CUBA / L'AGE D'OR DU SON

CUBA / L'AGE D'OR DU SON

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THE GOLDEN AGE OF SON / ORCHESTRES TRADITIONNELS DE DANSE
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L'ÂGE D'OR DU SON

1. ORQUESTA VALDES. JAMON CON YUCA. (D. R.). 1907. (danzon)
 
2. TERCETO YOYO. EL CANGREJITO.(D. R.). 1925. (son)
 
3. SEXTETO HABANERO. LOMA DE BELEN. (D. R.). 1925. (son)
 
4. ORQUESTA FELIX GONZALES. CABANIGUAN. (José Urfé). 1927. (danzon)
 
5. CUARTETO MACHIN. VACILANDO. (Isaac Oviedo). 1934. (son)
 
6. ESTRELLAS HABANERAS.BUEY VIEJO.(Ignacio Piñeiro). 1933. (son)
 
7. ORQUESTA CASINO DE LA PLAYA. SON LOS BOBITOS. (E. Gonzalez). (entre 1937 et 1944). (son)
 
8. ORQUESTA CASINO DE LA PLAYA. TARTARA. (Ruben Amat). (entre 1937 et 1944). (son)
 
9. ORQUESTA CASINO DE LA PLAYA. LA PELOTICA. (E. Gonzalez). (entre 1937 et 1944). (son)
 
10. ORQUESTA CASINO DE LA PLAYA. EL CABALLO Y LA MONTURA. (M. Pozo-E. Saborit). (entre 1937 et 1944). (son)
 
11. ORQUESTA CASINO DE LA PLAYA. CACHITA. (R. Hernandez). (entre 1937 et 1944). (son)
 
12. ORQUESTA CASINO DE LA PLAYA. TUMBANDO CANA. (Blanco Castro Ramirez). (entre 1937 et 1944). (son)
 
13. ORQUESTA CASINO DE LA PLAYA. PARAMPAMPIN. (Chano Pozo). (entre 1937 et 1944). (son)
 
14. CUARTETO MACHIN. TATA CUNENGUE. (D. R.). 1929. (son)
 
15. CUARTETO MACHIN. NO SANGRES CORAZON. (A. Valdespi). 1929. (son)
 
16. SEPTETO NACIONAL. ME HAN QUEMAO. (Ignacio Piñeiro). 1930. (guaracha)
 
17. SEPTETO NACIONAL. DE PELOTA NO. (Ignacio Piñeiro). 1930. (son)
 
18. SEPTETO NACIONAL. COMO VOY A SUFRIR. (Ignacio Piñeiro). 1930. (rumba)
 
19. SEPTETO NACIONAL. DESCANSO. (Ignacio Piñeiro). 1930. (bolero son)
 
20. SEXTETO MUNAMAR. YIBIRI. (Antonio Piñera). 1930. (son)
 
21. SEXTETO MATANCERO. SON A LA MUJER CUBANA. (Graciano Gomez). 1930. (son)
 
22. SEXTETO HABANERO. CABO DE GUARDIA, SIENTO UN TIRO. (G. Castillo). (entre 1925 et 1931). (son)
 
23. SEXTETO HABANERO. ROSA ROJA. (Oscar Hernandez). (entre 1925 et 1931). (son)
 
Le son est né dans la province d'Oriente. Certains musicologues font remonter son origine au XVIe siècle. Mais c'est en 1909 que les premiers musiciens de son arrivent à la Havane.
Le premier titre, enregistré en 1907 par l'Orquesta Valdés, nous donne une idée de ce qu'était l'essentiel de la musique havanaise de l'époque avant l'arrivée du son, avec un danzon, issu de la contredanse française enrichie d'apports africains.
Les premiers orchestres de son utilisaient encore un instrument africain, la marimbula, formée de languettes métalliques pincées, placées sur une caisse de résonance, et que l'on appelle sanza en Afrique de l'Ouest. On l'entend particulièrement bien dans "El Cangrejito", enregistré par le Terceto Yoyo. Ce "petit crabe" est typique des paroles des premiers sons, aux sous-entendus érotiques : "Une jeune mulâtresse me demande un petit crabe pour le cuire dans la sauce épicée. Je lui apporterai quand j'irai me baigner..."
L'Orquesta Felix Gonzales, avec "Cabaniguan", nous rappelle que concurremment au son, dans les années vingt, le danzon était la danse par excellence pratiquée dans les clubs de la Havane, le son étant souvent méprisé par la bourgeoisie blanche ou métisse, parce que trop africain.
Le Cuarteto Machin doit son nom à son chanteur, Antonio Machin, célèbre pour avoir créé aux Etats-Unis "El Manisero" ,peut-être plus connu sous son nom américain, "The Peanut Vendor". "Vacilando", que l'on peut traduire par "faire la fête", ne laisse aucun doute sur les intentions du chanteur lorsqu'il invite une jeune femme à danser avec lui.
L'Orquesta Casino de la Playa, dont sont ici présentés des sons enregistrés entre 1937 et 1944, a été l'une des plus célèbres formations de La Havane. L'influence des grands orchestres américains est ici manifeste mais les solistes sont dans la grande tradition du son, avec les chanteurs Cascarita dans "La Pelotica", Miguelito Valdès dans "Cachita" ou Antonio de la Cruz dans "Tumbando caña" et "Parampampin". Les pianistes ne le cèdent en rien, avec l'extraverti Anselmo Sacasas, qui était également l'arrangeur de l'orchestre. Il est remplacé par le jeune Perez Prado dans "La Pelotica".
Nous retrouvons ensuite Antonio Machin, cette fois à la tête de son propre Cuarteto, à une période intermédiaire entre son passage dans l'orchestre de Don Azpiazu aux Etats-Unis et une longue fin de carrière en Europe.
 
L'originalité du Septeto Nacional d'Antonio Piñeiro tient en partie au fait qu'il utilise deux chanteurs solistes, un ténor et un baryton. Le contrebassiste qui a donné son nom à l'orchestre, était lui-même originaire de la province d'Oriente et ses interprétations "sophistiquées" et urbaines gardent une fraîcheur liée à ses origines rurales.
Le Sexteto Munamar a ici pour vedette celui qu'on a appelé le "Louis Armstrong cubain", le cornettiste Felix Chapotin dont le jeu est très proche des inflexions de la voix humaine.
Le Sexteto Matancero mettait, lui, l'accent sur le tres, cette petite guitare aux jeux de cordes doubles. Son tresero, Isaac Oviedo, fait montre ici de toutes ses qualités rythmiques et mélodiques dans "Son a la mujer cubana".
Nous terminons cette croisière temporelle à l'âge d'or du son, avec un autre combo de l'époque, le Sexteto Habanero, dont nous avons déjà entendu un des succès, "Loma de Belen". Ce groupe est véritablement l'archétype des petites formations de son et le grand poète cubain Nicolás Guillén déclarait que ces chansons avaient eu une influence sur son oeuvre poétique.
Le son, méprisé et persécuté dans les années vingt, est toujours bien vivant. C'est un symbole de la ténacité des immigrants africains involontaires à conserver la richesse de leurs traditions musicales et poétiques dans un environnement hostile. Et c'est aussi et peut-être surtout une permanente invitation à la danse.
 
The Son  was born in the Cuban province of Oriente. Some musicologists date its origin as early as the XVIth century. But it is in 1909 that the first Son musicians arrived at Havana.
The first piece, recorded in 1907 by the Orquesta Valdés, gives us a rough idea of what Havana's music was like before the coming of the Son, with a Danzon, inspired from France's quadrille, enriched with African contributions.
The first Son orchestras still used the marimbula, an African instrument made of metal strips held together across a sound box, known as sanza in West Africa. It can be heard very clearly in "El Cangrejito", recorded by the Terceto Yoyo . A "small crab" is typical of the first Sons' lyrics, replete with erotic innuendoes: "A young colored woman asks me for a small crab to cook it in the spiced sauce. I'll bring it to her when I go for a swim".
When the Orquesta Felix Gonzales plays "Cabaniguan", it reminds us that, in the twenties, the Danzon was The dance played in Havana's night-clubs, whereas the Son was often spurned by the white or mulatto middles classes as too African.
The Cuarteto Machin owes its name to its singer Machin, famous for having created "El Manisero" in the US, where it is better known as "The Peanut Vendor". "Vacilando", which may be translated by "partying", leaves no doubt as to the singer's intentions when he invites a young woman to dance with him.
The Casino de la Playa Orquesta, whose recordings on this CD date from 1937 to 1944, was one of Havana's leading bands. The influence of great American bands is obvious, but the soloists are in the tradition of the Son, with the singers Cascarita in "la Pelotica", Miguelito Valdés in "Cachita" or Antonio de la Cruz in "Tumbando caña" and "Parampampin". The pianists are outstanding too, such as buoyant Anselmo Sacasas who was also the arranger of the band. In "la Pelotica", he is replaced by young Perez Prado.
In another piece, Antonio Machin leads his own Cuarteto in the period between his stint in Don Azpiazu's band in the US and the long years he spent in Europe at the end of his career.
The originality of Antonio Piñeiro's Septeto Nacional is partly due to his using solo singers, a tenor and a barytone. The bass player who gave his own name to this band was himself a native of the Oriente province and his sophisticated and urbane renditions retain a freshness which smacks of his rural origins.
The Munamar Sexteto's star player, nicknamed "the Cuban Louis Armstrong" is cornetist Felix Chapotin. His performance is very close to the inflections of the human voice.

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