MONSIEUR BEAUCAIRE

MONSIEUR BEAUCAIRE

R261
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2 CD / MONSIEUR BEAUCAIRE / OPÉRETTE D'ANDRÉ MESSAGER AVEC LINA DACHARY

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MONSIEUR BEAUCAIRE

 

Opérette romantique en trois actes

Livret de André Rivoire et Pierre Veber d’après Booth Tarkington

Musique de André Messager


Distribution

 

Lady Mary Carlisle                                         Lina Dachary  (soprano)

Monsieur Beaucaire                                       Willy Clément (baryton)

Lady Lucy                                                      Nicole Broissin     (soprano léger)

Philippe Molyneux, gentilhomme anglais       René Lenoty   (ténor)

Le duc de Winterset                                       Lucien Lovano      (baryton)

Nash, maître de réception                             Henri Bedex

Bantinson                                                      Jacques Pruvost (ténor)

Townbrake                                                     Georges Foix

Rakell                                                             Marcel Enot   

Capitaine Badger                                           André Balbon (basse)

Mirepoix                                                         Gilbert Moryn

 

Chœurs et Orchestre Radio-Lyrique

Direction Jules Gressier

Enregistré en 1958

 

CD1

 

1 Introduction

2 Comme ils étaient doux…                    (Chœurs)

3 Dialogue

4 Au jardin où les fleurs sont écloses… (Beaucaire)

5 Dialogue

6 Soit c’est dit…                                       (Beaucaire, Molyneux, Winterset)

 

ACTE I

7 Les romaines passaient…                    (Chœurs)

8 Dialogue

9 Pour faire une prisonnière…                      (Lucy, Molyneux)

10 Dialogue

11 Souhaitons la bienvenue…                      (Chœurs)

12 Dialogue

13 Vous demandez une rose…                    (Mary, Beaucaire)

14 Dialogue

15 Pardieu, Monsieur je suis anglais…        (Beaucaire, Molyneux, Winterset - Badger)

16 Dialogue

17 Menuet des roses

 

CD2

 

ACTE II

1 Quand le soleil sort de l’ombre…   (Chœurs)

2 Dialogue

3 A femme jolie…                              (Lucy)

4 Dialogue

5 Le jour diminue…                           (Chœurs, Mary)

6 Dialogue

7 Quoi ! Si doux ce beau soir…        (Mary, Beaucaire)

8 Non, non ce serait vous faire…      (Tous)

 

ACTE III

9 Vous connaissez la nouvelle… (Chœurs)

10 Dialogue

11 Je connais une belle…           (Lucy, Molyneux)

12 Dialogue

13 Quand vous seriez fée…        (Beaucaire)

14 Dialogue

15 Qu’est-ce qu’un nom ?...        (Mary, Beaucaire)

16 Dialogue

17 Ô mer, mer écumante…         Beaucaire, Mary, Tous)

Synopsis

La scène se joue au XVIIIe siècle à Barth, en Angleterre.
Première mondiale (en anglais) à Londres, au Prince's Théâtre.
Première mondiale (en français) à Paris, sur le théâtre Marigny, le 22 novembre 1925.
Durée du spectacle 3 h. 1/4.


" Monsieur Beaucaire " est une œuvre spirituelle, éloquente, pleine de fraîcheur et de grâce. André Messager a montré son réel talent de compositeur en créant celle opérette romantique qu'il a troussée de ravissantes mélodies associées à une ingénieuse orchestration.

 

Synopsis


Monsieur Beaucaire est barbier de son état, installé en Angleterre, amoureux de Lady Mary et membre du Cercle de Barth. Telle est la situation au moment où le rideau se lève, sur le prologue.


PROLOGUE

Une salle dans l'appartement de Monsieur Beaucaire.

 

Beaucaire surprend le duc de Winterset qui triche au jeu. Il consent de ne pas divulguer la faute du duc à une condition toutefois : Winterset le présentera, ce soir, au bal donné par Lady Mary.


ACTE PREMIER

Une salle de bal à Barth.

 

Le chœur des soupirants et des amies de Lady Mary chante une valse en l'honneur de leur hôtesse qui fait son entrée, ravissante et morose, car elle aime un bel inconnu qui n'a pas dit son nom et qu'elle n'a pas revu. Escorté de Beaucaire, qu'il présente comme le duc de Châteaurien, Winterset s'incline devant Lady Mary. Resté seul avec Lady Mary, Beaucaire chante l'admiration qu'elle lui inspire, vante l'amitié de la France pour l'Angleterre et lui demande la rose qu'elle porte à son corsage. Winterset, furieux et jaloux, le fait provoquer en duel par un de ses amis, Beaucaire revient victorieux et ouvre le bal, la rose de Lady Mary à la boutonnière.


ACTE DEUXIÈME

Un jardin chez Bantison.

 

La fête bat son plein. Lady Mary et Beaucaire se font des aveux dans un duo qui demeure un des chefs-d'œuvre de la musique d'opérette. Winterset irrité vient alors révéler la supercherie à Lady Mary troublée par tant de fausseté, Effondrée, elle s'éloigne au bras de Winterset laissant son soupirant d'une heure qui reste calme et hautain.


ACTE TROISIEME

Une salle au Casino de Barth.

 

Beaucaire chante son espoir, tandis que Lady Mary se sent prête à se laisser fléchir : " Qu'est-ce qu'un nom, mais ce n'est rien qu'un nom ! "
Ils se retrouvent tendres et amoureux, mais tout s'oppose à leur union : les usages, la tradition, l'opinion de Winterset et de ses amis. Survient alors l'ambassadeur, de France qui salue Beaucaire avec respect, car le roi de France vient de rendre au barbier exilé ses titres de duc de Chartres et d'Orléans. Toutes les barrières qui séparaient les deux amoureux s'effondrent, Lady Mary deviendra duchesse d'Orléans et mieux encore, " pour le meilleur et pour le pire ", Madame Beaucaire.

 

 

 

André Messager 1853-1929 André Messager naît à Montluçon dans une famille aucunement mélomane. Les maristes lui inculquent quelques leçons de piano puis il reçoit des cours. Ruinés, ses parents lui obtiennent une bourse pour entrer à l’École Niedermeyer à seize ans. Il y étudie avec Gigout et Saint-Saëns. Il devient pour dix ans organiste à Saint-Sulpice. Pour améliorer l’ordinaire, il participe à des concours et remporte celui de la Société des auteurs et compositeurs pour une symphonie (1875) donnée par Colonne au Châtelet (1878). Il compose alors les cantates Prométhée enchaîné et Don Juan et Haydée. Il apprend la direction d’orchestre au cours d’un séjour à l’Eden-Théâtre de Bruxelles. À Paris, il passe aux orgues de Sainte-Marie-des-Batignolles (avec Claude Terrasse pour assistant, 1882) puis de Saint-Paul-Saint-Louis (1884). Il a besoin d’argent et devient chef et compositeur attitré du ballet des Folies Bergère. En 1880, André Messager achève et orchestre François-les-Bas-Bleus, opérette abandonnée à la moitié par un Firmin Bernicat mort tout jeune. C’est un succès (1883) suivi par La Fauvette du Temple (1885) ou le ballet Les Deux Pigeons pour l’Opéra (1886). Échec du Mari de la Reine (1889) mais succès à’Isoline, conte de fée lyrique (1888) et de La Basoche (1890, Opéra-Comique). Messager mène aussi une carrière de chef d’orchestre (wagnérien), débutant par la Walkyrie à Marseille (1892). Pour gagner plus d’argent, il bâcle des commandes. La comédie lyrique Madame Chrysanthème, l’opérette Miss Dollar ne fonctionnent pas. La musique de Messager est légère, limpide, cultivée - française. Fauré et Saint- Saëns y affleurent, un rien de Wagner aussi... Londres accueille alors les opéret- tistes français. André Messager y présente Mirette (1894) composée avec Miss Hope Temple qu’il épouse et dont il divorcera. Le meilleur de Messager vient avec les librettistes Vanloo et Duval : Les P’tites Michu (1897), Véronique (1898), Les Dragons de l’Impératrice (1905). De 1899 à 1904, Messager dirige la musique à l’Opéra-Comique où il crée Pelléas et Mélisande de son ami Debussy (1902). Il y crée la comédie lyrique Fortunio (1907). Il dirige l’orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire puis devient co-directeur de l’Opéra de Paris. En 1919, il crée en Angleterre Monsieur Beaucairc, sur une histoire à la française favorite outre-Manche (1925 à Paris). Le voici président de la Société des auteurs et compo¬siteurs (1923) et membre de l’Institut (1926). Il compose pendant huit ans encore La Petite Fonctionnaire (1921) et surtout L’Amour masqué (1923) avec Sacha Guitry et sa femme Yvonne Printemps, Passionnément (1926) et Coups de roulis (1928). Il meurt en laissant Sacha, opérette achevée par Marc Berthomieu (1933). André Messager a composé avec Gabriel Fauré la Messe des pêcheurs de Villerville. Familier de longue date du salon de Marguerite de Saint-Marceaux, il se prête de bonne grâce, en 1921, à accompagner toutes les danses (le shimmy et le tango) «avec un entrain qui enchante la jeunesse» (Journal,). D’après Le Guide raisonné de l’opérette ( Louis Oster – Jean Vermeil)

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