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MONTÉHUS
Auteur, compositeur, interprète français
Auteur, compositeur, interprète français (Gaston BRUNSCHWIG. Paris, 1872 - Paris, 1952)19 octobre 1904. Un mercredi. Un jour comme les autres pour la foule de ceux qui s’activent ou flânent de Clichy à Rochechouart, dans la chaleur un peu poussiéreuse d’un bel après-midi d’automne. Petit peuple de Paris, artisans, livreurs, crieurs, purotins, cosettes ou pierreuses, militaires chamarrés, bonnes d’enfants, , « titis » désœuvrés, ou bourgeois avantageux : toute une vie sonore et contrastée qui passe et repasse, à son rythme, devant les enseignes clinquantes du Moulin Rouge, de la Cigale et des nombreux Cafés-Concerts qui jalonnent le boulevard, à quelques pâtés de maisons des premiers escaliers de la Butte. Un mercredi comme les autres, oui, sauf pour ce jeune chansonnier qui, à quatre pas de là, dans le silence aux senteurs d’encaustique du sévère immeuble de la SACEM, rue Chaptal, planche sur son examen d’admission au sein de la vénérable maison. Le sujet imposé est : « l’heure de l’angélus aux champs », un thème qui, s’il évoque immanquablement l’univers de Millet, est à mille lieues des préoccupations quotidiennes du jeune Gaston Brunschwig, citadin dans l’âme et lié de toutes ses fibres à cette classe ouvrière qui, de tous temps, tiendra la paysannerie _si traditionnaliste, pour ne pas dire réactionnaire_ en haute suspicion. Si bien qu’au terme des deux heures imparties pour l’examen, le candidat bouleverse tous les clichés de l’image bucolique avec une chanson au titre pour le moins imprévisible : Du pain ou du plomb, qu’il signe d’un Montéhus aux arabesques nerveuses. Tout le panache du personnage est là ; et cette provocation, d’autant plus marquante dans sa spontanéité qu’elle est parfaitement gratuite_ dans la mesure ou la chanson ne sera jamais interprétée en public ni publiée sous forme de petit format_ réfute assez l’idée trop souvent avancée selon laquelle Montéhus n’aurait été qu’un habile opportuniste. Et, s’il y a certes beaucoup à dire sur la cohérence idéologique de celui qui se présentait lui-même comme un « révolutionnaire cocardier », il nous semble néanmoins que sa sincérité, si maladroite qu’elle ait pu être parfois, ne saurait être mise en doute. Nous y reviendrons en détails ; quitte, pour cela, à instruire une nouvelle fois le procès si souvent bâclé du belliciste de 14-18. Mais tout d’abord, au-delà de la polémique, commençons à chercher l’homme. C’est à Paris, en 1872, que Gaston Brunschwig voit le jour dans une famille d’ouvriers misérables qui finira par compter vingt-deux enfants… Il est l’ainé, c’est à dire celui qui sera confronté le premier aux dures réalités du salariat, en un temps où les ouvriers travaillent régulièrement de 12 à 13 heures par jour et où l’on emploie _dans les mines de charbon, par exemple _ les enfants dès l’âge de dix ans. En cette année 1872, Paris est encore à penser ses plaies vives. Paris des Communards, vaincu et humilié par la crapule mercenaire et broyé dans un étau de haine et de terreur. Car les Versaillais de Monsieur Thiers ne sont pas prêt d’oublier la grande frousse qui fut la leur devant l’insurrection de la capitale ; et, après les exécutions sommaires de la semaine sanglante, fauchant pêle-mêle femmes, enfants, vieillards et barricadiers pris les armes à la main, l’heure est maintenant aux déportations massives et aux persécutions de toute nature. Bien qu’aucun document formel n’ait pu être retrouvé en ce sens, Montéhus affirmera toujours que son père, Abraham Brunschwig, faisait partie de ces insurgés qui, de mars à mai 1871, tinrent le pavé de Paris face à une armée entrainée et bien équipée forte de plus de deux cent mille hommes. Quoi qu’il en soit de la participation active ou non de son père aux événements, une chose est néanmoins certaine : le garçon sera élevé dans ce contexte post-communard et il en restera marqué à jamais, ayant une fois pour toutes choisi son camp aux cotés des humbles, des miséreux, des exploités et de tous ceux que dans son Internationale, Eugène Pottier nommait : « Les damnés de la terre » . En cette seconde moitié du XIXème siècle, alors que –de par leur prix- les livres restent rares et peu accessibles à la masse, la chanson, quelle soit politique ou non, tient une place de toute première importance dans la culture populaire. Au point que, tel un Victor Hugo, Pierre-Jean de Béranger aura l’honneur de funérailles nationales, alors que celles-ci ne seront accordées ni à Chateaubriand, ni à Lamartine. Culture populaire, mémoire collective, divertissement facile : la chanson est certes tout cela à la fois ;mais pour peu qu’on se place dans la perspective du combat ouvrier, elle est surtout une arme d’une efficacité redoutable dans les mains d’auteurs comme Jean-Baptiste Clément, Eugène Pottier, Jules Jouy, Charles Gille, Pierre Dupont, Gustave Leroy, Xavier Privas, Paul Burani, etc… Tous, par la suite leur devront quelque chose ; de Charles d’Avray à Gaston Couté, de Robert Guérard à Léon Israël et d’Eugène Bizeau à Frédéric Mouret, si actifs au sein de la Muse Rouge… Sans oublier Montéhus, bien sûr, Qui ne sera ni le moins fécond, ni le moins engagé, ni le moins populaire de tous ces chantres de la révolte rouge. Le virus de la chanson lui vint tôt, puisqu’il n’a guère que douze ans lorsqu’il se produit pour la première fois an public, en 1884, adoptant pour la circonstance le pseudonyme dont il ne se départira jamais, Montéhus ! Un nom sans doute moins difficile à afficher que Brunschwig, en ces temps antisémitisme chronique dans une France qui est à la veille de l’affaire Dreyfus. Et que ceux qui seraient tentés de voir là un abandon équivoque se souviennent que Bruant lui-même se présentera à la députation, dans le quartier de Belleville, en 1895, sous l’étiquette « candidat républicain, socialiste, patriote et antisémite » ! Sur ce point Montéhus n’a de leçons à recevoir de personne, et la suite de son œuvre atteste assez de solidarité constante avec ses coreligionnaires dont il partagera l’étoile jaune infamante pendant l’occupation. Après l’inévitable période d’apprentissage de la scène et de tâtonnement dans l’écriture, le ton du chansonnier s’affirme aussi direct que mordant. Il semble alors être sur touts les fronts : les revendications ouvrières, la condition féminine, le malthusianisme et la prostitution quasi-inévitable pour les filles-mères, l’exploitation du travail des enfabts, l’hypocrisie religieuse, et surtout le militarisme institutionnalisé d’une Troisième République taraudée par l’esprit revanchard-dont le « boulangisme » sera l’un des avatars les plus cinglants et les plus pitoyables. Tant de causes à défendre, de moulins à pourfendre, que le propos n’a guère le temps de s’embarrasser de fioritures ; comme s’il fallait, devant l’immensité de la tâche, que les chansons parent au plus pressé. Ce qui, bien sûr, ne va pas toujours sans maladresse ni naïveté. Maladresse et naïveté dans lesquels certains analystes d’aujourd’hui préfèreront lire la marque d’un populisme facile pétri de démagogie. Mais la censure de l’époque ne s’y trompera point, elle : et plusieurs œuvres de Montéhus subiront le sort de La grève des mères, totalement interdite par décision de justice en date du 20 octobre 1905. Une chanson qui, par ailleurs, vaudra à son auteur une condamnation pour « incitation à l’avortement ». D’ordinaire les vrais démagogues se montrent plu prudents. Messieurs les censeurs ne seront, d’ailleurs, pas les seuls à ne point se tromper sur le compte de celui que l’on surnommait alors « le chansonnier humanitaire », et l’on trouve dans l’abondante correspondance de Lénine une lettre adressée de Cracovie à Léon Kameney commençant par ces mots : « Salut !Salut à vous ! (en français dans le texte) Ah si je pouvais encore écouter Montéhus… » L’anecdote est peu connue et mérite d’être rapportée. Séjournant à Paris, rue Marie-Rose, et à deux pas de la porte d’Orléans, entre 1909 et juillet 1912, Vladimir Illitch Oulianov avait découvert Montéhus au cours d’un récital donné au théâtre de Belleville et avait été enthousiasmé par le ton de celui qui affirmais volontiers « J’écris comme le peuple parle. C’est pourquoi il me comprends ». A quelque temps de là, ayant projeté de donner une série de conférences poitiques dans une salle de la rive gauche, (certaines sources parlent de Bobino, mais il ne nous a pas été possible de vérifier la chose), le futur maître de la Russie Soviétique proposera au chansonnier de l’aider à remplir les salles. L’arrangement est simple : Montéhus, très populaire depuis le succès de Gloire au XVIIème, se produira en première partie, drainant le public sur son nom, tandis que Lénine prendrai la parole après l’entracte. D’où l’explication de ce jovial salut à Kamenev, citation textuelle du premier refrain de ce qui reste l’une desmeilleures réussites de son auteur : Gloire au XVIIème Régiment d’infanterie de ligne qui, le 18 juin 1907, dans les rues de Béziers, préférèrent mettre crosse en l’air plutôt que d’obéir à l’ordre de tirer dans la foule des vignerons en train de manifester. Dans l’exaltation du moment, Montéhus écrira deux chansons sur l’événement ; mais la seconde Ne tirez pas sur nous, sera totalement éclipsée par l ‘immense succès de la première qui, aujourd’hui encore, reste un classique du répertoire ouvrier. Au vrai, et quoi que l’on puisse en penser, il y a un courage certain chez Montéhus. Ne serait-ce qu’un courage professionnel, lorsqu’il impose couplets si ouvertement antimilitaristes, Aux victimes du Maroc, V’la les Prussiens !, Si la guerre éclatait, etc, sur des scènes où triomphent habituellement des comiques troupiers déguisés en tringlots, en biffins ou en tourlourous. Et si l’on a parfois tenté d’opposer certaines aberrations de comportement du « Chansonnier humanitaire » à la pureté idéologique sans faille d’un Gaston Couté- au demeurant bien meilleur poète, sans l’ombre d’un doute- encore faudrait-il ne pas se masquer le fait que ce dernier ne s’est jamais produit que dans de petits cabarets , au public le plus souvent acquit à son idéal libertaire, tandis que Montéhus affrontait la foule hétérogène des plus grandes salles de la capitale.De plus, Couté étant mort en 1911, personne ne peut préjuger avec certitude (malgré toute l’admiration mêlée de tendresse que nous avons pour lui), de ce qu’aurait pu être son comportement face à « l’Union Sacrée », une fois la guerre déclarée. Car n’oublions pas que « La Guerre Sociale », le journal auquel il collaborait, sous la direction de Gustave Hervé, finit en 1916, par changer son titre contre celui, nettement plus belliciste, de « La Victoire ». Gardons-nous donc, de grâce, d’embrigader les morts ! 14-1. La grande guerre ! « La der des der » , dans l’esprit de ceux qui partent gaiement reprendre l’Alsace et la Lorraine aux prussiens. Et, au bout du compte, peut-être la plus sanglante boucherie de l’histoire de l’humanité ; car cette fois les morts, les disparus et les estropiés se compteront par dizaine de millions. Comme toujours, dans l’euphorie des premiers jours de mobilisation, les va-t-en guerre de tous poils tiennent le haut du pavé, tels des bateleurs de foire : et, sous les rodomontades et la pression collective, bien des convictions volent en éclats, bien des indépendances font naufrage et bien des vestes se retournent. Ainsi, alors qu’à la veille du conflit, au vu de l’antimilitarisme intransigeant affiché par la frange anarcho-syndicaliste du mouvement ouvrier, les rapports secrets de l’État Major, prévoyaient quelques 13 % de réfractaires, en cas de mobilisation générale, au lendemain de celle-ci, les insoumis ne dépasseront guère le chiffre dérisoire de 1,5 %. Aveuglé, comme tant d’autres, par la propagande belliciste, (une propagande dont il aurait pourtant du se méfier pour l’avoir si souvent dénoncée – et avec quelle virulence ! – au cours des années précédentes), Montéhus dérape singulièrement en se faisant du jour au lendemain, le chantre zélé de l’Union Sacrée. Un dérapage aussi absurde que spectaculaire que ses détracteurs ne lui pardonneront jamais. Le pire n'étant peut-être pas tant le dérapage en lui-même que la rapidité avec laquelle le virage idéologique fut pris. En effet, il n'y a pas deux semaines que les hostilités sont ouvertes lorsque paraît La Guerre Finale, médiocre détournement de L'Internationale, préconisant: “Crions toujours "guerre à la guerre!" / Mais pour l'abattre prenons l'flingot…” et s'achevant sur ces deux vers pour le moins contestables dans la bouche d'un “chansonnier humanitaire”: “Et maintenant tous à l'ouvrage / Amis, on ne meurt qu'une fois!”. Peu après, le 28 août, c'est la fameuse Lettre d'Un Socialo, chantée sur l'air du Clairon de Paul Déroulède: “Nous chantons La Marseillaise / Car dans ces terribles jours / On laisse L'Internationale / Pour la victoire finale / On la chantera au retour!” L'exemple mille fois remâché par ceux qui, depuis, n'ont jamais cessé de faire le procès du chanteur. Pourtant le plus odieux reste à venir, avec Pan Pan… L'Arbi, lamentable évocation de ces régiments coloniaux traités comme la véritable chair à canon et dont les pertes seront si lourdes. La seule chanson de Montéhus qui soit irrévocablement abjecte, même aux yeux de ses avocats si acharnés: “Moi li sait bien, toi pas voulu la guerre / Toi, li Français, c'est kif kif le bon Dieu / (…) Moi suis content voir Paris / J'suis content, c'est bézef bonno / À couper cabêche aux sales Pruscots / Car eux, du tout, pas gentils / As pas peur, as pas peur, Sidi / Si Pruscots venir, moi coupe kiki!” De la dentelle, on le voit. Tout au long des quatre années de guerre, Montéhus —qui ne sera jamais mobilisé et n'approchera donc jamais du front— poussera même le ridicule jusqu'à se produire en scène, à l'Olympia, par exemple, la tête enturbannée d'un faux pansement tâché de sang. Et, comble de la dérision pour un ancien chantre du pacifisme, il se verra finalement décerner la croix de guerre pour prix de son ralliement à l'Union Sacrée et de ses couplets aux titres pour le moins évocateurs: La Dernière Victime, La Voix Des Mourants, La Vision Sanglante, L'Officier Crâneur, Réflexions d'Un Mutilé et autres Debout Les Morts!. Mieux encore, n'hésitant pas à s'autoparodier, Montéhus concoctera une version militariste de son si symbolique Gloire Au XVIIème; et, cette fois, plus question de crosse en l'air: “Si jadis, dans un jour de colère / Nos enfants ont, dans ce régiment / Refusé de tirer sur leur mère / Aujourd'hui ils ont fait le serment / De combattre jusqu'à la victoire / Au cri sacré de "liberté!" / Le dix-septième se couvre de gloire…” Voilà pour le procès. Et il n'y a, objectivement, rien d'autre à faire qu'à plaider la culpabilité. Il s'en suivra une disgrâce prolongée et, bien qu'il continuât de se produire dans la plupart des grandes salles parisiennes, le chanteur ne retrouvera jamais tout à fait la confiance de son public. Jusqu'à sa tenue de scène —casquette en gros drap et large ceinture de flanelle rouge autour des reins— qui finit par agacer l'ouvrier. Au point que, certains soirs, on viendra lui crever les pneus de son automobile, à la porte même des music-halls où il chante. Parallèlement à cette désaffection du public, Montéhus cesse d'enregistrer pendant un certain nombre d'années. Jusqu'en 1936, pour être précis; c'est à dire jusqu'à l'avènement du Front Populaire. Si bien que nous ne possédons aucun témoignage sonore sur sa manière d'interpréter ce qui reste, sans doute, sa plus belle chanson: La Butte Rouge, composée en octobre 1923. Contrairement à un malentendu tenace, trop souvent répandu, il ne s'agit là, en aucun cas, d'une évocation de la Commune de Paris et de la Butte Montmartre, mais bel et bien de celle de Bapeaume, théâtre de violents combats, sur le front de la Somme, durant l'offensive de l'été 1916. L'absence —d'après nos recherches— de tout enregistrement de La Butte Rouge par son auteur explicant notre choix, sur la présente compilation, d'une version d'époque par Marty, ténor de l'Opéra de Monte Carlo. Signalons également, à peu de temps de là, une Vierge Rouge tout aussi mal comprise, et pas plus dédiée à Louise Michel que La Butte Rouge ne l'était aux victimes de la Semaine Sanglante. Car, chose assez curieuse de la part d'un chansonnier se réclamant d'un père communard, le souvenir de la Commune de Paris semble systématiquement absent de l'œuvre de Montéhus, qui n'y fait allusion qu'au détour de deux textes mineurs: Sauvons La République (daté d'avril 1902), et Debout Les Morts (publié dans “La Guerre Sociale” en novembre 1915). L'avènement du Front Populaire sera l'occasion pour Montéhus, de tenter de relancer une carrière depuis longtemps déclinante. Renouant avec le disque, il enregistre Le Décors Va Changer, et surtout Vas-Y Léon!, vibrant soutient à la vague d'espoir engendrée par l'arrivée du cabinet Blum aux affaires. À 64 ans, l'auteur du Chant Des Jeunes Gardes remonte donc sur scène, avec des titres comme L'Espoir d'Un Gueux, Le Chant Des Amicales ou Le Cri d'Un Gréviste dont le dernier vers cite l'un des slogans les plus représentatifs du Front Populaire: “Le Pain, la Paix, la Liberté!”. Avec des majuscules comme il se doit… Malgré ses origines juives et ses idées politiques résolument à gauche —n'en déplaise à ses détracteurs d'aujourd'hui— Montéhus ne sera pas déporté, sous le régime de Vichy. Mais, comme tant d'autres, il devra porter l'étoile jaune, jusqu'à la Libération, qu'il célèbre à sa manière par ce Chant Des Gaullistes qui reste sa dernière création connue. Nous sommes alors en 1944 et Montéhus porte gaillardement ses 72 printemps. Trois ans plus tard, Paul Ramadier, alors ministre de la guerre, lui décernera la Légion d'honneur; ce qui fera une nouvelle fois bondir les anciens admirateurs de celui dont Henri Fabre écrira: “Ce qui domine, (dans son œuvre), c'est la bonté. Une bonté à fleur de peau qui reflète les petites et les grandes misères et se mue en juste colère contre les tyranneaux et bourreaux… J'ai compris combien ces œuvres imparfaites et naïves pouvaient impressionner favorablement le peuple et créer une atmosphère de chaude sympathie pour toutes les victimes de l'ordre social”. Si des chansons comme Gloire Au XVIIème, Le Chant Des Jeunes Gardes ou La Butte Rouge, n'ont jamais cessé, depuis leur création, de faire partie du répertoire militant traditionnel, c'est pourtant oublié de tous et dans la misère que Montéhus s'éteint, à Paris, en 1952. L'année même où, secouant une chanson française passablement assoupie, Brassens trouve enfin son premier public, dans le cabaret de Patachou. Less
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