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MAXIME LE FORESTIER / NÉ QUELQUE PART / ALBUM DE LEGENDE EN PROMOTION
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MAXIME LE FORESTIER / NÉ QUELQUE PART
Sortant d'une longue traversée du désert, Maxime, barbe rasée, revient au premier plan avec la chanson “Né quelque part” et ses chœurs africains. Citant son maître Brassens (cf. “La Ballade des gens qui sont nés quelque part”) à qui il dédie une autre chanson (“La Visite”), cet hymne à la tolérance vient en pleine période SOS Racisme remettre en selle un artiste essentiel des années 70.C'est grâce à Né quelque part, titre qui a donné son nom à cet album, et à Ambalaba, chanson aux rythmes africains, que la carrière de Maxime Le Forestier a été relancée, après près de huit années de traversée du désert. Né quelque part, hymne à la tolérance, vient, en pleine période SOS Racisme, remettre en selle un artiste essentiel des années 70. Il était temps. Maxime Le Forestier nous offre un dixième album délicat, fécond et généreux. et plein de chaleur, de spontanéité et de mélodies métissées.
Né quelque part
Les deux mains prises
Une cousine
Si je te perds
La visite
Frisson d'Avril
Les mots et les gestes
Ambalaba
Les nuits douces
Cool heure
Maxime Le Forestier, de son vrai nom Bruno Le Forestier, né le 10 février 1949 à Paris, est un auteur-compositeur-interprète français.
Sa popularité naît en 1972, avec des chansons comme Fontenay-aux-Roses, Parachutiste, San Francisco ou Mon frère, comprises dans son premier album studio, Mon frère. Vendu à plus d'un million d’exemplaires, il devient dès lors la « bande-son de toute une génération »
Bruno Le Forestier naît à Paris le 10 février 1949, boulevard Pereire. Il a deux sœurs ainées : Anne née en 1943, et Catherine née en 1946.
Son père est britannique d’origine normande ; sa mère, Geneviève (dite Lili) (1917-2010) est française, elle a vécu un certain temps en Angleterre où elle a été traductrice pour des chaînes britanniques de télévision ; musicienne, elle a donné à ses enfants le goût de la musique, notamment du violon.
La famille vit à Neuilly-sur-Seine, les parents divorcent en 1963.
Bruno Le Forestier fait ses études secondaires au lycée Condorcet, mais ne dépasse pas le stade de la classe de première, renvoyé du lycée en 1965 pour indiscipline.
Au cours des années 1960, il forme le duo Cat & Maxim avec sa sœur Catherine, empruntant quelques chansons à Georges Moustaki, avant même que ce dernier ne les chante lui-même (Le facteur, La ballade de nulle part). Serge Reggiani interprète en 1968 une de ses compositions : Ballade pour un traître. C'est durant cette période qu'il adopte le prénom de Maxime. En 1969, il sort deux 45 tours en solo sous le label Festival.
En 1969, il fait son service militaire dans les troupes aéroportées, au 13e Régiment de dragons parachutiste de Dieuze. Mais il se fait porter malade avant son premier saut, et son esprit indiscipliné, son caractère rebelle l'empêchent de s'adapter à l'esprit de corps de son régiment. Il en fait tant à rebours qu'il est d'abord interné à l'infirmerie, avant que le régiment se débarrasse de lui en l'envoyant achever son service dans un bureau à Paris. Ce passage dans les troupes aéroportées lui inspirera la chanson antimilitariste Parachutiste.
En 1972, son premier album sort chez Polydor avec les titres : San Francisco, Mon frère, La Rouille, avec plusieurs titres écrits par Jean-Pierre Lemaire, alias Jean-Pierre Kernoa : Éducation sentimentale, La Rouille, Mourir pour une nuit, Fontenay-aux-roses, et un titre coécrit avec Catherine Le Forestier, Comme un arbre dans la ville. Le succès est énorme.
En octobre 1972, il fait la première partie, à Bobino de son idole Georges Brassens. Révolté par le prix de ses places de concerts qu'il juge trop élevé, il impose des places à 10 F. En 1973, il profite d'une prestation à l'Olympia pour enregistrer un album en public. En 1974, il compose le générique de la série d'animation jeunesse Le Roman de Renart. En 1975, il est coauteur et compositeur, avec Colette Magny et la chanteuse Mara, d'Un peuple crève, album en solidarité avec les victimes de la dictature militaire au Chili. La même année, sur son album Saltimbanque, il enregistre la chanson La Vie d'un homme pour défendre Pierre Goldman.
Le 10 septembre 1975, une quarantaine de jeunes gens du Comité de soutien à l'armée, une émanation du Parti des forces nouvelles d'inspiration néofasciste, ayant à leur tête Joël Dupuy de Méry, font irruption dans les studios d'Europe 1 et interrompent le programme consacré à Maxime Le Forestier2,3.
En 1976, il écrit et compose la musique et la chanson générique du film L'Amour en herbe.
En 1979, il inaugure le premier d'une série d'albums de reprises de Brassens, enregistré en public. En 1980, il entame une tournée dans toute la France avec Graeme Allwright, dont sa sœur, Catherine Le Forestier, assure la première partie sous le nom d'« Aziza ». Les bénéfices de cette tournée vont à l'association « Partage » pour les enfants du Tiers-Monde. Le concert au Palais des Sports de Paris donne lieu à la publication d'un double album sur lequel jouent Marcel Azzola et le groupe malgache qui travaillait avec Graeme Allwright à l'époque. Outre leur répertoire respectif, ils interprètent Georges Brassens. Pour la chanteuse Anne Sylvestre, il compose la musique de la chanson Le petit caillou des rêves.
Après quelques années de traversée du désert durant lesquelles il compose pour Julien Clerc, après l'accueil mitigé de ses précédents albums, il obtient un nouveau succès en 1987, avec Né Quelque part, suivi par l'album incluant ce dernier titre ainsi qu'une reprise qu'il popularise : Ambalaba, une chanson du ségatier (joueur, chanteur de séga) mauricien Claudio Veeraragoo. Il sort d'autres albums en 1991 (avec notamment Bille de Verre), 1995 (album Passer ma route) la chanson est programmée tous les jours à la radio avec un énorme succès et sera primée aux victoires de la musique. L'Album inclut une nouvelle version de La petite fugue, Raymonde, Chienne d'idée) et enfin l'Écho des étoiles en 2000 (avec L'homme au bouquet de fleurs, dont l'idée est venue de Pierre Palmade à l'issue d'un coup de téléphone involontaire). Il s'engage pour des causes caritatives (Partage, les Enfoirés, Sol En Si) dès les années 1990. Il écrit et compose les chansons du spectacle musical Spartacus le gladiateur, mis en scène par Élie Chouraqui au Palais des Sports de Paris à l'automne 2004.
Maxime Le Forestier sort un nouvel album intitulé Restons amants au printemps 2008. Il en écrit l'intégralité des paroles, dont deux mises en musique par Julien Clerc, qui avait fait de son texte Double Enfance un grand succès deux ans auparavant. La tournée qui en découle est une réussite, avec un périple de presque deux ans sur les routes. Un enregistrement public reprenant l'intégralité du tour de chant sort le 1er juin 2009 sous le titre Casino de printemps. Y figurent ses plus grands succès, la plupart des titres de son dernier album et quelques reprises de succès écrits pour d'autres (Julien Clerc et Gérald de Palmas). À cela s'ajoutent des chansons de Georges Brassens et un hommage à Serge Reggiani avec Histoire grise, une chanson qui lui était destinée à l'aube de sa mort.
En 2011, il rencontre Céline Dion et lui écrit les paroles de la chanson Moi quand je pleure, qui sortira en 2012 sur l'album Sans Attendre, écoulé à 1,5 million d'exemplaires.
Le 14 février 2020, Maxime Le Forestier obtient une Victoire de la musique d'honneur pour l'ensemble de sa carrière.
En 2022, il quitte le label Polydor, après 50 ans de contrat, et rejoint Tôt ou tard.
Maxime Le Forestier se passionne pour l'équitation depuis l'âge de seize ans. Il apprend la basse école dans un club de la région parisienne tenu par un disciple de Nuno Oliveira, qui l'envoie ensuite se perfectionner chez le maître au Portugal. Il s'y rend pendant deux mois et demi en 1972. Oliveira ne lui fait payer qu'une leçon sur quatre « parce qu'il est musicien et possède déjà le sens du rythme, l'un des secrets de l'équitation ». Le chanteur considère Oliveira comme le meilleur écuyer du siècle, et comme l'un des personnages qui l'ont changé et fait évoluer dans sa vie : de son propre avis, les leçons d'équitation avec Oliveira lui ont été « infiniment plus utiles pour la scène que les cours de théâtre et de mime ». Nuno Oliveira a notamment repris en main son cheval Faris, pour lui enseigner le galop à faux. Maxime Le Forestier a vécu ses leçons comme une quête du centaure, pour ne plus réfléchir et rendre les gestes instinctifs. Il cite notamment, durant l'enseignement de Nuno Oliveira, la phrase « Par la pensée, passez au trot ».
En 1981, il est co-solidaire de la publication Avis de recherche consacrée au soutien des appelés insoumis au service militaire.
Proche du Parti Socialiste, il signe, avec Juliette Gréco, Pierre Arditi et Michel Piccoli une lettre ouverte, le 4 mai 2009, à l'attention de Martine Aubry, première secrétaire du Parti Socialiste, appelant les députés socialistes à adopter la loi Hadopi. Dans l'émission de Marc-Olivier Fogiel du 5 mai 2009, sur Europe 1, Maxime Le Forestier ira jusqu'à dire que ceux qui ne s'opposent pas au piratage sont des pétainistes. Certains pensent que ses prises de parole publiques ont parfois été maladroites ou qu'il a été mal compris. D'autres le voient comme un exemple d'artiste qui s'accroche à une rente disproportionnée. Maxime Le Forestier sera la cible de nombreuses attaques d'internautes en désaccord avec ses prises de position.
Très discret sur sa vie de famille, il est père de deux garçons : Philippe, né d'une Brésilienne prénommée Bettina, et Arthur Le Forestier, également chanteur, qu'il a eu avec son épouse, Fabienne.