Ray VENTURA & SES COLLÉGIENS

Ray VENTURA & SES COLLÉGIENS

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TTC
TOUS LEURS SUCCÈS EN 3 CD/ 000 TITRES / COLLECTION ROUGE & NOIR

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CD 1
Les succès
 
1 Tout va très bien madame la marquise   3’21’’  
P. Misraki / P. Misrajki
Chant : Paul Misraki + trio
 
2 Toc, toc partout      3’16’’  
M. Vandaire – R. Legrand / Charlys
 
3 Les chemises de l'archiduchesse 3’10’’  
P. Misraki / M. Blot
 
4 Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ?       3’09’
Paul Misraki / A. Hornez
 
5 Comme tout le monde     3’21’’  
P. Misraki / A. Hornez
Chant : Paul Misraki
 
6 Ça vaut mieux que d’attraper la scarlatine           3’24’’  
P. Misraki / A. Hornez
de l’opérette Normandie
 
7 Quand un vicomte 3’23’’  
Mireille / J. Nohain
Chant : Coco Aslan + trio
 
8 Chanson en couleurs         3’16’’  
J. Tranchant / J. Tranchant
Chant : Paul Misraki & Coco Aslan + trio
 
9 C’est ce qui fait son charme          3’17’’  
P. Misraki / R. Ventura
Chant : Coco Aslan, Paul Misraki, Ray Ventura
 
10 À la mi-août          2’37’’
P. Misraki / A. Hornez
 
11 Célimène!                        2’28’’  
Misarki – Varna / Mac Cab
Chant : Guy Berry
 
12 Sur le Yang-Tsé-Kiang   3’12’’  
J. Hess / A. Bausi
Chant : Coco Aslan + trio
 
13 Ici l'on pêche        2’59’’  
J. Tranchant / J. Tranchant
Chant : Coco Aslan
 
14 Maria de Bahia     3’17’’  
P. Misraki / A. Hornez
Chant : Henri Salvador & Paul Misraki
 
15 J'entends des voix          3’19’’  
L. Gasté / A. Hornez
Chant : Coco Aslan
 
16 Éteignons tout et couchons-nous           2:51   
Hupfeld / Hennevé
Chant : Paul Misraki
 
17 Le premier rendez-vous            2’59’’  
L. Poterat / R. Sylviano
Chant : Henri Salvador
 
18 Barbe Bleue        3’08’’  
Sauvat / Emer
Chant : trio
 
19 C’est toujours ça de pris 2’09’’  
M. Blot / M. Yvain
 
20 Plaisir d'amour      2’30’’  
Martini / P. Misraki – Martini
Chant : M. Lemercier
 
21 La complainte de caleçons         3’07’’  
Mireille / R. Desnos
Chant : Coco Aslan
 
22 Et puis d’abord qu’est-ce que ça peut vous faire ?    
P. Misraki / A. Hornez
 
23 C’est idiot mais c’est marrant      3’24’’  
V. Vallier / R. Buezlin
 
24 On ira pendre notre linge sur la ligne Siegfried 3’13’’  
 
 
CD 2
Au fil des années 1935 - 1946
 
1 Au premier             3’02’’  
P. Misraki / A. Hornez
Chant : Paul Misraki, 
 
2 La grève de l'orchestre     3’07’’  
Vorcet / Himmel
 
3 Chez moi    3’04’’  
P. Misraki / P. Misraki
Chant : Paul Misraki
 
4 Monsieur La Palice            2’52’’  
P. Misraki / B. Michel
Chant : Henri Salvador & P. Misraki
 
5 La maison de mon cœur               2’53’’  
Feline / P. Misraki
Chant : trio vocal
 
6 La boutique du père Isaac                        3’22’’ 
Cazaux – Guillermin / Buizelin
Chant : Paul Misraki
 
7 J'ai besoin de vous                       3:08   
P. Misraki / A. Hornez
Chant : Paul Misraki
 
8 Je voudrais en savoir davantage 3’02’’  
P. Misraki / A. Hornez
Chant : Colette Vivia
 
9 Boléro de Ravel en swing            2’38’’  
M. Ravel
 
10 Ah ! que c'était bon         3’11’’    
P. Misraki / P. Misraki
Chant :  Paul Misraki
 
11 Aux iles vent-debout      3’26’’  
C. Pingault / C. Webel
Chant : Paul Misraki & Coco Aslan + trio
 
12 Je crois bien que c'est l'amour   3’08’’  
Feline / P. Misraki
 
13 Présages              3’23’’  
Poterat / Burke
 
14 Le bateau de pêche       3’03’’  
P. Misraki / A. Hornez
Chant : Paul Misraki
 
15 Blue prelude        2’57’’  
Bishop / G. Jenkins
 
16 C'était une cannibale       2’33’’  
J. Tranchant / J. Tranchant
Chant : Coco Aslan & John Arslanian
 
17 C'est gentil quand on y passe   2’59’’  
J. Nohain / Mireille
 
18 La légende du roi Marc   3’14’’  
J. Tranchant / J. Tranchant
Chant : Coco Aslan + trio
 
19 Sans pitié             3’11’’  
Deltour / Loar
 
20 Impressions de Phono de TSF et d’Opéra     6’30’’   1934
Je t’ai donné mon cœur
F. Léhar
Chant : Lucien Sansvoisin
 
21 Feux de joie Bande Originale    14’55’’             1938
            Générique
            Tout va très bien Madame la Marquise
            Y a des jours où toutes les femmes sont jolies
            Le nez de Cléopâtre
            Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux
            Près de vous dans le soir
 
 
CD 3
Au fil des années 1929  - 1935

1 Fantastique 2’50’’  
P. Misraki / P. Misraki
du film L’amour à l’américaine
Chant : Russel Jaudey
 
2 La-da-da-da           3’07’’  
Malcziner / P. Misraki
 
3 Ce n'est pas ce que vous croyez           6’07’’
Sourza / Cazaux
 
4 Des mots d'amour 3’05’’  
Gromon / Gromon
du film Mistigri
 
5 Criez-le sur les toits           3’00’’  
ST. Granier / Borel-Clerc
 
6 Le vieux château                2’56’’  
Mireille / J. Nohain
Chant : trio
 
7 La petite gare                     2’51’’  
E. Stern / M. Elloy
Chant : Coco Aslan
8 Vivre tout nu           2’08’   
Stern – Lemarchand / Champfleury
Chant : Coco Aslan + trio
 
9 Louise         3’03’’  
R.A. Whiting / L. Robin
Chant : Coco Aslan
 
10 St. Louis blues    3’20’’  
J. Primrose / J. Primrose
Chant : Coco Aslan
 
11 Just an idea          2’38’’  
R. Ventura / Effrose - Legrand
 
12 St. James infirmary          3’15’’
J. Primerose / J. Primerose
Chant : Coco Aslan
 
13 Good for you bad for me           2’50’’  
Brown – De Sylva / Henderson
Chant : René Barry + trio
 
14 Suzanne   2’46’’   1931   ODEON
P. Misraki / Monteux
 
15 Chez les fous                  3’03’’  
Leslie – Monaco / P. Misraki – Goudey
Chant : Paul Misraki + trio
 
16 Mais le dimanche 3’15’’  
P. Misraki / P. Misraki
Chant : Paul Misraki & Coco Aslan
 
17 Que fait-on Margoton?               3’12’’  
J. Tranchant / J. Tranchant
Chant : John Arslanian
 
18 Vivons nos rêves            3’15’’  
Green / St. Granier
Chant : R. Burnier
 
19 Mon idéal             3’08’’  
H. Bataille / Whiting
Chant : Pierre Mingand
 
20 Vous !       3’24’’  
Barczi – Tibor / Varna – Mac Cab
Chant : Guy Berry   
 
21 Le bateau ivre     3’08’’  
F. Chagrin / L. Sauvat
Chant : Coco Aslan
 
22 C'est malheureux d'être amoureux        3’05’’  
Noble / Hely
du film Paris rive gauche
Chant : P. Mingand
 
23 La ballade du cordonnier            3’10’’  
Tranchant / Tranchant
Chant : Krikor
 
24 Le Lustucru Théâtre         (émission radiophonique)    4’57’’   1935
C’est gentil quand on y passe
Mireille / J. Nohain


Ray Ventura (16 avril 1908 – 30 mars 1979)
Ce nom, devenu synonyme de potion “anti morosité” des années de crise (1929 -1939), d'un certain humour caustique et surtout d'un des fleurons du jazz de scène français, laisse une bonne dizaine de tubes increvables derrière lui. On sait moins qu'il a aussi à son actif une imposante discographie qui s'étend de1928 à1953 (si l'on excepte un ultime 33 T dans les années1970), et que rien ne disposait ce fils de bonne famille à faire carrière au music-hall. Né à Paris le 16 avril 1908, d'un père Turc-israélite et d'une mère lorraine, Raymond Ventura fit ses études au lycée Jeanson-de-Sailly, il y faisait parallèlement ses gammes, avec un goût certain pour la musique syncopée qui rythmait les années folles. En 1925, il jouait déjà du banjo ténor parmi d'autres musiciens en herbe échappés des bancs du lycée. En vacances à Biarritz, il passait ses soirées au Casino pour admirer l’orchestre de Léo Poll, l'un des pionniers du jazz français. À Jeanson, Raymond jouait en compagnie de divers camarades interchangeables (comme Grégoire Arslanian, dit "Coco Adan"), au gré des obligations scolaires ou familiales des uns et des autres. Au fil des ans, le groupe commence à se structurer sous le nom de "Collegiate five" et à se produire un peu partout : grandes écoles, galas et festivités divers. II n'y a pas encore de chef, les revenus et les fonctions sont distribués équitablement entre ces amateurs, qui pour la plupart, n'envisagent pas de faire carrière dans la musique... Se, jusqu'au jour où Raymond arrive à obtenir un contrat chez Columbia. L'orchestre y enregistre un seul disque, en octobre 1928, sous le nom de "Ray Ventura and his Collegians" (américanisme oblige), car les dits "Collegians" ont par bonté d'âme accepté de favoriser les ambitions artistiques de Raymond. Les disques suivants sont enregistrés chez Odéon (46 faces de février 1929 à octobre1931) et dès lors, tout va très vite. L'année 1929 est marquée par un aller-retour Paris­New-York, au cours duquel le jeune orchestre joue pour les passagers. Ce voyage permet surtout à Ray Ventura d'admirer la formation de Paul Whiteman, l'empereur du jazz de scène aux Etats-Unis. Le service militaire de leur chef vient perturber quelque peu les activités de I'Orchestre des Collégiens jusqu'en 1930. Mais l'arrivée du jeune Paul Misraki se révèle être d'un inestimable concours qui durera plus de vingt ans ! Compositeur-interprète-arrangeur, membre de la Sacem, Misraki a tant de talents… En plus d’être pianiste. Rien ne résiste à sa gentillesse et il alignera les tubes avec une régularité déconcertante. Le premier d'entre eux est Fantastique, composé pour les besoins du film L’amour à l'américaine, tourné en 1931, où l'on peut voir l'orchestre de Ray Ventura accompagner l'exubérante vedette Spindly dans une boite de nuit. Ce thème deviendra surtout l'indicatif de l'orchestre pour son lever de rideau et ses émissions de radio. Autres recrues de choix : le guitariste Loulou Casté, le violoniste Noël Chiboust, le chanteur et comédien Pierre Mingand. Vient alors une date essentielle pour Ventura et pour le jazz français : celle où il décide de monter une véritable formation de jazz de scène - à l'instar de l'américain Paul Whiteman ou de l'anglais Jack Hylton, passés maîtres et références absolues en la matière. Il convainc ses musiciens de mettre en scène les morceaux qu'ils interprètent et de chanter en français des succès du moment. Après quelques essais en province, l'orchestre connait un départ fulgurant le vendredi 13 mars 1931 lors de son premier vrai concert, Salle Gaveau. Effets spectaculaires, humour bon enfant, arrangements soignés, musiciens brillants et chef qui a su trouver sa place : la formule fait un tabac et ouvre la voie à huit ans d'un succès sans faille. L'orchestre passe dans les grandes villes de province, puis à l'Empire, à l'Olympia et en profite pour changer de maison de disques. À partir de janvier 1932, les Collégiens enregistrent en effet à Londres pour Decca. Ils resteront fidèles à cette marque pendant trois ans, le temps de graver près de130 faces ! Les propositions affluent de Paris, de la province et même de l'étranger, puisque l'année 1933 leur permet d'effectuer leur premier grand périple européen. Leur retour débouche sur un engagement prestigieux : accompagner la revue Vive Paris !, au Casino du même nom, à partir du 27 octobre 1933. La vedette en est la presque sexagénaire Cécile Sorel, tandis que Mistinguett - de deux ans sa cadette - tient le public des Folies Bergère. Incarnant Célimène, Sorel descend I'escalier en robe à panier et déclare à son arrivée en bas, le fameux : "L'ai-je bien descendu ?". Quelques mois plus tard, les tournées et les séances d’enregistrement reprennent. Abandonnant Decca, Ray Ventura signe avec Pathé un nouveau contrat et l’inaugure avec éclat puisque le premier disque est Tout va très bien Madame la Marquise qui a obtenu le Grand Prix du Disque, fondation de l’hebdomadaire Candie, en 1936. Cette année là est marquée par le Front Populaire, qui a inspiré l’inénarrable Grève de l'orchestre. Mais déjà les menaces de conflits se précisent et la bonne humeur devient difficile à défendre. Avant son exil en Amérique du Sud, l’une des dernières séances reflète bien l’esprit de la drôle de guerre : On ira pendre notre linge sur la ligne Siegfried… Jacques Primack & Gilles Pétard
Chef d'Orchestre français de jazz et variétés Ray Ventura (16 avril 1908 – 30 mars 1979) Ce nom, devenu synonyme de potion “anti morosité” des années de crise (1929 -1939), d'un certain humour caustique et surtout d'un des fleurons du jazz de scène français, laisse une bonne dizaine de tubes increvables derrière lui. On sait moins qu'il a aussi à son actif une imposante discographie qui s'étend de1928 à1953 (si l'on excepte un ultime 33 T dans les années1970), et que rien ne disposait ce fils de bonne famille à faire carrière au music-hall. Né à Paris le 16 avril 1908, d'un père Turc-israélite et d'une mère lorraine, Raymond Ventura fit ses études au lycée Jeanson-de-Sailly, il y faisait parallèlement ses gammes, avec un goût certain pour la musique syncopée qui rythmait les années folles. En 1925, il jouait déjà du banjo ténor parmi d'autres musiciens en herbe échappés des bancs du lycée. En vacances à Biarritz, il passait ses soirées au Casino pour admirer l’orchestre de Léo Poll, l'un des pionniers du jazz français. À Jeanson, Raymond jouait en compagnie de divers camarades interchangeables (comme Grégoire Arslanian, dit "Coco Adan"), au gré des obligations scolaires ou familiales des uns et des autres. Au fil des ans, le groupe commence à se structurer sous le nom de "Collegiate five" et à se produire un peu partout : grandes écoles, galas et festivités divers. II n'y a pas encore de chef, les revenus et les fonctions sont distribués équitablement entre ces amateurs, qui pour la plupart, n'envisagent pas de faire carrière dans la musique... Se, jusqu'au jour où Raymond arrive à obtenir un contrat chez Columbia. L'orchestre y enregistre un seul disque, en octobre 1928, sous le nom de "Ray Ventura and his Collegians" (américanisme oblige), car les dits "Collegians" ont par bonté d'âme accepté de favoriser les ambitions artistiques de Raymond. Les disques suivants sont enregistrés chez Odéon (46 faces de février 1929 à octobre1931) et dès lors, tout va très vite. L'année 1929 est marquée par un aller-retour Paris¬New-York, au cours duquel le jeune orchestre joue pour les passagers. Ce voyage permet surtout à Ray Ventura d'admirer la formation de Paul Whiteman, l'empereur du jazz de scène aux Etats-Unis. Le service militaire de leur chef vient perturber quelque peu les activités de I'orchestre des Collégiens jusqu'en 1930. Mais l'arrivée du jeune Paul Misraki se révèle être d'un inestimable concours qui durera plus de vingt ans ! Compositeur-interprète-arrangeur, membre de la Sacem, Misraki a tant de talents… Enplus d’être pianiste. Rien ne résiste à sa gentillesse et il alignera les tubes avec une régularité déconcertante. Le premier d'entre eux est Fantastique, composé pour les besoins du film L’amour à l'américaine, tourné en 1931, où l'on peut voir l'orchestre de Ray Ventura accompagner l'exubérante vedette Spindly dans une boite de nuit. Ce thème deviendra surtout l'indicatif de l'orchestre pour son lever de rideau et ses émissions de radio. Autres recrues de choix : le guitariste Loulou Casté, le violoniste Noël Chiboust, le chanteur et comédien Pierre Mingand. Vient alors une date essentielle pour Ventura et pour le jazz français : celle où il décide de monter une véritable formation de jazz de scène - à l'instar de l'américain Paul Whiteman ou de l'anglais Jack Hylton, passés maîtres et références absolues en la matière. Il convainc ses musiciens de mettre en scène les morceaux qu'ils interprètent et de chanter en français des succès du moment. Après quelques essais en province, l'orchestre connait un départ fulgurant le vendredi 13 mars 1931 lors de son premier vrai concert, Salle Gaveau. Effets spectaculaires, humour bon enfant, arrangements soignés, musiciens brillants et chef qui a su trouver sa place : la formule fait un tabac et ouvre la voie à huit ans d'un succès sans faille. L'orchestre passe dans les grandes villes de province, puis à l'Empire, à l'Olympia et en profite pour changer de maison de disques. À partir de janvier 1932, les Collégiens enregistrent en effet à Londres pour Decca. Ils resteront fidèles à cette marque pendant trois ans, le temps de graver près de130 faces ! Les propositions affluent de Paris, de la province et même de l'étranger, puisque l'année 1933 leur permet d'effectuer leur premier grand périple européen. Leur retour débouche sur un engagement prestigieux : accompagner la revue "Vive Paris !", au Casino du même nom, à partir du 27 octobre 1933. La vedette en est la presque sexagénaire Cécile Sorel, tandis que Mistinguett - de deux ans sa cadette - tient le public des Folies Bergère. Incarnant Célimène, Sorel descend I'escalier en robe à panier et déclare à son arrivée en bas, le fameux : "L'ai-je bien descendu ?". Quelques mois plus tard, les tournées et les séances d’enregistrement reprennent. Abandonnant Decca, Ray Ventura signe avec Pathé un nouveau contrat et l’inaugure avec éclat puisque le premier disque est Tout va très bien Madame la Marquise qui a obtenu le Grand Prix du Disque, fondation de l’hebdomadaire Candie, en 1936. Cette année là est marquée par le Front Populaire, qui a inspiré l’inénarrable Grève de l'orchestre. Mais déjà les menaces de conflits se précisent et la bonne humeur devient difficile à défendre. Avant son exil en Amérique du Sud, l’une des dernières séances reflète bien l’esprit de la drôle de guerre : On ira pendre notre linge sur la ligne Siegfried… Jacques Pr

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