929 Le Train du rêve (Aubret - Lenoir) - Parlophone 22716 - Matrice Pa 106124-2 - 1930 Le Premier Voyage (Lenoir) - Parlophone 22716 - Matrice Pa 106165-2 - 1930 La Prière de la Charlotte (Jehan Rictus - arr. Warms) - Cristal 6263 - Matrice CP 2082 et 2083 - 1936 Réédition en CD Eugénie Buffet & Polaire : Succès et Raretés 1918-1936 Filmographie 1909 : Moines et guerriers 1910 : La Tournée des grands ducs de Léonce Perret : La danseuse 1911 : Le Visiteur de René Leprince 1911 : Le Poison de l'humanité de Victorin Jasset 1912 : Ma gosse 1912 : Le Friquet de Maurice Tourneur : Le Friquet 1913 : Sœurette de Maurice Tourneur 1913 : Les Gaîtés de l'escadron de Maurice Tourneur et Joseph Faivre 1913 : Le Dernier pardon de Maurice Tourneur 1913 : La Dame de Monsoreau de Emile Chautard 1914 : Monsieur Lecoq de Maurice Tourneur et Gérard Bourgeois 1917 : Le Masque du vice d'André Hugon 1922 : Un Punto nero 1922 : Il Controllore dei vagoni letti 1923 : La Locanda delle ombre 1924 : Saetta impara a vivere 1924 : Maciste e il nipote d'America 1924 : Caporal Saetta 1925 : Maciste aux enfers de Guido Brignone : Graziella 1932 : Amour… amour… de Robert Bibal : La chiromancienne 1933 : Âme de clown de Marc Didier 1935 : Arènes joyeuses de Karel Anton Théâtre 1902 : Claudine à Paris d'après Colette, Théâtre des Bouffes Parisiens 1904 : Le Friquet de Henry Gauthier-Villars, Théâtre du Gymnase 1907 : La Revue du centenaire, Revue à grand spectacle en 3 actes de Paul Gavault, Pierre-Louis Flers et Eugène Héros, Théâtre des Variétés 1907 : Joujou tragique, de Jehanne d'Orliac, Théâtre du Gymnase avec Lilian Greuze et Roger Vincent 1909 : La Maison de danses de Fernand Nozière et Charles Müller d'après Paul Reboux, Théâtre du Vaudeville 1910 : Montmartre de Pierre Frondaie, Théâtre du Vaudeville 1912 : Mioche de Pierre Berton, Théâtre du Vaudeville 1914 : La Sauvageonne d'Edmond Guiraud, Théâtre des Bouffes Parisiens 1922 : La Flamme de Charles Méré, mise en scène Henry Hertz et Jean Coquelin, Théâtre de l'Ambigu-Comique 1934 : Café-concert 1900, revue d'Henri Varna à l'Alcazar de Paris9. 1936 : Les Trois Nuits de Saïgon d'Alfred Gragnon, Théâtre des Capucines Merci Wikipédia

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