LEILA BEN SEDIRA

LEILA BEN SEDIRA

R271
6,67 €
1 CD / 19 TITRES / 1930 - 1935 / LEILA BEN SEDIRA CHANTE OFFENBACH, GOUNOD, DELIBES, MOZART... LES GRANDES VOIX

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Chante Offenbach, Gounod, Delibes, Mozart…
 
LEÏLA BEN SEDIRA
 
Jacques Offenbach -  Les Contes d’Hoffmann     1930
1 Les Oiseaux dans la Charmille                2’56

Charles Gounod – Mireille                                      1930
2 O légère hirondelles                                2’48’’
3 Trahir Vincent…                                        6’15’’
4 Heureux petit berger…                                   2’16’’

Charles Gounod – Roméo & Juliette                      1932
5 Je veux vivre dans ce rêve  …                    3’12’’

Léo Delibes – Lakmé                                               1930-1934
6 Pourquoi dans les grands bois…               2’50’’
7 Où va la jeune Hindoue… (air des clochettes)    7’00’’ 
8 Dans la forêt près de nous…                     3’00’’
9 Sous le ciel étoilé…                                     3’08’’

Amadeus Mozart – Les noces de Figaro               1930
10 Je ne sais quelle ardeur…                        3’13’’
11 Mon cœur soupire…                                3’50’’

Gioacchino Rossini – Le Barbier de Séville           1932
12 Rien ne peux changer mon âme…           6’02’’

Heinrich Proch
13 Deh ! torna mio bene moi tenere amor… 4’50’’

Victor Massé – Les noces de Jeannette                 1932
14 Au bord du chemin… (air du rossignol)   7’00’’

François Eprit Aubert – Manon Lescaut               1933
15 C’est l’histoire amoureuse…                   3’40’’
16 Léo Delibes – Les Filles de Cadix            2’55’   1933

André Messager – Fortunio                                               1935
17 La chanson de Fortunio…                       2’15’’

Reynaldo Hahn – O mon bel inconnu                   1933
18 O mon bel inconnu…                               3’05’’

F. Ellis / Fietter                                                        1932
19 Mimi Broadway…                                              3’15’’
 
1 à 13 -15-16 : Orchestre Maurice Frigara
14-20 : Orchestre Raoul Labis
17 : Orchestre Paul Devred
18 : Orchestre Victor Alix


« Plus que vivante, heureuse»
Louise Labé (citée par Leïla Ben Sédira)
Leïla Ben Sedira, aux origines arabe-français-italien-alsacien, naquit à Alger en 1902. Son grand père, Belkacem Ben Sédira (Sédira signifiant cerisier sauvage en arabe), séduit par la civilisation française, professait à la faculté. On lui doit une grammaire franco-arabe qui fit autorité et la création des premières écoles franco-kabyles... C'est dans une ambiance aux multiples influences que Leïla va grandir. Loin de s'affronter, elles se mêleront en elle avec une rare harmonie, une quintessence qui feront tout son charme, sa spécificité...
« Leïla Ben Sédira ! Ne dirait-on pas le nom de quelque subtil personnage des Mille et une nuits ? Aucun doute n'est plus permis lorsqu'on entend cette voix pure et quasi aérienne. Celle-ci ne peut appartenir qu'à un être de féérie ou de légende», écrit Jean-André Messager. Le compliment ne pouvait que la ravir ! parents, lui donne ses premières leçons de piano. Elle n'a pas dix ans lorsqu'elle se produit en soliste ! Sa voie semble toute tracée. Consciente des étapes à franchir et avec l'esprit perfectionniste qui sera le leitmotiv de toute sa vie, elle gagne Paris et le Conservatoire National. Elle est admise (à 17 ans) dans la classe de Lazare Levy, passage obligé pour plusieurs générations de pianistes célèbres. Là, elle travaille avec une obstination et une ferveur qui lui valent l'amitié du maître.
Au terme d'un cours, par amusement, elle lui chante un air de Caccini, «Amarilli» : « Quand on a la voix que vous avez, ma petite, ce n'est pas le piano que l'on apprend mais le chant », s'écrie-t-il. Surprise et attristée, elle attendra plusieurs années pour mettre le conseil en pratique. Sa voix naturelle, facile et maîtrisée, nécessite, contrairement au piano, peu de travail... Cela l'effraie et elle sollicite une cantatrice qu'elle admire tout particulièrement, Claire Croiza : « Mais je n'ai rien à vous apprendre, s'entend-elle dire, vous êtes prête ». Confortée, elle auditionne en septembre 1928 devant Louis Masson, co-directeur, avec Georges Ricou, de l'Opéra-Comique. L'engagement est immédiat (à compter du Ier octobre 1928), pour quatre années. Elle patientera jusqu'au 4 avril 1929 pour débuter sur scène, de façon triomphale, dans Olympia des Contes d'Hoffmann. Dans l'attente, elle répète, outre Olympia, Lakmé, Barberine et même Micaëla et Louise, rôles qu'elle jugera trop lourds pour ses moyens et qu'elle n'abordera pas. En ces lieux, elle ne peut qu'évoquer son premier et grandiose souvenir lyrique: Felia Litvinne en Alceste de Glück lors de la reprise de 1914. Elle la situera au pinacle avec le mezzo Ebe Stignani, entendue bien plus tard dans Azucena au Théâtre des Champs-Elysées (mai 1947). Après Barberine des Noces de Figaro f 13 juin 1929) auprès de Roger Bourdin et d'Yvonne Brothier, elle aborde son rôle fétiche, qui la consacrera comme la grande vedette maison, Lakmé (26 janvier 1930). Tout naturellement, elle en sera l'interprète rêvée pour la 1000ème, le 13 mai 1931, avec Germaine Cernay en Mallika. Son succès public et critique est considérable. Maurice Emmanuel disait d'ailleurs retrouver dans sa voix féérique le souvenir de la créatrice de Lakmé, Marie Van Zandt.
Elle participe aussi à la reprise de «Masques et Bergamasques» de Gabriel Fauré en 1930 …
Toutes les scènes de province l'acclament et ses nombreux disques emportent l'adhésion. A Monte Carlo, Raoul Gunsbourg lui offre Laoula de l'Etoile de Chabrier pour la création in-loco de l'ouvrage (décembre 1933), puis Chérubin. Au Caire, elle ajoute Leïla des Pêcheurs de Perles à son répertoire et Mireille (création en Egypte-février 1934).
La seconde guerre mondiale marquera l'arrêt de ses représentations scéniques... Et surtout, trop passionnée pour la musique vocale elle ne se satisfait pas, malgré ses succès, d'un répertoire somme toute limité... Qui plus est, elle ne pourra concrétiser son souhait le plus cher: incarner la Mélisande de Debussy. Certes, elle sera Yniold, tant pour l'enregistrement mythique et inégalé de Roger Desormière réalisé en 1941, auprès du couple Jacques Jansen - Irène Joachim, qu'au concert, avec les mêmes interprètes (ou avec la divine Elen Dosia, remplaçant Irène Joachim).
Jean-Louis Barrault poursuivait ce même combat à la Comédie Française. Le 18 avril 1944, les débuts de Raimu salle Richelieu dans Le Bourgeois Gentilhomme connaissent un retentissement immense, avec le concours de l'élite de la troupe et de l'orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire, sous la baguette de Jacques Chailley. Leïla Ben Sédira et Paul Derenne, y perpétuent «la musique», Serge Lifar et Janine Charrat «la danse»...
La part la plus importante de sa carrière, qui se poursuivra jusqu'à la fin des années 50, sera cependant réservée au concert: oeuvres vocales et sacrées, cantates, mélodies... Son activité en ce domaine est intense en France comme à l'étranger (Italie, Suisse, Grande-Bretagne, Suède,...), avec les meilleurs orchestres et les solistes les plus prestigieux Jean Doyen, Pierre Jamet et son quintette instrumental…
Sa curiosité est immense, son répertoire touche toutes les écoles européennes et couvre cinq siècles de musique, Ses émissions à la radio lui assurent, pour leur part, une large diffusion. Elle travaille aussi avec et pour les compositeurs du XX6™ siècle : Albert Roussel pour ses mélodies. Manuel de Falla lui confie sa Psyché, Arthur Honegger l'accompagne pour la première audition de Céline en mai 1943, Henri Sauguet lui dédie son Madrigal, Pierre Capdevielle ses «Amours de Pierre de Ronsard», Jean-Michel Damase ses Cinq poèmes chinois,...
Dès 1936, elle rejoint Claude Crussard et son ensemble orchestral «Ars Rediviva» qui, dans la lignée des recherches effectuées par Nadia Boulanger, redécouvre toute la musique ancienne. Sur les 300 œuvres ressuscitées par Claude Crussard (écoles françaises et étrangères des XVIIèmeet XVIIIème siècles), plusieurs font l'objet d'enregistrements avec Leïla Ben Sédira : cantates de Scarlatti, madrigaux et airs de Monteverdi, ariettes,... Elles suffisent à démontrer l'importance du travail de ces musiciennes et constituent un jalon essentiel dans la-redécouverte de ce passé musical qu’elles firent revivre (Ars Rediviva, dans sa presque totalité, disparaîtra lors d'une catastrophe aérienne en février 1947. Leïla BenSédira, souffrante et restée à Paris, sera épargnée).
Notons que Leïla Ben Sédira avait en 1936 remporté le Grand Prix du Disque, pour ses duos avec Pierre Bernac (El Desdichado de Camille Saint-Saéns, la Nuit de Chausson, avec Jean Doyen au piano). Elle consacrera la dernière période de sa vie à l'enseignement et cultivera l'amitié comme elle savait si bien le faire (Manuel Rosenthal, François-Régis Bastide, Marguerite Taos-Amrouche, et tant d'autres...). Elle meurt à Paris le 1 e'juin 1982 et repose depuis lors au petit cimetière de Saint Nom la Bretèche.
Leïla Ben Sédira possédait indéniablement la voix de soprano colorature la plus pure et la plus exemplaire de son temps. Dotée d'une technique aguerrie, d'une virtuosité inouïe strictement appliquée au service de la musique, elle se démarquait de ses consœurs par une diction précise, exempte de toute préciosité, un raffinement et une musicalité sans faille, une intelligence esthétique dénuée de toute ostentation...
 
Plus que vivante, heureuse» Louise Labé (citée par Leïla Ben Sédira) Leïla Ben Sedira, naquit à Alger en 1902. Son grand père, Belkacem Ben Sédira (Sédira signifiant cerisier sauvage en arabe), séduit par la civilisation française, professait à la faculté. On lui doit une grammaire franco-arabe qui fit autorité et la création des premières écoles franco-kabyles... C'est dans une ambiance aux multiples influences que Leïla va grandir. Loin de s'affronter, elles se mêleront en elle avec une rare harmonie, une quintessence qui feront tout son charme, sa spécificité... « Leïla Ben Sédira ! Ne dirait-on pas le nom de quelque subtil personnage des Mille et une nuits ? Aucun doute n'est plus permis lorsqu'on entend cette voix pure et quasi aérienne. Celle-ci ne peut appartenir qu'à un être de féérie ou de légende», écrit Jean-André Messager. Le compliment ne pouvait que la ravir ! Sa jeunesse est placée sous le signe de la musique. Camille Saint-Saens, séjournant fréquemment à Alger et hôte habituel de ses parents, lui donne ses premières leçons de piano. Elle n'a pas dix ans lorsqu'elle se produit en soliste ! Sa voie semble toute tracée. Consciente des étapes à franchir et avec l'esprit perfectionniste qui sera le leitmotiv de toute sa vie, elle gagne Paris et le Conservatoire National. Elle est admise (à 17 ans) dans la classe de Lazare Levy, passage obligé pour plusieurs générations de pianistes célèbres. Là, elle travaille avec une obstination et une ferveur qui lui valent l'amitié du maître. Au terme d'un cours, par amusement, elle lui chante un air de Caccini, «Amarilli» : « Quand on a la voix que vous avez, ma petite, ce n'est pas le piano que l'on apprend mais le chant », s'écrie-t-il. Surprise et attristée, elle attendra plusieurs années pour mettre le conseil en pratique. Sa voix naturelle, facile et maîtrisée, nécéssite, contrairement au piano, peu de travail... Celà l'effraie et elle sollicite une cantatrice qu'elle admire tout particulièrement, Claire Croiza : « Mais je n'ai rien à vous apprendre, s'entend-elle dire, vous êtes prête ». Confortée, elle auditionne en septembre 1928 devant Louis Masson, co-directeur, avec Georges Ricou, de l'Opéra-Comique. L'engagement est immédiat (à compter du Ier octobre 1928), pour quatre années. Elle patientera jusqu'au 4 avril 1929 pour débuter sur scène, de façon triomphale, dans Olympia des Contes d'Hoffmann. Dans l'attente, elle répète, outre Olympia, Lakmé, Barberine et même Micaëla et Louise, rôles qu'elle jugera trop lourds pour ses moyens et qu'elle n'abordera pas. En ces lieux, elle ne peut qu'évoquer son premier et grandiose souvenir lyrique: Felia Litvinne en Alceste de Glück lors de la reprise de 1914. Elle la situera au pinacle avec le mezzo Ebe Stignani, entendue bien plus tard dans Azucena au Théâtre des Champs-Elysées (mai 1947). Après Barberine des Noces de Figaro f 13 juin 1929) auprès de Roger Bourdin et d'Yvonne Brothier, elle aborde son rôle fétiche, qui la consacrera comme la grande vedette maison, Lakmé (26 janvier 1930). Tout naturellement, elle en sera l'interprète rêvée pour la 1000ème, le 13 mai 1931, avec Germaine Cernay en Mallika. Son succès public et critique est considérable. Maurice Emmanuel disait d'ailleurs retrouver dans sa voix féérique le souvenir de la créatrice de Lakmé, Marie Van Zandt. Elle participe aussi à la reprise de «Masques et Bergamasques» de Gabriel Fauré en 1930 et à la création du Cantegrit. Une grave crise interne entraîne la démission, l'année suivante, de l'équipe de direction. Un désaccord général sur la politique artistique du successeur, P. B. Gheusi, est la cause d'une hémorragie irrémédiable de la troupe. L'Opéra- Comique ne s'en remettra pas et passera, dès juillet 1936 sous la tutelle de Jacques Rouche et de l'Opéra. Gheusi propose à Leïla Ben Sédira Butterfly ! Elle préfère se retirer définitivement, au terme de 104 représentations. Toutes les scènes de province l'acclament et ses nombreux disques emportent l'adhésion. AMonte Carlo, Raoul Gunsbourg lui offre Laoula de l'Etoile de Chabrier pour la création in-loco de l'ouvrage (décembre 1933), puis Chérubin. Au Caire, elle ajoute Leïla des Pêcheurs de Perles à son répertoire et Mireille (création en Egypte-février 1934). La seconde guerre mondiale marquera l'arrêt de ses représentations scéniques... Et surtout, trop passionnée pour la musique vocale elle ne se satisfait pas, malgré ses succès, d'un répertoire somme toute limité... Qui plus est, elle ne pourra concrétiser son souhait le plus cher: incarner la Mélisande de Debussy. Certes, elle sera Yniold, tant pour l'enregistrement mythique et inégalé de Roger Desormière réalisé en 1941, auprès du couple Jacques Jansen - Irène Joachim, qu'au concert, avec les mêmes interprètes (ou avec la divine Elen Dosia, remplaçant Irène Joachim). Jean-Louis Barrault poursuivait ce même combat à la Comédie Française. Le 18 avril 1944, les débuts de Raimu salle Richelieu dans Le Bourgeois Gentilhomme connaissent un retentissement immense, avec le concours de l'élite de la troupe et de l'orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire, sous la baguette de Jacques Chailley. Leïla Ben Sédira et Paul Derenne, y perpétuent «la musique», Serge Lifar et Janine Charrat «la danse»... La part la plus importante de sa carrière, qui se poursuivra jusqu'à la fin des années 50, sera cependant réservée au concert: œuvres vocales et sacrées, cantates, mélodies... Son activité en ce domaine est intense en France comme à l'étranger (Italie, Suisse, Grande-Bretagne, Suède,...), avec les meilleurs orchestres et les solistes les plus prestigieux Jean Doyen, Pierre Jamet et son quintette instrumental, Marguerite Roesgen-Champion, ou Maurice Ohana et Massimo Bogianckino. Sa curiosité est immense, son répertoire touche toutes les écoles européennes et couvre cinq siècles de musique, Ses émissions à la radio lui assurent, pour leur part, une large diffusion. Elle travaille aussi avec et pour les compositeurs du XX6™ siècle : Albert Roussel pour ses mélodies. Manuel de Falla lui confie sa Psyché, Arthur Honegger l'accompagne pour la première audition de Céline en mai 1943, Henri Sauguet lui dédie son Madrigal, Pierre Capdevielle ses «Amours de Pierre de Ronsard», Jean-Michel Damase ses Cinq poèmes chinois,... Dès 1936, elle rejoint Claude Crussard et son ensemble orchestral «Ars Rediviva» qui, dans la lignée des recherches effectuées par Nadia Boulanger, redécouvre toute la musique ancienne. Sur les 300 oeuvres ressuscitées par Claude Crussard (écoles françaises et étrangères des XVIIème et XVIIIème siècles), plusieurs font l'objet d'enregistrements avec Leïla Ben Sédira : cantates de Scarlatti, madrigaux et airs de Monteverdi, ariettes,... Elles suffisent à démontrer l'importance du travail de ces musiciennes et constituent un jalon essentiel dans la-redécouverte de ce passé musical qu elles firent si ardamment revivre (Ars Rediviva, dans sa presque totalité, disparaîtra lors d'une catastrophe aérienne en février 1947. Leïla BenSédira, souffrante et restée à Paris, sera épargnée). Notons que Leïla Ben Sédira avait en 1936 remporté le Grand Prix du Disque, pour ses duos avec Pierre Bernac (El Desdichado de Camille Saint-Saéns, la Nuit de Chausson, avec Jean Doyen au piano). Elle consacrera la dernière période de sa vie à l'enseignement et cultivera l'amitié comme elle savait si bien le faire (Manuel Rosenthal, François-Régis Bastide, Marguerite Taos-Amrouche, et tant d'autres...). Elle meurt à Paris le 1 e'juin 1982 et repose depuis lors au petit cimetière de Saint Nom la Bretèche. Leïla Ben Sédira possédait indéniablement la voix de soprano colorature la plus pure et la plus exemplaire de son temps. Dotée d'une technique aguerrie, d'une virtuosité inouïe strictement appliquée au service de la musique, elle se démarquait de ses consœurs par une diction précise, exempte de toute préciosité, un raffinement et une musicalité sans faille, une intelligence esthétique dénuée de toute ostentation...

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