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Elles se sont tellement bien trouvées qu’on se demande pourquoi elles ont attendu si longtemps…
Le « P’tit rêve très court » de Michèle Bernard et Monique Brun résume l’insatiable quête d’humanité de deux artistes qui n’ont jamais cédé à la facilité, traçant leur chemin dans la discrétion mais avec la même farouche détermination. Jean-Claude Marchet
Ça se nomme “Un p’tit rêve très court”. Trop court. Et essentiel. Chacune des deux fait son lit dans les mots de l’autre, s’y love. Non un concert mais une confidence à deux, un délicat échange, un troc de mots avec nous pour témoins qui n’en loupons aucun, gourmands que nous sommes de si belles rimes et d’une telle chaleur, d’une telle intelligence. Michel Kemper
Michèle Bernard & Monique Brun chantent ce P'it rêve très court
01 Nomade 2:1802 L’Antilope (Jules Supervielle) 0:5903 Un p’tit rêve très court 1:4704 Chant du vieillard 2:2105 Portez-là la petite 2:5806 Où qu’on aille 2:4007 Ça part part pas (Francis Ricard) 0:4208 Hiver 1:4709 Maria-Szusanna 4:5310 Quatre-vingts beaux chevaux 3:3611 Sainte Léonce (Pierre Autin-Grenier) 0:2612 Fenêtre sur l’erreur (Eduardo Galeano) 0:4513 La Dame pipi 3:5814 Le Mauvais larron (Norge) 1:4515 Le coeur en d’ssous d’zéro 4:1416 L’Ère nouvelle (Louise Michel) 1:4517 Le Bar du Grand Désir 1:5518 Cerises (Norge) 0:2719 Ô Mère-Grand 2:3220 À quoi tu penses ? (Hervé Le Tellier) 0:2821 Va où (Merveilles/Valérie Rouzeau) 2:5022 À quoi rêvent les pommes de terre ? (Samuel Butler) 2:1923 L’Éducation sentimentale 3:0224 Je t’aime 2:5925 La mort c’est simplement (Chantal Dupuy-Dunier) 1:0126 Tout’manières 2:3627 À peine les cosmonautes (Jean Rousselot) 0:2628 Nous les baleines 2:5529 Un p’tit rêve très court 1:5730 J’écoute brouter à Lupetière (Norge)
Michèle Bernard et Monique Brun / Même avec une épée en bois…
Michèle Bernard et Monique Brun sont de ceux et celles qui luttent avec des armes improbables – armes de bois – celles de l’imaginaire. Et nous ne les remercierons jamais assez d’être faites tout entières de ce bois là, de cette veine, de cette texture qui résiste à la désespérance. Les voix s’assemblent, se séparent. L’une chante, l’autre dit mais l’inverse est vrai aussi.Elles semblent avoir complètement mêlé leurs univers, depuis longtemps, chansons pour l’une, poèmes, textes de toutes sortes pour l’autre. Claude Fèvre
05 « Il y a eu d’abord, dans les années..., Le Théâtre ambulant Chopalovitch *, avec le Théâtre des Fédérés. Monique Brun y était comédienne, et moi musicienne, nous avons ensemble « battu les planches » mais sans vraiment nous rencontrer (nous n’étions pas du même « corps de métier »). Et puis ce fut plus récemment Léo 38. Monique Brun y était comédienne chanteuse et moi spectatrice. Et ce fut une sacrée émotion pour moi, le cadeau de ces mots et chansons de Léo Ferré incarnés, et oserai-je dire sublimés par la voix de cette artiste. Alors, à l’occasion de la proposition d’une soirée carte blanche à Lyon, j’ai eu envie de « battre les planches » à nouveau avec Monique Brun, mais cette fois en partageant un moment unique que nous inventerions ensemble... Un p’tit rêve très court recueille des mots, des textes glanés par nous dans nos petites anthologies personnelles, vous savez ces bouts de poèmes qu’on « recopie » sur des carnets pour qu’ils continuent à nous accompagner. Et puis on a choisi parmi mes chansons celles qui pouvaient leur répondre avec bonheur ou leur faire écho, et on s’est partagé tout ça avec délice. Voilà l’histoire.
« Oui, Le théâtre ambulant Chopalovitch ... en nonante et... quelque chose !
Michèle Bernard, rencontrée il est vrai d’assez loin à ce moment-là, me fait donc un beau jour cette proposition inattendue : un partage de scène pour une soirée unique, autant dire sans lendemain. Bigre ! Pareille perspective se prend à coeur. Alors nous nous sommes penchées ensemble sur ce désir, sur cette graine, avec le soin qu’on prendrait à arroser une fleur inconnue. Et la fleur a très bien pris en terre de connivence. C’était en février 2015 ! Cette fois nous sommes du même « corps de métier » : chanceuses jardinières. Ça raconte quoi ? Nous sommes assises côte à côte (comme de toute éternité) et nous déroulons un fil ténu : celui d’une existence ni plus ni moins. Des mots parlés viennent s’enrouler aux chansons. Chansons et mots naviguent (côte à côte eux aussi) et nous les incarnons, tour à tour ou ensemble. Il est question d’enfance, d’utopie, de jeunesse éphémère, de souvenirs chevillés au corps et de rage inévitable. Il est surtout question de saluer la vie comme un cadeau. À propos de cadeau, je remercie Michèle pour celui-ci. Le partage fut délicieux en effet, et réel. Il n’y a pas eu d’un côté des poires et de l’autre, des osselets. Ainsi les chansons de l’une sont aussi chantées par l’autre. Il en va de même pour les textes. Tout fut partagé. »