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Alexandre DUMAS fils/ LA DAME AUX...

Alexandre DUMAS fils/ LA DAME AUX CAMELIAS

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LA DAME AUX CAMÉLIAS
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Au programme de 4 éme
 
Avec :
Edwige Feuillère, Chantal de Rieux, Louis Seigner, Jean Pierre Aumont, Germaine Michel, Dora Doll, Germaine Delba, Micheline Pizani, Michel Etcheverry, Varny, Jean Michau, Georges Saillard, Roland Bourdin

Cette histoire n a qu’un mérite qui lui sera peut etre contesté, celui d’être vraie. L’histoire de Marguerite est une exception, je le répète ; mais si c’eût été une généralité, ce n’eut pas été la peine de l’écrire ! ( Alexandre Dumas fils )
Alexandre Dumas (dit aussi Alexandre Dumas père) est un écrivain français né le 24 juillet 1802 à Villers-Cotterêts (Aisne) et mort le 5 décembre 1870 au hameau de Puys, ancienne commune de Neuville-lès-Dieppe, aujourd'hui intégrée à Dieppe (Seine-Maritime). Il est le fils de Marie-Louise Labouret (1769-1838) et Thomas Alexandre Davy de La Pailleterie (1762-1806) (né à Saint-Domingue, actuelle Haïti) dit le général Dumas, et le père des écrivains Henry Bauër et Alexandre Dumas (1824-1895) dit « Dumas fils », auteur de La Dame aux camélias. Proche des romantiques et tourné vers le théâtre, Alexandre Dumas écrit d'abord un vaudeville à succès et des drames historiques comme Henri III et sa cour (1829), La Tour de Nesle (1832), Kean (1836). Auteur prolifique, il s'oriente ensuite vers le roman historique tel que la trilogie Les Trois Mousquetaires (1844), Vingt Ans après (1845) et Le Vicomte de Bragelonne (1847), ou encore Le Comte de Monte-Cristo (1844-1846), La Reine Margot (1845) et La Dame de Monsoreau (1846). La paternité de certaines de ses œuvres lui est contestée. Dumas fut ainsi soupçonné par plusieurs critiques de son époque d'avoir eu recours à des prête-plume, notamment Auguste Maquet. Toutefois les recherches contemporaines ont montré que Dumas avait mis en place une coopération avec ce dernier : Dumas s'occupait de choisir le thème général et modifiait les ébauches de Maquet pour les rendre plus dynamiques. On ne peut donc lui nier la paternité de son œuvre, même s'il n'aurait peut-être pas pu réaliser tous ses chefs-d'œuvre des années 1844-1850 sans la présence à ses côtés d'un collaborateur à tout faire efficace et discret L'œuvre d'Alexandre Dumas est universelle ; selon l’Index Translationum, avec un total de 2 540 traductions, il vient au treizième rang des auteurs les plus traduits en langue étrangère. Biographie Le général Thomas Alexandre Davy de la Pailleterie, père d'Alexandre Dumas. Alexandre Dumas naît le 5 thermidor an X (24 juillet 1802) à Villers-Cotterêts (Aisne) de l'union du mulâtre Thomas Alexandre Davy de La Pailleterie né à Saint-Domingue (actuelle Haïti), général d'armée ayant fait une brillante carrière pendant la Révolution française, avec Marie-Louise-Élisabeth Labouret, fille de Claude Labouret, aubergiste à l’Écu d'or à Villers-Cotterêts, commune où la maison natale est visible au 46 de l'ancienne rue Lormet, rebaptisée rue Alexandre-Dumas. « Je suis né à Villers-Cotterêts, petite ville du département de l'Aisne, située sur la route de Paris à Laon, à deux cents pas de la rue de la Noue, où mourut Charles-Albert Demoustier, à deux lieues de la Ferté-Milon, où naquit Racine, et à sept lieues de Château-Thierry, où naquit La Fontaine. » L'enfant a pour marraine sa sœur, Aimée-Alexandrine Dumas (son aînée de neuf ans) et pour parrain le maréchal d'Empire Guillaume Brune. Entre 1804 et 1806, c’est au château des Fossés, loué par son père, qu’Alexandre Dumas a fixé ses tout premiers souvenirs : « Du plus loin qu’il me souvienne, c’est-à-dire de l’âge de trois ans, nous habitions, mon père, ma mère et moi, un petit château nommé les Fossés, situé sur les limites des départements de l’Aisne et de l’Oise, entre Haramont et Longpré. On appelait ce petit château les Fossés, sans doute parce qu’il était entouré d’immenses fossés remplis d’eau. » « Sur les limites du département de l’Aisne, à l’ouest de la petite ville de Villers-Cotterêts, engagées dans la lisière de cette magnifique forêt qui couvre vingt lieues carrées de terrain, ombragées par les plus beaux hêtres et les plus robustes chênes de toute la France, peut-être, s’élève le petit village d’Haramont, véritable nid perdu dans la mousse et le feuillage, et dont la rue principale conduit par une douce déclivité au château des Fossés, où se sont passées deux des premières années de mon enfance. » Le général Dumas meurt le 26 février 1806, quatre ans après la naissance de son fils. Alexandre Dumas a pour aïeuls un marquis désargenté qui immigra en 1760 à l'île de Saint-Domingue et une esclave ou affranchie noire du nom de Marie-Cessette Dumas9. Sa mère, Marie-Louise Labouret, revient chez ses parents dans l'ancien hôtel de l’Épée à Villers-CotterêtsN 1. Les grands-parents maternels élèvent Alexandre et sa sœur. Il a neuf ans lorsqu'il entre au collège de l'abbé Grégoire à Villers-Cotterêts. Il y reçoit les bases de l'instruction primaire. Il y reste élève jusqu'en 1813. À treize ans, le petit Alexandre ne sait presque rien, il a pour seule éducation ses lectures de la Bible, de récits mythologiques, de l’Histoire naturelle de Buffon, de Robinson Crusoé et des Contes des mille et une nuits. Cependant, sa calligraphie est exceptionnelle. Il est engagé en août 1816 comme coursier dans une étude de notaire, celle de maître Mennesson, un proche de la famille. « Il fut donc décidé que, le lundi suivant, j'entrerais chez maître Mennesson : les gens polis disaient en qualité de troisième clerc, les autres en qualité de saute-ruisseau11. » Cependant l'abbé Louis Chrysostome Grégoire, vicaire de Villers-Cotterêts et directeur du collège qui porte son nom, l'aide beaucoup, et il lui en sera toujours reconnaissant et fera son portrait de tolérance religieuse et d'ouverture d'esprit en 1854 dans un de ses romans, Catherine Blum. En 1819, Alexandre fait la connaissance d'Adolphe de Leuven qui a le même âge et l'initie à la poésie moderne. Ils ont également l'occasion d'écrire ensemble en 1820 et 1821 des drames et des vaudevilles, dont les premiers sont tous refusés. Ivanhoé, écrite en 1822 et publiée en 1974 est la plus ancienne pièce conservée de Dumas. Jusqu'en 1822, Dumas vit à Villers qu'il quitte pour Paris avec 53 francs en poche, pour échapper à la pauvretéN 2 et aux humiliations que sa mère, Marie-Louise Labouret, et lui connaissent depuis la mort du général et plus encore depuis celle de Claude Labouret, son grand-père maternel. Il trouve une place de clerc de notaire et découvre la Comédie-Française. C'est le début d'une vie nouvelle pour Alexandre lorsqu'il fait la rencontre d'un grand acteur de l'époque, Talma. L'année suivante, grâce à la protection13 du général Foy, il travaille dans les bureaux du secrétariat du duc d'Orléans et peut enfin faire venir sa mère à Paris. Il découvre les salons parisiens et multiplie les liaisons. Dumas fut souvent en butte aux sarcasmes racistes de ses contemporains qui s'attirèrent des répliques cinglantes. Ainsi lors d'une discussion animée à propos de la récente théorie de l'évolution de Charles Darwin (qu'il défendait), un contradicteur lui dit : « Au fait, cher Maître, vous devez bien vous y connaître en nègres ? Mais très certainement. Mon père était un mulâtre, mon grand-père était un nègre et mon arrière-grand-père était un singe. Vous voyez, Monsieur : ma famille commence où la vôtre finit. » On rapporte également que Mademoiselle Mars s'écria après avoir reçu chez elle l'écrivain : « Il pue le nègre, ouvrez les fenêtres… » Ultérieurement, dans les années 1850, les cheveux crépus ébouriffés de Dumas dans la photographie de Nadar seront détournés par nombre de caricaturistes comme image matrice de leurs portraits-charges. Un an après son arrivée à Paris, le 27 juillet 1824, c'est la naissance de son fils Alexandre, fruit de sa liaison avec Laure Labay (1793-1868)18, couturière et sa voisine de palier place des Italiens. L'enfant est illégitime jusqu'à ce que Dumas le reconnaisse le 17 mars 1831, quelques jours après la naissance de sa fille Marie-Alexandrine (le 5 mars 1831) qu'il a eue de l'actrice Belle Kreilssamer (1803-1875). Alexandre Dumas épouse en 5 janvier 1840 à Paris (1er) l'actrice Ida Ferrier (née Marguerite-Joséphine Ferrand, 1811-1859) et s'installe avec elle à Florence. Ida Ferrier et Alexandre Dumas se séparent en 1844. Dumas a de nombreuses autres liaisons et au moins deux autres enfants naturels : Henry Bauër (né en 1851, fils d'Anna Bauër) et Micaëlla-Clélie-Josepha-Élisabeth Cordier (née en 1860, fille de l'actrice Émélie Cordier). Alexandre Dumas écrit avec Adolphe Leuven et l'assistance de Pierre-Joseph Rousseau (1797-1849) le vaudeville en un acte La Chasse et l'Amour qui connaît un grand succès en septembre 1825. C'est aussi la période où Dumas découvre les « Romantiques » et va beaucoup au théâtre. Il écrit son premier drame historique, Henri III et sa cour en 1828. La pièce, présentée à la Comédie-Française le 10 février 1829, connaît un énorme succès. Elle est qualifiée de « scandale en prose », un an avant Hernani, la pièce de Victor Hugo, qualifiée de « scandale en vers » à sa création en février 1830, Dans ses mémoires, Dumas explique sa manière : « Je commence par combiner une fable ; je tâche de la faire romanesque, tendre, dramatique, et, lorsque la part du cœur et de l’imagination est trouvée, je cherche dans l’histoire un cadre où la mettre. » Cependant, il connaît son infériorité devant Victor Hugo, versificateur de génie, auteur de Marion Delorme, pièce pour laquelle il professe une admiration fidèle : « Ah ! si je faisais de pareils vers, sachant faire une pièce comme je la sais faire ! » Ses principaux succès après Henri III et sa cour (1829), sont Christine (mars 1830), Antony, qui triomphe le 3 mai 1831, La Tour de Nesle (mai 1832, qui reste à l'affiche pendant plus de huit cent représentations successives) et Kean (août 1836). Il connaît la notoriété en tant que dramaturge mais dilapide ses revenus, il écrit alors beaucoup de pièces médiocres si bien que le public se lasse. En 1832, pour fuir le choléra qui frappe Paris, Dumas voyage en Suisse où il rencontre Chateaubriand, puis en Italie du Nord. Il en rapporte ses premières Impressions de voyage. Suivent des voyages en Italie (toute l'année 1835) puis en Allemagne et Belgique en août et septembre 1838. En 1837, il s'entremet auprès de la Duchesse d'Orléans pour qu'elle prenne comme professeur de dessin son ami le peintre de paysage Paul Huet. Cela l'amuse qu'un républicain se mette au service de la noblesse. En 1840, il est candidat à l'Académie française. D'octobre 1846 au début janvier 1847, Dumas fit un voyage en Espagne puis en Algérie, accompagné de son fils, Alexandre, et de son collaborateur Auguste Maquet. Après 1830, se développe en France la presse à grand tirage touchant la moyenne et petite bourgeoisie. En 1836, Émile de Girardin invente un nouveau journal à prix modique, La Presse et crée le roman-feuilleton. La Presse publie le premier feuilleton-roman (un épisode chaque semaine) : Règnes de Philippe VI de France et d'Édouard III d'Angleterre d’Alexandre Dumas, en sept feuilletons du 17 juillet au 28 août, suivis le 11 septembre 1836 de Règnes d'Édouard III, de Daniel Bruce d'Écosse et de Philippe le Valois (ces récits seront publiés en volume en 1839 sous le titre La Comtesse de Salisbury). Puis, c'est le succès en 1838 du Capitaine Paul, roman adapté d'une pièce de théâtre qui avait été refusée. Il publie ensuite avec des collaborateurs les récits des Crimes célèbres (1838-1840). Première parution des Trois Mousquetaires dans Le Siècle du 14 mars 1844. Le feuilleton occupe le bas des pages 1,2 et 3, ce qui permet de ne pas débiter le roman en tranches trop maigres. En 1840, Auguste Maquet, jeune auteur de théâtre que Gérard de Nerval lui avait été présenté en 1838, lui amène le manuscrit d'une nouvelle Le Bonhomme Buvat ou la Conspiration de Cellamare. Ce court roman, très largement augmenté par Dumas et renommé Le Chevalier d'Harmental, paraît sous le seul nom de Dumas dans La Presse en 1842 (Maquet reçut une compensation financière de huit mille francs). Parmi les concurrents de Dumas. Eugène Sue connaît un immense succès avec Les Mystères de Paris parus de 1842 à 1843 dans le Journal des débats. Dumas comprend qu'il y a de l'argent à gagner et une place à prendre. Le 14 mars 1844, son coup d'essai, Les Trois Mousquetaires, est un coup de maître et fait grimper les ventes du journal Le Siècle. En l'espace de sept ans (1844-1850), il produit avec la collaboration d'Auguste Maquet, toutes les grandes œuvres qui assureront sa renommée. Publiées dans quatre journaux, La Presse, Le Siècle, Le Constitutionnel et le Journal des débats, ce sont, dans l'ordre de parution : Les Trois Mousquetaires (1844), Le Comte de Monte-Cristo (1844-1846), La Reine Margot (1844-1845), Vingt Ans après (1845), Une fille du Régent (1845), Le Chevalier de Maison-Rouge (1845-1846), La Dame de Monsoreau (1845-1846), Joseph Balsamo (1846-1848), Les Quarante-cinq (1847), Le Vicomte de Bragelonne (1847-1850), Le Collier de la reine (1848-1850). Son rythme de travail est effréné. « Bon jour, mauvais jour, j'écris quelque chose comme 24 000 lettres dans les vingt-quatre heures23 » (Dumas table sur 50 lettres par ligne et il est payé à la ligne). Il écrit au fur et à mesure des parutions, souvent plusieurs romans en même temps, entrecroisant sans s'y perdre plusieurs intrigues distinctes, changeant de siècle d'un roman à l'autre. En 1846, Dumas fait construire son propre théâtre à Paris, boulevard du Temple, qu'il baptise « Théâtre-Historique ». Le théâtre est inauguré en février 1847 et accueille les pièces de plusieurs auteurs européens (Shakespeare, Goethe, Calderon, Schiller) avant de faire faillite en 1850. C'est dans ce théâtre qu'il fait jouer pour la première fois une de ses pièces tirée de son roman Le Chevalier de Maison-Rouge dans laquelle est entonné Le Chant des Girondins, devenue un an plus tard l'hymne national français sous la seconde République. Dumas dispose alors de très gros revenus, mais il dépense encore plus, prodigue avec ses maîtresses et ses amis, et vit à crédit, empruntant toujours, engageant ses droits d'auteur à venir, à la merci du moindre à-coup. Il fait bâtir en 1846 le château de Monte-Cristo à Port-Marly , une bâtisse de style composite, à la fois Renaissance, baroque et gothique. Il donne une fête et invite le Tout-Paris (600 personnes) à une grande fête pour pendre la crémaillère dans le parc de son château le 25 juillet 1847 (au lendemain de son anniversaire).8 La révolution de 1848 va ruiner Dumas. D'une part la révolution le prive de ses rentrées habituelles (arrêt du théâtre et des feuilletons pendant plusieurs mois), d'autre part il s'arrête de travailler pour se mettre en campagne. Il est candidat malheureux dans l'Yonne aux élections législatives qui suivent. Il collabore à des journaux éphémères puis rédige, seul, son propre journal Le Mois, qui paraît de mars 1848 à février 1850. Il soutient ensuite Louis Eugène Cavaignac contre Louis-Napoléon Bonaparte. Il publie en 1848 Le Collier de la reine et son fils publie La Dame aux camélias la même année. En 1847, sa femme Ida Ferrier, avec qui il est séparé, lui demande une pension. Le 10 février 1848, le tribunal de la Seine ordonne la vente du château de Monte-Cristo pour payer la pension alimentaire et les cent vingt mille francs de dots dus à Ida Dumas. Après confirmation du jugement en juillet 1848, Dumas est obligé de vendre aux enchères son château qu'Honoré de Balzac admirait tant25. Le château fut acheté par un prête-nom de Dumas qui continua à l'habiter. Son théâtre fait faillite en décembre 1850. Ses créanciers se bousculent pour récupérer leurs fonds. Le 10 décembre 1851, menacé de banqueroute, Dumas s'exile à Bruxelles avec Victor Hugo, pour protester contre le coup d’État de Napoléon III. Il commence l'écriture de ses Mémoires à Bruxelles. Il y devient grâce à sa réussite bruxelloise un gros actionnaire de la Banque nationale de Belgique et est consulté par la Ville de Bruxelles pour la rénovation de l'hôtel de ville. En avril 1853, Dumas céde 45 % de la propriété littéraire de ses œuvres présentes et futures à ses créanciers et peut donc rentrer officiellement à Paris mais il continue à alterner les séjours à Bruxelles et à Paris jusqu'en 1854. Il trouve à Paris son fils couronné du succès de sa pièce La Dame aux camélias, représentée en février 1852. Alexandre Dumas père lance en novembre 1853 un quotidien, Le Mousquetaire. Il y publie, toujours avec l'aide de collaborateurs, Mes Mémoires (plus de trois mille pages, parues de 1852 à 1856, qui s'arrêtent en 1833), Les Mohicans de Paris (1854-1859), Les Compagnons de Jéhu (1856), une série historique Les Grands Hommes en robe de chambre (1855-1857). Le Mousquetaire cesse de paraître en février 1857 à cause du retrait progressif d'Alexandre Dumas qui laisse la gestion du journal à ses collaborateurs, ce qui entraîne les désabonnements de ses lecteurs. Fin mars-début avril 1857, Dumas voyage en Angleterre et rend visite à Victor Hugo à Guernesey. À son retour en France, il lance un journal hebdomadaire Le Monte-Cristo qui paraît d'avril 1857 à 1860. Il y publie une série de romans écrits en collaboration avec Cherville (Gaspard de Pekow, marquis de Cherville), mais celui-ci n'a ni la capacité de travail des anciens collaborateurs de Dumas comme Maquet — il écrit beaucoup moins rapidement, ni leur talent26. De 1852 à 1859, Dumas publie plusieurs récits de voyages qu'il retouche et dont il négocie les droits avec les auteurs ; il signe également plusieurs romans traduits du russe ou de l'anglais, ou encore des contes pour enfants tirés de l'allemand. Le premier jet de ces traductions est réalisé par un collaborateur, et Dumas retouche ensuite le texte. Il signe également une traduction fidèle du roman de Walter Scott, Ivanhoé publiée en 1864. En 1858, Dumas interrompt la publication des Mohicans de Paris et entreprend un long périple en Russie puis au Caucase (de juin 1858 à mars 1859), avec comme compagnon de voyage le peintre Jean-Pierre Moynet. Il publie ses impressions de voyage dans deux grands recueils : De Paris à Astrakan (publié en deux fois, 1858-1859, puis 1861-1862, et par la suite refondu en 1865 sous le titre En Russie) et Le Caucase (publié en 1859 après la première partie de Paris à Astrakan). Dans ces récits, il relate ses aventures pittoresques dans l'Empire russe puis lors de sa traversée du Caucase, depuis Bakou jusqu'à la mer Noire. Il séjourne notamment à Tbilissi, actuelle capitale de la Géorgie, croisant les traces du grand poète russe Mikhaïl Lermontov. Il publie également des adaptations de nouvelles et de romans d'auteurs russes comme Lazhechnikov et Pouchkine. En décembre 1859, Dumas signe un contrat avec les frères Lévy pour la réimpression de ses œuvres complètes moyennant un montant de dix centimes pour chaque volume vendu à 1 franc avec une avance de cinquante mille francs (payée en deux fois) suivie de versements réguliers de neuf mille francs par trimestre. En 1860, Dumas vend ses biens pour acheter des armes pour l'armée de Garibaldi. Dumas est un ami et un admirateur de Garibaldi, dont il traduit les mémoires. Pendant l'expédition des Mille, il se rend en Sicile pour lui livrer les armes achetées. Il est le témoin de la bataille de Calatafimi qu'il décrit dans Les Garibaldiens, publié en 1861. Il est aux côtés de Garibaldi le jour de son entrée dans Naples (le 7 septembre 1860). Sa fille Micaëlla-Clélie-Josepha-Élisabeth Cordier naît en décembre 1860 (sa mère est l'actrice Émélie Cordier). Il est nommé directeur des fouilles de Pompéi et directeur des musées, charge qu'il occupe pendant trois ans (1861-1864) où il habite à Naples jusqu'à ce que, à cause du mécontentement des Napolitains qui acceptent mal qu'un étranger occupe une telle charge, il préfère démissionner et rentre à Paris. Durant la même période, il dirige et rédige le journal L'Indipendente auquel collabore le futur fondateur du Corriere della Sera, Eugenio Torelli Viollier. Il écrit parallèlement une Histoire des Bourbons de Naples, ouvrage historique volumineux qui paraît dans le supplément de L'Indipendente du 15 mai 1862 au 6 février 1864 et très partiellement en français dans Le Monte-Cristo, avant la disparition de ce journal en octobre 1862. Cet ouvrage ne paraîtra dans son intégralité en français qu'en 2012 sous forme d'une traduction de la version italienne, faute du manuscrit original. Dumas écrit aussi le roman Emma Lyonna (publié en France sous le titre Souvenirs d'une favorite) sur l'histoire de Lady Hamilton. Il commence en juillet 1863 sans collaborateur la rédaction de La San-Felice qu'il poursuivra pendant dix huit mois et ne terminera qu'à la fin de 1864, après son retour en France, la publication du roman s'étalant dans la Presse de décembre 1863 à 1865. Le succès ne fut cependant pas à la mesure des attentes de Dumas et le roman fut oublié pendant plus d'un siècle jusqu'à sa réédition en 1996 par Claude Schopp. Dumas rentre en France en avril 1864 et s'installe à Enghien pendant l'été avec une cantatrice, puis revient à l'automne à Paris, Boulevard Malesherbes, après leur séparation. En 1865 et 1866, il donne des conférences dans plusieurs villes françaises où il raconte ses souvenirs. Il voyage en Autriche-Hongrie en 1865. Il ne ralentit pas pour autant sa production littéraire avec Le Comte de Moret en 1865-1866 et Les Blancs et les Bleus, en 1867. Son journal Le Mousquetaire reparaît en 1866-1867. D'un voyage en Allemagne, en juin 1866, il rapporte le roman La Terreur prussienne publié en 1867 dans La Situation. Il a une dernière aventure avec l'actrice Américaine Adah Isaacs Menken (1835-1868) rencontrée au début 1867. Il se laisse photographier avec l'actrice blottie dans ses bras ou assise sur ses genoux. Ces photos font scandale et Dumas obtient leur interdiction à la vente. Il fait paraître un nouveau journal (Le D'Artagnan) en 1868 (du 4 février au 4 juillet). Il publie en feuilleton, en 1869 dans Le Moniteur, Hector de Sainte-Hermine (laissé inachevé et publié en volume en 2005 sous le titre Le Chevalier de Sainte-Hermine) et, en 1869-1870 dans Le Siècle, Création et Rédemption, qui fut publié en deux tomes (Le Docteur mystérieux et La Fille du marquis) après sa mort. Fin gourmet, il est même l'auteur d'un Grand dictionnaire de cuisine, dont le manuscrit est remis à l'éditeur en mars 1870 et publié après sa mort, en 187328. « Alexandre Dumas partageait son temps, comme d'habitude, entre la littérature et la cuisine ; lorsqu'il ne faisait pas sauter un roman, il faisait sauter des petits oignons29. » En septembre 1870, après un accident vasculaire qui le laisse à demi paralysé, Dumas s'installe dans la villa de son fils à Puys, quartier balnéaire au nord-est de Dieppe. Il y meurt le 5 décembre 1870. Ses obsèques ont lieu le 8 décembre à Neuville-lès-Pollet. Après la Guerre de 1870, son fils fait transporter le corps à Villers-Cotterêts en avril 1872. Œuvres Liste des œuvres selon la bibliographie de Hugo Paul Thieme (1907), L = Lemerre, Ca = Calmann-Levy. Théâtre et livrets d'opéra Pièces de théâtre Ivanhoé, 1822 Pièce publiée en 1974. La Chasse et l'Amour, 1825N 4 La Noce et l'Enterrement, 1826N 5 Fiesque de Lavagna, 1828 Pièce publiée en 1976. Henri III et sa cour, 1829 La Cour du roi Pétaud, 1829 Parodie de Henri III et sa cour. Christine, ou Stockholm, Fontainebleau et Rome, 1830 Napoléon Bonaparte ou Trente Ans de l’histoire de France, 1831 Antony, 1831 Charles VII chez ses grands vassaux, 1831 Richard Darlington, 1831, publié en 1832 Térésa, 1832N 6 Le Mari de la veuve, 1832 La Tour de Nesle, 1832N 7 Le Fils de l'émigré, 1832 Pièce publiée en 1995. Angèle, 1833, publié en 1834N 6 La Vénitienne, 1834N 8 Catherine Howard, 1834 La Tour de Babel, 1834 Cromwell et Charles Ier, 1835 Le Marquis de Brunoy, 1836 Don Juan De Marana, 1836 Kean, ou Désordre et Génie, 1836 Caligula, 1837, publié en 1838N 9, tragédie en cinq actes et en vers. Paul Jones, 1838 Adapté la même année en roman. Le Bourgeois de Gand ou le Secrétaire du duc d'Albe, 1838 Bathilde, 1839N 9 Mademoiselle de Belle-Isle, 1839 L'Alchimiste, 1839N 9 Léo Burckart, 1839N 9 Jarvis l'honnête homme ou Le Marchand de Londres, 1840N 10 Un mariage sous Louis XV (comédie), 1841N 11 Jeannic le Breton, ou le Gérant responsable, 1841N 8 Lorenzino, 1842 Adapté en roman sous le titre Une nuit à Florence sous Alexandre de Médicis, 1861. Le Séducteur et le MariN 10, 1842 Halifax, 1842N 12 Le Mariage au tambour, 1842N 13 Les Demoiselles de Saint-Cyr, 1843N 14 Louise Bernard, 1843N 14 L'École des princes, 1843 Le Laird de Dumbiky, 1844N 14 Le Garde-forestier, 1845N 13 Un conte de fées, 1845N 13 Échec et mat, 1846 Intrigue et Amour, 1847 Catilina (tragédie), 1848N 15 Hamlet, prince de Danemark, 1848N 16 Le Cachemire vert, 1849 Le Comte Hermann, 1849 Le Connétable de Bourbon ou l'Italie au xvie siècle, 1849 Le Testament de César, 1849 Trois Entractes pour l'amour médecin, 1850 Le Vingt-quatre février ou L'Auberge de Schawasbach, 1850 Les Chevaliers du Lansquenet, 1850 Le Vampire, 1851N 15 La Barrière de Clichy, 1851 Les Âmes vaillantes, 1852 Le Marbrier, 1854N 17 La Conscience, 1854N 18 La Jeunesse de Louis XIV, 1854 Romulus (comédie), 1854 L'Orestie (tragédie), 1856 La Tour Saint-Jacques, 1856N 19 Le Fils de la nuit ou le Pirate, 1856N 20 Le Verrou de la reine, 1856 L'Invitation à la valse, 1857N 16 L'honneur est satisfait, 1858 L'Envers d'une conspiration, 1860N 21 La Veillée allemande, 1863 Roméo et Juliette, 1864 Pièce publiée en 1976. Les Voleurs d'or, 1864 Pièce retrouvée en 2002. Valentin-Valentine ou Valentin et Valentine, 1868N 22 Adaptations de ses romans et nouvelles Voir la section « #Adaptations de l'œuvre ». Opéra comique et oratorio Piquillo (opéra-comique), 1837 Avec Gérard de Nerval, musique d'Hippolyte Monpou. Samson (oratorio), 1855-1856 Oratorio publié en partie en 1856. Le manuscrit est perdu. Thaïs ou La Bacchante (opéra comique), 1858 Musique d'Eugène Gautier. La partition et le manuscrit ont disparu dans l'incendie de la Salle Favart. Une copie du livret est conservée. Le roman d'Elvire (opéra-comique), 1860 Avec Adolphe de Leuven, musique d'Ambroise Thomas33. Poésie Élégie sur la mort du général Foy, 1825 Canaris (dithyrambe), 1826 Le Sylphe, 1826 Préludes poétiques, 1827 Recueil de 18 poèmes. La Pérouse (ode), 1828 L'Embarquement, 1830 L'Ange de poésie, 1833 La Belle Isabeau, conte pendant l'orage, mis en musique par Berlioz (1843) Jeanne d'Arc au bûcher, 1846 « Scène dramatique » en octosyllabes mise en musique par Liszt. Bouts-rimés, 1865 Contes et nouvelles Blanche de Beaulieu ou la Vendéenne ou La Rose rouge, 1826N 23, 1831 Adaptée au théâtre en 1848. Le Cocher de cabriolet ou Marie, 1826N 23 Laurette ou le Rendez-vous, 1826N 23 Une joûte, 1831 Un bal masqué, 1833 Cherubino et Celestini, 1835 Souvenirs d'Anthony (recueil), 1835N 24 Scènes historiques 1425-1426 : La Main droite du sire de Giac, 1836 Monseigneur Gaston Phœbus, 1839N 25. Maître Adam le Calabrais, 1839-1840 Praxède, suivi de Don Martin de Freytas et de Pierre-le-Cruel (nouvelles), 1841 La Chasse au chastre, 1841 Nouvelle publiée en feuilleton, puis en complément (dernier chapitre) des Nouvelles impressions de voyage : Midi de la France (1841). Adaptée au théâtre en 1850. Aventures de Lydéric, grand-forestier de Flandre, 1841 Chronique du roi Pépin, 1841 Chronique de Charlemagne, 1841 Histoire d'un mort. Invraisemblance, 1844 Une âme à naître ou Histoire d'une âme, 1844 Bernard, 1844 Contes, 1844 Histoire d'un casse-noisette34, Le Roi des taupes et sa fille, La Bouillie de la comtesse Berthe, etc. La Pêche aux filets (nouvelle), 1845 Une amazone, 1845 Nouvelle rééditée en 1859 sous le titre Herminie (avec Marianna) puis en 1862 dans les Œuvres complètes avec Une aventure d'Amour ; également réédité séparément par Calmann-Levy en 1888 sous le titre Hermine, l'Amazone. Les Mille et Un Fantômes, 1849N 26 Les Mille et Un Fantômes : Une journée à Fontenay-aux-Roses La Femme au collier de velours (1851) Les Mariages du père Olifus Le Testament de M. de Chauvelin Un dîner chez Rossini Les Gentilshommes de la Sierra-Morena Le Lièvre de mon grand-père (1857) Le Curé de Boulogne, 1851 Publié dans Mes mémoires. Les Drames de la mer (recueil), 1852 Bontekoe, Le Capitaine Marion, La Junon Le Kent Contes réunis dans Causeries, 1854 Un voyage à la lune, ou le Cauchemar de Mocquet , 1854 Les Étoiles commis-voyageurs, 1854 Désirs et Possession Publié dans Le Mousquetaire, repris dans Contes pour les grands et les petits enfants (1859). Une mère Conte publié dans La Monte Cristo, repris dans Bric-à-brac (1861). L'Assassinat de la rue Saint-Roch, 1860-1861 (inspiré par PoeN 27) Feuilleton paru en italienN 28. Traduit en français en 2013N 29. Le Comte de Mazzara, 1866 Conte fantastique publié en feuilleton dans Le Mousquetaire et en volume en 201935. Un cas de conscience, 1866 en feuilleton Publié en volume en 2016. L'Armoire d'acajou, 1868 Le Dévouement des pauvres, 1868 Romans Grands romans et cycles romanesques Romans de la Régence : Le Chevalier d'Harmental, 1842N 30 Une fille du Régent, 1845N 15 Trilogie des MousquetairesN 15 : Les Trois Mousquetaires, 1844 Vingt Ans après, 1845 Le Vicomte de Bragelonne ou Dix Ans plus tard, 1847-1850 Le Comte de Monte-Cristo, 1844–1846N 15 Trilogie des guerres de Religion (trilogie des derniers Valois)N 15 : La Reine Margot, 1845N 31 La Dame de Monsoreau, 1846 Les Quarante-cinq, 1847-1848 Le Chevalier de Maison-Rouge, 1845–1846N 15 Mémoires d'un médecinN 15 Joseph Balsamo, 1846N 32 Le Collier de la reine, 1849-1850N 33 Ange Pitou, 1851 La Comtesse de Charny, 1852-1855 La Maison de Savoie, 1852-1856 et 1863-1864 Voir ci-dessous, #La Maison de Savoie. Les Mohicans de ParisN 18, 1859 Les Mohicans de Paris, 1854-1855 Salvator, 1855-1859 La San-Felice, 1863-1865 Trilogie de Sainte-Hermine Les Compagnons de Jéhu, 1856 Les Blancs et les Bleus, 1867-1868 Le Chevalier de Sainte-Hermine Paru en feuilleton en 1869 et recueilli en volume en 200536. Autres romans Chroniques de France : Isabel de Bavière, 1835 Reprend une partie des Scènes historiques publiées en décembre 1831-janvier 1832 dans La Revue des deux mondes. La Comtesse de Salisbury, 1836 en feuilleton, puis 1839 et 1848 en volume. Publié en feuilleton sous le titre Règnes de Philippe VI de France et d'Édouard III d'Angleterre, c'est un des deux premiers romans-feuilletons de l'histoire de la littérature avec La Vieille Fille de Balzac (1836). Une partie du roman fut publiée sous le titre ; Édouard III. Publication partielle en volume en 1839. Pascal Bruno, 1837 Pauline, 1838 Adapté au théâtre en 1850. La Salle d'armes (recueil), 1838N 34 Le Capitaine Paul, 1838 Adaptation de sa pièce de théâtre Paul Jones, publiée en feuilleton dans Le Siècle. Le Capitaine Pamphile, 1839 Acté, 1838 en Belgique et 1839 en France Aventures de John Davys, 1840 Othon l'archer, 1840 Le Maître d'armes, 1840 en feuilletonN 35 Georges, 1843 Ascanio ou l'Orfèvre du roi, 1843N 16,N 36 Amaury, 1843N 16 Albine, 1843 à Bruxelles, puis Le Château d'Eppstein, 1844 en FranceN 16 Les Frères corses, 1844 Adapté au théâtre en 1850. Sylvandire, 1844N 15 Adapté au théâtre en 1845. Fernande, 1844N 37 Cécile ou la Robe de noces, 1844 Gabriel Lambert, 1844 Adapté au théâtre en 1866. La Guerre des femmes, 1845N 38 Adapté au théâtre en 1849. Le Bâtard de Mauléon, 1846N 15 La Tulipe noire, 1850 La Colombe, 1850N 39 Le Trou de l'enfer, 1850N 40 Dieu dispose, 1851 Olympe de Clèves, 1851N 15 Conscience l'innocent, 1852 Roman inspiré par la nouvelle Le Conscrit de André Van Hasselt (avec l'autorisation de l'auteur). La Royale Maison de Savoie, 1852-1856 Voir ci-dessous, #La Maison de Savoie. Le Pasteur d'Ashbourne, 1853 Isaac Laquedem (inachevé), 1853 Ingénue, 1853N 41 La Jeunesse de Pierrot, 1854 Le Capitaine Richard, 1854 en BelgiqueN 16 Catherine Blum, 1854 Adapté au théâtre en 1858 sous le titre Les Forestiers. El Salteador, 1854 Adapté au théâtre sous le titre Le Gentilhomme de la montagne. Le Page du duc de Savoie, 1854-1855 Le Meneur de loups, 1857N 42 Le Chasseur de sauvagine, 1858 Ainsi soit-il !, 1858 en feuilleton, puis 1862 sous le titre Madame de Chamblay Adapté au théâtre en 1869. Les Louves de Machecoul, 1858N 42 Black, 1858N 42 L'Horoscope (inachevé), 1858 Le Médecin de Java, 1859 en BelgiqueN 43, puis 1871 sous le titre L'Île de feu Histoire d'un cabanon et d'un chalet, 1859 en Belgique, puis Monsieur Coumbes : Roman marseillais (1860) puis Le Fils du forçat (1865)N 42 Jacquot sans oreilles, 1859 en Belgique, puis 1873 en France Une aventure d'amour : un voyage en Italie, 1859-1860, puis 1862 en volume Le Père La Ruine, 1860N 42 Les Drames galants - La Marquise d'Escoman, 1860N 42 Mémoires d'Horace, 1860 en feuilleton Publié en volume en 200637. Une nuit à Florence sous Alexandre de Médicis, 1861 Adapté de sa pièce Lorenzino (1842). René d'Argonne, le volontaire de 92 ou René Besson, mémoires d'un volontaire de 92 (inachevé), 1862 en feuilleton38 Publié en volume en anglais en 1869. Pietro Monaco sua moglie Maria Oliverio e i loro complici, 1864 en feuilletonN 44 Publié en volume en italien en 201039. Souvenirs d'une favorite ou Confessions d'une favorite, 1864 Publié en feuilleton en Italie dans L'Independente sous le titre Emma Lyonna (1864) ; publié 1865 en France (où les 2 derniers volumes sont abrégés et le roman ne fait que 7 volumes au lieu de 8 ; en feuilleton dans l'Avenir National avec des censures40. Mémoires imaginaires de Lady Hamilton. Le Comte de Moret, 1865-1866 en feuilleton Publié en volume d'après le manuscrit, en 1946, sous le titre Le Sphinx rouge. Voir ci-dessous, #Publications posthumes. Parisiens et Provinciaux, 1866 en feuilletonN 42 Publié en volume en 1868. La Terreur prussienne, 1867 en feuilleton, puis 1868 en volume Création et Rédemption, 1869-1870 en feuilleton, 1872 en volume Voir la section #Publications posthumes. La Maison de Savoie La Maison de Savoie, depuis 1555 jusqu'à 1850. Roman historique Publié en Italie de 1852 à 1856 et oublié pendant plus d'un siècle, le livre a été retrouvé en 1985 dans une librairie de Turin41 et réédité pour la première fois en France de 1998 à 2001 sous le titre La Royale Maison de Savoie42. Le livre est omposé de 4 tomes : Emmanuel Philibert, ou la France et l'Italie au xvie siècle, 1852 Emmanuel Philibert - Léone-Léona, 1853 Troisième tome publié en 1855 et composé de deux parties : Mémoires de Jeanne d'Albert de Luynes, comtesse de Verrue, surnommée la Dame de Volupté Charles Emmanuel III (depuis 1730 jusqu'à 1773) De Victor Amédée III à Charles Albert (de 1773 jusqu'en 1849) Quatrième tome publié en 1856. L'auteur de ce tome n'est pas Dumas et il n'a jamais été reproduit par la suite dans ses oeuvres. Le contenu des trois premiers tomes de La Maison de Savoie est réutilisé en partie dans : Le Page du duc de Savoie, 1854 en feuilleton, puis 1855 en volume Reprise des tomes 1 et 2 de La Maison de Savoie (1852-1853). La Dame de volupté. Mémoires de Mlle de Luynes, 1863N 45 Contient des extraits de La Maison de Savoie, tome 3 (1855). Les Deux Reines, suite et fin des Mémoires de Mlle de Luynes, 1864N 45 Les sept premiers chapitres sont extraits du tome 3 de La Maison de Savoie. Wikipédia

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