Jeanne AUBERT

Jeanne AUBERT

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1 CD - 23 TITRES / JEANNE AUBERT  1928 - 1942 / RÉÉDITION CHANSOPHONE

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Jeanne AUBERT

1 POUR TOI, MADONA

2 JE T'AIME C'EST TOUT

3 LETTRE DE RUPTURE

4 HISTOIRE D'AMOUR

5 J'AI VOULU RETROUVER

6 C'EST UNE PETITE ÉTOILE

7 DANS LES BRAS D'UN MATELOT

8 SI TU REVIENS

9 SUR LA COMMODE

10 L'AMOUR SUR LA ROUTE

11 MON CŒUR SE SOUVIENT

12 MIEUX QUE PERSONNE

13 MON CŒUR C'EST TOUTE MA FORTUNE

14 QU'AS-TU FAIT DE MA VIE ?

15 LA VIE COMMENCE AVEC L'AMOUR

16 IL FAISAIT NOIR

17 M'AMI

18 C'EST UNE DANSE BRUNE

19 PLACE BLANCHE

20 SUR LA BUTTE

21 M'SIEUR PRENEZ-MOI

22 SOUS LES ARBRES À ROBINSON

23 C'EST VOUS IT'S YOU


Jeanne Aubert

Jeanne est née à Paris le 31 février, fille naturelle d’un aristocrate parisien et d’une peti­te marchande de fleurs, Jeanne Perrinot. “Dès mon plus jeune âge, je m 'attardais devant mon miroir. J’ai toujours su que je serai chanteuse ou comédienne. Je faisais des gestes et je récitais des poésies que j’apprenais à l’école avec une telle conviction que le soir ma mère disait... Il va falloir tout de même coucher Sarah Bernhardt!”.

Agée de cinq ans, la petite Jeanne débute au Châtelet en figurante grimée en négrillonne. Adolescente, elle prend des cours de chant clas­sique. Elle est doublure aux Folies Bergères, joue au cinéma muet (notamment La possession de Léonce Perret avec Francesca Bertini). Elle fait la petite femme sur les planches à l’Apollo, et dans les tournées de Mme Rasimi aux Etats- Unis, dans une revue de Mistinguett au Casino de Paris en 1924 (Mistinguett demande aux éclairagistes de ne pas trop éclairer cette rivale en herbe). Le 10 janvier 1925, en une nuit, dans la revue “très excitante” du concert Mayol, un chapeau haut de forme et une chanson “Si tu vois ma tante” lui amènent le grand succès. Le 29 novembre 1927 sous le nom de “Jane Aubert” (les anglicismes sont déjà à la mode) elle est la vedette de la Revue du Moulin Rouge Paris aux étoiles. Nelson Morris, le roi du corned beef à Chicago, vient la voir 52 fois de suite, toujours au même fauteuil. Il l’épouse, l’emmène à Chicago, met sa fortune à ses pieds. Elle est une reine, dans une cage dorée: il lui interdit d’exer­cer son métier. Elle divorce, le procès durera cinq ans. Elle en profite pour démarrer une carrière américaine, on la verra dans de nombreuses comédies musicales à Broadway, et non des moindres: Princess Charming, America’s Sweetheart où elle reprend le rôle d’Ann Sothern, The Laugh Parade où elle triomphe avec Y ou ’re My Everything, Ballyoo (avec Bob Hope), Melody aux côtés de Gypsy Rose Lee... Elle est la pari­sienne telle que la rêvent les américains, elle tourne deux films aux studios de Long Island: The Mysterious Kiss et The Dream OfThe Océan.

Après quelques vicissitudes judiciaires (son mari veut lui interdire de remonter sur scène et, au Kursaal de Genève c’est Marie Dubas qui doit la remplacer), Jeanne - a refrancisé son nom- Aubert fait sa rentrée parisienne le 11 janvier 1935 à l’ABC. Portée par le succès de sa chanson fétiche C’est une petite étoile, mais aussi de nom­breuses autres comme Solitude, Je t’aime c’est tout, elle écume les grandes scènes parisiennes. Elle partage avec Fréhel l’affiche de l’ABC en Avril 37, elle est à Bobino en Février 38, est à l’Européen en 1935, en 1938... Au théâtre des nouveautés, dans une revue de RIP elle lance Mon cul sur la commode. Et ne manque pas de faire des détours par Londres pour Anything Goes de Cole Porter où elle triomphe, mais aussi à Bruxelles, en Italie, Monte-Carlo, Le Caire…







Jeanne Aubert est née à Paris le 31 février, fille naturelle d’un aristocrate parisien et d’une peti¬te marchande de fleurs, Jeanne Perrinot. “Dès mon plus jeune âge, je m 'attardais devant mon miroir. J’ai toujours su que je serai chanteuse ou comédienne. Je faisais des gestes et je récitais des poésies que j’apprenais à l’école avec une telle conviction que le soir ma mère disait... Il va falloir tout de même coucher Sarah Bernhardt!”. Agée de cinq ans, la petite Jeanne débute au Châtelet en figurante grimée en négrillonne. Adolescente, elle prend des cours de chant clas¬sique. Elle est doublure aux Folies Bergères, joue au cinéma muet (notamment La possession de Léonce Perret avec Francesca Bertini). Elle fait la petite femme sur les planches à l’Apollo, et dans les tournées de Mme Rasimi aux Etats- Unis, dans une revue de Mistinguett au Casino de Paris en 1924 (Mistinguett demande aux éclairagistes de ne pas trop éclairer cette rivale en herbe). Le 10 janvier 1925, en une nuit, dans la revue “très excitante” du concert Mayol, un chapeau haut de forme et une chanson “Si tu vois ma tante” lui amènent le grand succès. Le 29 novembre 1927 sous le nom de “Jane Aubert” (les anglicismes sont déjà à la mode) elle est la vedette de la Revue du Moulin Rouge Paris aux étoiles. Nelson Morris, le roi du corned beef à Chicago, vient la voir 52 fois de suite, toujours au même fauteuil. Il l’épouse, l’emmène à Chicago, met sa fortune à ses pieds. Elle est une reine, dans une cage dorée: il lui interdit d’exer¬cer son métier. Elle divorce, le procès durera cinq ans. Elle en profite pour démarrer une carrière américaine, on la verra dans de nombreuses comédies musicales à Broadway, et non des moindres: Princess Charming, America’s Sweetheart où elle reprend le rôle d’Ann Sothern, The Laugh Parade où elle triomphe avec Y ou ’re My Everything, Ballyoo (avec Bob Hope), Melody aux côtés de Gypsy Rose Lee... Elle est la pari¬sienne telle que la rêvent les américains, elle tourne deux films aux studios de Long Island: The Mysterious Kiss et The Dream OfThe Océan. Après quelques vicissitudes judiciaires (son mari veut lui interdire de remonter sur scène et, au Kursaal de Genève c’est Marie Dubas qui doit la remplacer), Jeanne - a refrancisé son nom- Aubert fait sa rentrée parisienne le 11 janvier 1935 à l’ABC. Portée par le succès de sa chanson fétiche C’est une petite étoile, mais aussi de nom¬breuses autres comme Solitude, Je t’aime c’est tout, elle écume les grandes scènes parisiennes. Elle partage avec Fréhel l’affiche de l’ABC en Avril 37, elle est à Bobino en Février 38, est à l’Européen en 1935, en 1938... Au théâtre des nouveautés, dans une revue de RIP elle lance Mon cul sur la commode. Et ne manque pas de faire des détours par Londres pour Anything Goes de Cole Porter où elle triomphe, mais aussi à Bruxelles, en Italie, Monte-Carlo, Le Caire… Biographie Elle naît Jeanne Perrinot à Paris (10ème arrondissement) le 21 février 1900, fille d'Augustine Marguerite Perrinot et de père inconnu. Après avoir confectionné des fleurs artificielles, Jeanne Aubert débute dans les revues (aux Folies Bergère, l'Apolo, au Moulin Rouge, à l'ABC). Elle figure à l'affiche des opérettes, des revues, des music-hall, des théâtres et des cinémas. On lui doit également de nombreuses chansons : Sur la butte (de José Padilla), Le Cul sur la commode. Elle est l'une des interprètes préférées de Rip. Mariée à un richissime américain, Nelson Morris, héritier du "roi du corned beef", elle se produit durant trois ans au théâtre de Londres (Anything Goes). Elle joue cinq ans à New York. En 1934, à Hollywood, elle tourne deux films musicaux en vedette : The Gem of the Ocean de Roy Mack, un court-métrage de 20 minutes et Mysterious Kiss. En France, l'année suivante elle tourne six longs métrages : Les époux scandaleux de Georges Lacombe (1935), Une femme qui se partage de Maurice Cammage (1936), La souris bleue de Pierre-Jean Ducis avec Henri Garat (1936), Passé à vendre de René Pujol (1936), Le grand refrain de Robert Siodmak (1936) et À nous deux, madame la vie de René Guissart et Yves Mirande (1936). Au théâtre des Nouveautés, elle joue dans diverses revues et joue également aux Folies-Bergère dans Madame la Folie avec le comique Dandy (1938) et aux Bouffes-Parisiens dans Boléro (1941), sans abandonner le cinéma oùl elle tourne Mirages d'Alexandre Ryder (1937) et La belle de Montparnasse de Maurice Cammage (1937). En 1942, au théâtre Mogador elle est, plus de 600 fois, La Veuve joyeuse de Franz Lehar, mise en scène par Henri Varna, avec Jacques Jansen2. En 1957, elle revient au cinéma dans un film de Marc Allégret, L'amour est en jeu, suivi, la même année, de Sénéchal le magnifique de Jean Boyer, puis de Les croulants se portent bien du même réalisateur en 1961, de Les ennemis d'Edouard Molinaro en 1962, et de Un monde nouveau de Vittorio De Sica en 1966. Entre temps, elle joue, en 1965, au théâtre du Gymnase, dans Après la chute d'Arthur Miller, mise en scène par Luchino Visconti. Dans les années ‘70 on la voit encore dans de petits rôles dans les séries télévisées Les Saintes chéries, Madame êtes-vous libre ? Elle se retire dans une maison de retraite de Coubert, en Seine et Marne, et meurt le 6 mars 1988 ; elle est inhumée au cimetière parisien de Pantin (16e division). Filmographie 1920 : Être aimé pour soi-même de Robert Péguy 1928 : La Possession de Léonce Perret 1933 : The Gem of the Ocean (court métrage) de Roy Mack 1935 : Les Époux scandaleux de Georges Lacombe 1935 : Quand on s'est aimé d'amour (court métrage, chanson filmée) 1936 : Passé à vendre de René Pujol 1936 : Une femme qui se partage de Maurice Cammage 1936 : La Souris bleue de Pierre-Jean Ducis 1936 : Le Grand Refrain d'Yves Mirande 1936 : Les Coulisses du disque (court métrage) 1937 : La Belle de Montparnasse de Maurice Cammage 1937 : Mirages ou Si tu m'aimes de Alexandre Ryder 1957 : Sénéchal le magnifique de Jean Boyer 1957 : L'amour est en jeu de Marc Allégret : Mme Brémont 1961 : Les croulants se portent bien de Jean Boyer 1962 : Les Ennemis d'Édouard Molinaro 1965 : Un monde nouveau de Vittorio De Sica Télévision 1967 : Au théâtre ce soir : Bon Appétit Monsieur de Gilbert Laporte, mise en scène Fred Pasquali, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny Théâtre 1925 : Très excitante !, revue de Léo Lelièvre, Henri Varna, Fernand Rouvray, Concert Mayol, 10 janvier 1925 avec Peggy Vere et Yane Exiane3. 1936 : Tout va trop bien revue de Rip, Théâtre des Nouveautés 1937 : V'la le travail revue de Rip, Théâtre des Nouveautés 1939 : Entre nous revue de Rip, Théâtre des Nouveautés 1942 : La Veuve joyeuse opérette en trois actes de Franz Lehár, livret Victor Léon et Leo Stein, Théâtre Mogador 1956 : Le Prince endormi de Terence Rattigan, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre de la Madeleine 1962 : Les hommes préfèrent les blondes de Anita Loos, mise en scène Christian-Gérard, Théâtre des Arts Musique 1927 : "M'sieur, prenez-moi" 1927 : "Place blanche" 1928 : "Si tu vois ma tante" 1935 : "Tiens moi bien contre ton coeur" 1935 : "Blow, Gabriel, Blow" 1936 : "C'est une petite étoile" 1936 : "Si tu reviens" 1936 : "Dans un coin de Paname" 1936 : "Dans les bras d'un matelot" 1936 : "Bonjour..., Bonsoir" 1937 : "Le cul sur la commode" 1937 : "Le long des fils télégraphiques" 1937 : "Je ne sais faire qu'une chose" 1937 : "Si tu m'aimes comme je t'aime" 1938 : "Mieux que personne" 1939 : "Le zouave de ma grand-mère" 1939 : "C'est pour les femmes" 1939 : "ne me dis pas merci"

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