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Cora VAUCAIRE / Avec le temps
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1CD / RÉÉDITION EXCEPTIONNELLE / CORA VAUCAIRE EN CONCERT À LA COMÉDIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES
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CONCERT À LA COMÉDIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES
Comme au Théâtre
Isabelle Aubret
Maintenant que la jeunesse
Aragon
Saint-Germain-des-Prés
Léo Ferré
Le Temps du tango
Jean-Roger Caussimon
Nous dormirons ensemble
Jean Ferrat
Une noix
Charles Trenet
Drouot
Barbara
Chant de Barbara
Barbara
Heureusement on ne s’aimait pas
Cora Vaucaire
Et voilà les hommes
Mireille
Quand tu dors
Mano Solo
Avec le temps
Léo Ferré
Je n’peux pas
Annie Cordy
L’Écharpe
Fanon
Je suis comédien
Jacques Debronckart
Le Pont Mirabeau
Guillaume Apollinaire
Complainte du Roy Renaud
Trad
Marida
Aristide Bruant
Les Goélands
Jean-Philippe Bouton
Frédé
Daniel White
Trois petites notes de musique
Henri Colpi
Les Feuilles mortes
Prévert
Cora Vaucaire aimait les enregistrements live, qui restituent les vagues d’émotion du public et ses silences aussi, ce silence qui ponctue par instants la fin d’une chanson de Cora, « le temps de revenir », disait un spectateur que surprenaient ces instants suspendus. Pour la première fois sont gravées des chansons immortelles, « Une noix » de Trenet, « Et voilà les hommes » de Mireille et Jean Nohain, ce bijou de Jacques Debronckart , « Je suis comédien », « Drouot » de Barbara, cruelle salle des ventes qui dilapide les vies autant que les souvenirs et, de Léo Ferré, « A Saint-Germain-des-Prés », qui la ramène au temps de sa superbe jeunesse, et « Avec le temps » dont elle donne une interprétation bouleversante jamais égalée, qui atteint des sommets d’impudeur, de vulnérabilité et d’émotion.Pour cet enregistrement à la hauteur de ses espérances et de ses exigences, Cora est entourée d’un trio de musiciens exceptionnels : Michel Frantz qui, depuis le Théâtre de l’Oeuvre, en 1966, accompagna Cora à travers le monde, Jean-Charles Capon, fabuleux violoncelliste qui fut le premier à insérer son instrument de prédilection dans l’univers du jazz, et Sergio Tomassi, l’accordéoniste privilégié par Barbara, Juliette Gréco et Serge Lama, Sergio, enfant d’Italie dont la sensibilité à fleur de coeur est en parfaite osmose avec l’univers de Cora Vaucaire.
Françoise PIAZZA
Biographie
Longtemps habituée à défendre les textes de Jacques Prévert sur scène (elle est la créatrice des Feuilles mortes4), elle s'est peu à peu imposée comme l'une des plus subtiles interprètes de la chanson française, faisant connaître Barbara à l'époque où celle-ci n'osait pas chanter ses propres textes (Dis, quand reviendras-tu ?, Attendez que ma joie revienne), Léo Ferré (Les Forains) ainsi que le québécois Raymond Lévesque (Quand les hommes vivront d'amour).
Défendant un répertoire sans concessions, elle reprend des chansons du Moyen Âge (La Complainte du Roy Renaud, Le Roi a fait battre tambour), crée La Complainte de la Butte dans le film French Cancan de Jean Renoir en 1955 et interprète Trois petites notes de musique dans le film Une aussi longue absence d'Henri Colpi sur un scénario de Gérard Jarlot et Marguerite Duras (Palme d'or au festival de Cannes 1961). Ce film l'oblige à sortir d'une période particulièrement sombre en lui faisant rassembler, en quelques heures, les forces qui lui restaient pour chanter avec réalisme la fameuse complainte alors que le film était déjà « bouclé » avec une autre interprète.
Elle chante des chansons du répertoire du café-concert : Harry Fragson (Je ne peux pas), Yvette Guilbert (Quand on vous aime comme ça), et reprend Le Temps des cerises ; elle chante L'Internationale devant des usines en grève.
Accueillie au Japon dans les années 1980, elle se produisait encore dans les années 1990 dans un dépouillement au sommet de son art : à l'Olympia en 1991, au Théâtre Déjazet (Théâtre Libertaire de Paris) en 1992, au Théâtre de La Comédie des Champs-Élysées en 1997 et au Théâtre des Bouffes-du-Nord en 1999. Elle a également chanté au festival du Marais en 1975 et 1981.
Il faut aussi souligner son interprétation de plusieurs autres chansons phares, telles que : Le Pont Mirabeau (poème de Guillaume Apollinaire, musique de Léo Ferré), Maintenant que la jeunesse (poème de Louis Aragon, musique de Lino Léonardi) ou L'Écharpe (paroles et musique de Maurice Fanon).
Vie privée
Elle était l'épouse du parolier Michel Vaucaire (1904-1980).
Elle est incinérée le 22 septembre 2011 au cimetière du Père-Lachaise5.
Discographie
Albums studio
1956 : Les Jardins de Paris (Pathé)
1956 : Chansons pour ma mélancolie (Pathé)
1964 : Complainte du Roy Renaud (Pathé)
1972 : Plaisir d'amour (Le Chant du monde)
1976 : Heureusement on ne s'aimait pas (Festival)
Albums en public
1975 : Cora Vaucaire au Théâtre de la Ville (Productions Jacques Canetti)
1997 : Cora Vaucaire 97 (ou Cora Vaucaire en public, selon l'édition), enregistrement à la Comédie des Champs-Élysées
1999 : Cora Vaucaire aux Bouffes-du-Nord, spectacle enregistré en novembre 1999 au Théâtre des Bouffes-du-Nord à Paris (deux disques)
Un enregistrement très fidèle à l'âme des « concerts-veillées » de Cora Vaucaire.
Compilations
1999 : Cora Vaucaire, deux disques, réédition du catalogue Pathé par EMI Music (4 CD)
2005 : Cora Vaucaire, la dame blanche de Saint-Germain-des-Prés, disque EPM Musique
De 1952 à 1961 : Les Trésors oubliés de la chanson (studio Parélies - Paris)
Cora Vaucaire chante entre autres La Complainte de la Butte, issue du film French Cancan (musique de Georges van Parys) ainsi que Grégory (paroles de Michel Vaucaire, musique de Maurice Thiriet).
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