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MISTINGUETT / ANTHOLOGIE
987040
8,33 €
3 CD / 73 TITRES / TOUS LES SUCCÈS DE LA REINE DU MUSIC-HALL / COLLECTION ROUGE & NOIR
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SI VOUS VOULEZ ÉCOUTER OU TÉLÉCHARGER UN OU PLUSIEURS TITRES ALLEZ EN BAS DE PAGE CD 1 1932-1945 1 Pour être heureux chanter 2’01’’ 1936 Du film RigolbochePierre Bayle – Casimir Oberfeld / Léopold de Lima 2 Mon Homme 3’07’’ 1938 Jacques Charles – Albert Willemetz / Maurice Yvain 3 Gosse de Paris 3’14’’ 1930 Léopold de Lima - René Sylviano / Henri Varna – L. Gatt 4 Oui je suis de Paris 2’57 1936 Pierre Bayle – Léopold de Lima / Casimir Oberfeld 5 Titine 3’45’’ 1942 Léopold de Lima / René Sylviano 6 Pot pourri sur les airs de la Miss 3’10’’ 1936 Pierre Bayle – Henri Dumont 7 Je cherche un millionnaire 3’00’’ 1938 Avec Léo KokLéopold de Lima- Marc-Cab / Nacio Herb Brown – 8 La tour Eiffel est toujours là 2’40’’ 1942 François Llenas / Marc Lanjean 9 Sur le boulevard des italiens 6’07’’ 1933 Jean Leseyeux / Olivier Metra 10 C’est une valse musette 2’54’’ 1931 CHLéopold de Lima / Marcel Learsi 11 Dans les bouges de la nuit 2’51’’ 1931 Léo Lelièvre – Léopold de Lima / Henri Varna - Bixio 12 Si tu vas sur le port 2’50’’ 1938 Léo Lelièvre / Léopold de Lima / Kok 13 Tu m’aimes dis chéri 3’04’’ 1938 Léo Lelièvre – Léopold de Lima / Kok 14 Garde moi 2’49’’ 1931 130Léo Lelièvre – Léopold de lima– Henri Varna / Maurice Yvain 15 Fleur de Paris 3’11’’ 1942 130Lucien Boyer / René Sylviano 16 Mon gangster 2’42’’ 1938 Pierre Bayle – Maurice Cambier / Léopold de Lima – Marc-Cab 17 Valencia 2’46’’ 1935 Lucien Boyer – Jacques Charles / José PadillaDe la revue Mistinguett 18 Sous les becs de gaz 2’40’’ 1938 Pierre Bayle – Léopold de Lima / Lucien Pipon 19 Je vous ai reconnu 3‘10’’ 1938 Léopold de Lima / Léo Lelièvre fils – Casimir Oberfeld 20 Toute petite 3’10’’ 1938 A Decaye / E Deloire 21 Je n’ai pas le temps 2’50’’ 1930 Léopold de Lima – André Hornez / Butler – Wallace 22 Juliette 2’56’’ 1938 130 Pierre Bayle – Léopold de de Lima/ Goehr 23 Au fond de tes yeux 3’15’’ 1933 Pierre Bayle – Léopold de Lima / P Fontaine – Casimir Oberfeld 24 Dans l’escalier (à travers les barreaux) 3’28’’ 1931 Léo Lelièvre – Léopold de Lima / Maurice Yvain – Henri Varna CD 2 1928 -1931 1 C’est vrai 2’45’’ 1933 Casimir Oberfeld / Albert Willemetz 2 La petite femme de Paris 2’35’’ 1930 Pearly – Léopold de Lima / Fenstad 3 Qu’est-ce que j’ai donc ? 2’55’’ 1929 Forester – Léopold de Lima / Henri varna 4 On m‘suit 2’16’’ 1928 Léo Lelièvre fils / José Padilla 5 J’ai des touches 2’46’’ 1931 Henri Varna / René Sylviano 6 Prenez mes fleurettes 3’09’’ 1931 Henri Varna / René Sylviano 7 Le Moineau de paris 3’16’’ 1930 Léo Lelièvre – J Padilla / Léopold de Lima 8 C’est moi Mélie 2’59’’ 1930 Gramoir - Emile Carrara / Léopold de Lima 9 La rumba d’amour 3’12’’ 1931 Henri Varna / Léo Lélièvre fils 10 Un Tango dans tes bras 2’46’’ 1929 Gekyll / Léo Lelièvre – Henri Varna 11 Paname n’est pas Paris 2’27’’ 1928 Fred Mélé – Waltham / Mistinguett – Pic 12 Parisette 2’40’’ 1928 Walter / Walter 13 Je chante dans mon bain 2’58’’ 1930 Helly – Magidson / Washington 14 Mon Homme est parti 3’05’’ 1929 Mac Cab – Bay / Léopold de Lima – Masson 15 Les Barbus 2’56’’ 1930 Léo Lelièvre – Pearly /Pierre Chagnon 16 Le tambour major 3’03’’ 1931 Léo Lelièvre / Léopold de Lima / Don Ellis 17 Viens 3’06’’ 1931 Léopold de Lima / Spolianski 18 C’est un petit rien 2’35 1928 Mistinguett – Rose / Rubin – Topras 19 Oui 2’50’’ 1929 Mahieux / Grey 20 Rita 2’22’’ 1929 Mahieux –Grigaut / Léo Lelièvre – Henri Varna 21 Pardon Mam’zelle 2’08’’ 1931 Albert Willemetz / Charles - Borel Clerc 22 I’m on my way home 2’42’’ 1929 Irvin Berlin / Irvin Berlin 23 Julie, c’est Julie 2’56’’ 1928 J. Padilla – H. Bataille / Mistinguett 24 Nuits de Paris 2’25’’ 1931 Léopold de Lima – Léo lelièvre / M de Gredos – M Varna 25 Je cherche une petite place 2’46’’ 1930 Léo Lelièvre / René Sylviano CD3 1920 – 1927 1 Ça c’est Paris 2’32’’ 1927 José Padilla / José Padilla 2 La java de Doudoune 2’58’’ 1928 José Padilla / Mistinguett 3 Mitsou (c’est une gosse de Paris) 2’31’’ 1928 Craven 4 Tout ça c’est pour vous 2’45’’ 1928 José Padilla / Mistinguett 5 En douce 3’39’’ 1922 Albert Willemetz / Maurice Yvain 6 Chéri je t’aime 2’36’’ 1927 124Jean Boyer – Léo Lelièvre / Lilian Rosedale Godman 7 C’est chic les longs pantalons 2’37’’ 1926 Fred Mélé – Craven / Jacques Charles – Fred Pearly 8 Marie 2’59’’ 1926 Fred Mélé / Tom Waltham 9 J’suis nature 3’01’’ 1926 Léo Lelièvre fils – Gérard Arnould / Jean Boyer 10 Il m’a vu nue 3’19’’ 1927 Pierre Chagnon / Fred Pearly 11 Depuis que j’ai fait couper mes cheveux 2’34’’ 1926 Jacques Charles / Fred Pearly 12 Oui… Non 2’29’’ 1922 Maurice Yvain / Maurice Yvain 13 Dorothy 2’36’’ 1927 B. G. De Sylva / B. G. De Sylva 14 Qui ? Who ? 2’48’’ 1927 Jerome Kern / Jerome Kern 15 Charlotte 2’54’’ 1927 Walter Kollo / Walter Kollo 16 La belote 2’43’’ 1924 Albert Willemetz – Carpentier / Maurice YvainDe la revue Bonjour Paris 17 Le gri-gri d’amour 2’25’’ 1922 Maurice Yvain - Albert Willemetz / Gérard Arnould 18 Ils n’ont pas ça 2’35’’ 1920 Albert Willemetz / Charles Borel Clerc 19 Le fado 2’25’’ 1925 Jean Boyer / Jacques Charles – José Padilla 20 J’en ai marre 3’24 ‘’ 1922 Albert Willemetz – Arnould / Maurice YvainDe la revue Paris en l’air 21 La Java 2’36’’ 1922 Albert Willemetz – Charles / Maurice Yvain 22 Les Chanteurs de cours 3’16’’ 1924 Henri Christiné / Henri Christiné 23 Susie 3’00’’ 1926 B.G. De Sylva / B. G. De Sylva 24 Une femme qui passe 2’30’’ 1920 Albert Willemetz – Jacques Charles / Maurice Yvain MISTINGUETTDécrétée «propriété nationale», par Colette, Mistinguett reste, sans nul doute, l'artiste française la plus célèbre de son temps, avec Sarah Bernhardt. Les deux femmes furent, d'ailleurs, largement contemporaines, puisque la grande tragédienne (née en 1844), a un peu moins de trente ans, lorsque la future Mistinguett naît, le 5 avril 1873, et que cette dernière aura tout juste cinquante ans, lors de la disparition de la créatrice de L'aiglon, le 26 mars 1923. Chacune, à sa manière, a dominé son art et son époque, sans rivalité possible, pendant plusieurs décennies, suscitant d'égale manière, la vénération du public populaire et l'admiration des critiques les plus blasés. L'une et l'autre allant, de surcroît, chercher la consécration internationale, aux Etats-Unis, à l'occasion de tournées mémorables et mouvementées, faisant figure d'événements. De son vrai nom Jeanne Bourgeois, Mistinguett voit le jour à Enghien-les-Bains, dans une famille de petits commerçants qui, très tôt, rêvent pour leur fille d'un avenir plus brillant. Aussi reçoit-elle, dès son plus jeune âge, une éducation artistique soignée, où les cours de violons alternent avec les cours de chant, de danse et de comédie. Une formation classique et complète, qui lui servira énormément par la suite, mais qui, pour l'instant, l'ennuie terriblement. Car la jeune fille ne rêve que de strass et de paillettes; si bien que c'est vers les revues à grand spectacle qu'elle cherchera ses premiers engagements, à partir de 1895 : année où elle débute au Trianon-Concert, dans Max, ah c'que t'es rigolo! Deux ans plus tard, elle entre à l'Eldorado, où elle restera dix saisons (de 1897 à 1907), franchissant toutes les étapes du métier et en apprenant toutes les ficelles, ainsi qu'elle l'écrira dans ses mémoires : «Entrée comme gigolette, j'en sors prête à être vedette». Encore que le terme de «vedette» semble bien faible pour évoquer la quasi-idolâtrie dont «La Miss» fera l'objet. Apparaissant en scène couverte de plus de cent cinquante mille francs de costume, de plumes et de bijoux, à une époque où la dernière née des Citroën coûte un peu moins de quatre mille francs, et faisant assurer ses jambes pour la somme astronomique de cinq cent mille francs, soit le prix d'un hôtel particulier aux Champs-Elysées, elle n'en est pas moins adulée par le public le plus populaire, qui la reconnaît comme l'une des siennes, malgré ses origines plutôt bourgeoises. Mieux, elle incarne comme nulle autre (aux Etats-Unis, surtout), l'idéal que le monde entier se fait alors de la «Parisienne».Un mélange subtil de gouaille faubourienne et de classe, de liberté de ton et d'attitude, de beauté, d'élégance et de sensualité, relevées d'un rien de vulgarité, pour le piment. Equilibre complexe et fascinant, que l'on retrouvera, quelques années plus tard, avec autant de bonheur, dans le personnage d'Arletty. S'il fallait chercher un équivalent masculin au personnage de Mistinguett, ce serait, à l'évidence, du côté de Maurice Chevalier, dont elle lancera la carrière, à partir de 1912, et avec lequel elle vivra une grande passion amoureuse, spectaculaire et tumultueuse, qui, pendant une dizaine d'années,fera couler beaucoup d'encre et de larmes. N'abandonnant la scène qu'en 1951, à la suite d'une crise cardiaque, qui la contraindra au repos définitif, Mistinguett s'éteindra à Bougival, le 5 janvier 1956, sans que son succès ait jamais faibli.Marc Robine