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Geneviève MORISSETTE
ÉDITION DE LUXE !
1 CD
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7 Gueuler ma vie
8 Ça veut pu *9 Pour moi la France **10 Gueuler ma vie (édit radio)
Réalisation, piano, base, voix, arrangements, cordes : Antoine Gratton. Guitare : Denis Ferland. Batterie : Marc Chartrain. Cordes : Quatuor Orphée. Violon : Geneviève Clermont & Nathalie Duchesne. Alto : Sarah Martineau. Violoncelle : Stéphanie Collerette.
* Piano :Geneviève Morissette
** Piano : Benoit Daniel
*** Voix & piano : Oldelaf
La critique
« Si Charlebois avait déboulé en France « sur Québecair, Transworld, Northern, Eastern, Western pis Pan American », Morissette, elle, rêve de s’acheter un jet, surtout si c’est pour se rendre régulièrement sur la terre de ses futurs succès. Morissette est la nouvelle Lemay qui, à trente ans de distance, « gueule sa vie, lâche son cri » en phase avec son époque et ses codes. Vous écoutez là le classique de demain avec un temps d’avance. Si cette Morissette ne devient pas une grande dame de la scène, ce serait à désespérer de tout : du métier comme on dit comme du public. » – Michel Kemper, Nos enchanteurs
Elle a débarqué à Paris en début d'année pensant rester deux semaines, pour ne finalement jamais en repartir. Avec Me v'là, la jeune chanteuse québécoise secoue le paysage de la chanson francophone en y allant de son franc-parler et de son sacré coffre. Ses chansons à texte, avec piano, ou sous forme de tourbillons rock endiablés, nous saisissent d'émotion quand elles ne nous emportent pas par le piquant de leur fougue. De l'énergie "en veux-tu, en v'là" pour un premier disque qui porte bien son nom. Ceux qui aiment Robert Charlebois autant que nous seraient bien inspirés de jeter une oreille par ici. (Télérama) Marie Thérèse Mardi
La v’là qui débarque de son Québec Geneviève Morissette ou plutôt, « la Morissette ». Sa carrière artistique débute à l’âge de huit ans, la Morissette serait Cascadeuse au grand désespoir de sa mère qui la rêvait employée de banque, ou toiletteuse pour caribous. Son numéro favori consistait alors à dévaler l’escalier en tracteur, sans les mains, qu’elle réservait exclusivement à l’usage des gammes.
J’étais seule témoin privilégiée de ses prouesses d’alors. Elle me confiait tout, ses rêves, ses désillusions, ses mèches rebelles et puis un jour, l’intrépide Geneviève, qui n’était pas encore la Morissette, a franchi le seuil de sa chambre, bien décidée à faire d’la scène. Beaucoup de scène. Plus tard, à l’adolescence, après avoir eu l’occasion d’exercer sa voix au fil de cascades plus au moins réussies, elle hérite d’un vinyl de Janis Joplin dont elle adopte illico le style capillaire. C’est la révélation. Elle serait chanteuse sur glace, et c’est en effet devant l’miroir qu’elle s’exerce en cachette, pendant des années.
Des scènes de concours québécois comme le Festival de la chanson de Granby où elle s’est distinguée avec quatre prix dont le celui des rencontres d’Astaffort dirigé par Francis Cabrel. C’est d’ailleurs là qu’elle croise Oldelaf avec qui elle compose un duo et Emilie Marsh qui devient plus tard, la directrice musicale de son groupe rock. La Morissette marche fièrement sur les traces de ses parents : Robert Charlebois et Diane Dufresne.Tout fraichement débarquée à Paris au début de l’année 2015 avec sa valise, (et moi) avec la ferme intention de mettre ses maudits cousins à genoux, la Morissette petit à petit a fait son nid.