Liste des produits et biographie de Danielle DARRIEUX

Danielle DARRIEUX
Chanteuse & comédienne française
Danielle Yvonne Marie Antoinette Darrieux voit le jour le 1er mai 1917 à Bordeaux. À la mort de son père elle a sept ans et sa mère pour faire vivre la famille donne des cours de chant. Dotée d’une voix juste et claire, elle se découvre alors une passion pour le chant et la musique et prend des cours de piano et de violoncelle. Mais elle commencera sa carrière par le cinéma : à 14 ans elle joue et chante dans Le Bal, puis avec Pierre Mingand elle joue et chante dans de nombreux films musicaux comme La Crise est finie, Mauvaise graine, Mademoiselle Mozart etc... Comédienne elle aborde tous les genres : comédies, comédies musicales, mélodrames ou films historiques. Elle a joué avec les plus grands metteurs en scène dans plus de 90 films : Henri Decoin, Max Ophüls, Billy Wilder, Claude Autant-Lara... Elle partage sa carrière entre le théâtre, le cinéma et le chant mais ses apparitions sur scène sont plutôt rares : on la voit à Bruxelles et dans quelques salles et cabarets en France. Elle reste une vedette incontournable du cinéma et du théâtre et en recevra toutes les récompenses : Victoire de la meilleure actrice en 1955 & 1958, Étoile de cristal en 1955 (Le Rouge et le Noir), César d’honneur en 1985, Molière d’honneur en 1997, Molière encore en 2003 (Oscar et la dame rose), Globe de cristal en 2010. Danielle Darrieux, née le 1er mai 1917 à Bordeaux (Gironde) et morte le 17 octobre 2017 à Bois-le-Roi (Eure), est une actrice et chanteuse française. Au cours d'une des plus longues carrières cinématographiques — 110 films sur huit décennies —, elle a traversé l’histoire du cinéma parlant de 1931 à 2010. Au début de sa carrière, Danielle Darrieux passe des rôles de jeunes filles ingénues dans des comédies musicales, à ceux de jeunes filles romantiques de drames historiques (Marie Vetsera dans Mayerling en 1936, Catherine Yourevska dans Katia en 1938). On la voit ensuite notamment dans les mélodrames et les comédies d’Henri Decoin, dont Abus de confiance (1938), Retour à l'aube (1938), Battement de cœur (1939), Premier Rendez-vous (1941), La Vérité sur Bébé Donge (1952) et surtout les films de Max Ophuls, qui, après la bourgeoise de La Ronde, lui fera jouer une prostituée dans Le Plaisir et une aristocrate dans Madame de.... La comédienne mène également une carrière internationale, qui la conduira en Italie, au Royaume-Uni, et aux États-Unis où elle tourne pour Universal Studios, la MGM et United Artists. Vingt ans avant Brigitte Bardot, cette comédienne imposait ses initiales : DD. Née au sein d’une famille de mélomanes, Danielle Yvonne Marie Darrieux voit le jour à Bordeaux mais passe son enfance à Paris. Son père Jean Darrieux, bordelais, est ophtalmologue ; sa mère Marie-Louise Darrieux-Witkowski qui a des ascendances alsaciennes, polonaises et provençales (familles Witkowski, Boitel, Ehrenpfort, Bez, Guigues, Imbert), est une célèbre cantatrice. Elle a un frère cadet, Olivier (1921-1994), qui deviendra lui aussi acteur. La mort prématurée de son père d'une crise cardiaque, alors qu'elle n'a que sept ans, contraint sa mère à donner des leçons de chant pour subsister. Danielle Darrieux en retire très tôt un goût prononcé pour la musique. Elle est dotée d’une voix menue, mais juste et claire. Elle prend également des cours de violoncelle et de piano, puis, à quatorze ans, entre en classe de violoncelle au Conservatoire national supérieur de musique de Paris1. Par l’intermédiaire du mari d’une élève de sa mère, Marie Serta, elle apprend que deux producteurs, Delac et Vandal, cherchent une héroïne de treize ou quatorze ans pour leur prochain film. Elle se présente aux studios d’Épinay et fait des essais qui se révèlent concluants. Elle débute à 14 ans dans Le Bal (1931) de Wilhelm Thiele et, séduisant les producteurs par son allant et sa spontanéité, elle obtient immédiatement un contrat de cinq ans. Ne pensant pas alors exercer le métier d'actrice, elle n'a jamais pris de cours d'art dramatique, préférant entrer à l'École commerciale, puis prendre des cours de dessin à l'académie Julian, tout en continuant à jouer du violoncelle, son « violon d'Ingres ». Sa carrière commence avec des rôles de gamine facétieuse et fantasque aux côtés d'acteurs populaires du cinéma français d'avant-guerre : Jean-Pierre Aumont, Henri Garat, Pierre Mingand et surtout Albert Préjean avec qui elle forme, en six films, le couple de charme des comédies musicales françaises des années 1930 (La crise est finie, Dédé, etc.). Elle tourne dans plusieurs productions franco-allemandes de l'entre-deux-guerres, allant de Paris à Berlin et parfois à Prague et à Budapest15. Dès son premier film, elle chante et crée, dans bon nombre de ses films (bien souvent des compositions de Georges van Parys), des chansons populaires qui deviendront des succès : La crise est finie, Un mauvais garçon, Une charade et Premier rendez-vous. Durant cette période, elle tourne dans Mauvaise Graine (sorti en 1934), co-réalisé par Alexandre Esway et par un scénariste autrichien exilé fuyant l’Allemagne nazie, Billy Wilder, et tourné en décors naturels dans les rues de Paris. « C’était une sorte de film d’avant-garde » dira Wilder dont c'était le premier film. Elle devient, en 1935, l'épouse du réalisateur Henri Decoin, rencontré un an plus tôt lors du tournage de L'Or dans la rue. Il lui fait tourner des comédies comme J'aime toutes les femmes, Le Domino vert, Mademoiselle ma mère, etc. On la surnomme alors « la fiancée de Paris » et elle rencontre déjà le succès : « Le succès, c’est un mystère, j’ai réussi peut-être parce que mon personnage n’était pas courant sur les écrans : je veux dire par là que je n’étais simplement qu’une jeune fille, alors que les autres gamines de quatorze ans jouaient déjà à la vamp. ». Toujours en 1935, Anatole Litvak lui offre un rôle plus dramatique. Dans Mayerling, elle interprète une fragile et touchante comtesse Marie Vetsera aux côtés de Charles Boyer, déjà star en Amérique du Nord. Le film connaît un succès mondial qui lui ouvre les portes d’Hollywood : elle signe un contrat de 7 ans avec les studios Universal. Accompagnée de son mari, elle s’embarque pour Hollywood à bord du Normandie et tourne son premier film américain en 1938, La Coqueluche de Paris15 avec Douglas Fairbanks Jr.. Nino Frank, journaliste, déclare : « Danielle Darrieux débute à Hollywood et elle le fait avec une grâce extrêmement nuancée, un charme dépourvu de timidité, un talent qui enchante parce qu’elle est à l’aise et ne le brandit pas comme un drapeau. » Mais très vite elle s’ennuie à Hollywood et préfère casser son contrat pour rentrer en France. Entre-temps, Danielle Darrieux a déjà tourné dans le film de Maurice Tourneur, Katia, qui exploite le succès et la magie de Mayerling. Henri Decoin confirmera également le talent dramatique de Danielle Darrieux avec Abus de confiance et Retour à l'aube, et surtout, profitant de son expérience acquise aux États-Unis, il tourne Battement de cœur. Danielle Darrieux déclare à propos d'Henri Decoin : « … J’ai toujours eu une absolue confiance en lui et je lui ai obéi en tout. Sans ses conseils, son flair et son appui, je serais sans aucun doute restée une jolie fille chantant et bêtifiant dans des productions mineures et j’aurais probablement quitté le métier assez rapidement. Il a su me mettre en valeur et me persuader que je pouvais jouer de grands rôles dramatiques. Il a même écrit pour moi, m’imposant ainsi dans un emploi où personne ne m’imaginait et ne me voulait. Il m’encourageait quand je perdais confiance ou quand je voulais abandonner. C’est à lui, et à lui seul, que je dois d'être ce que je suis devenue. » Les trois derniers films de Decoin sont des succès et Darrieux est l’une des vedettes les plus populaires du moment. « … Le public plébiscite, ovationne Danielle Darrieux. Les femmes portent à son instar des cravates, des jupes souples, les cheveux ondulés et libres sur les épaules… N’est-elle pas (sondage de La Cinématographie française) la plus populaire des vedettes ? N’est-elle pas copiée par toutes les jeunes femmes et jeunes filles qui voudraient posséder son aisance, sa joyeuseté, son élégance jamais tapageuse, toujours dans le vent ? » Darrieux tourne un nouveau film avec Decoin, Coup de foudre, mais la guerre est déclarée et le film interrompu restera inachevé. Elle séjourne avec lui dans une villa au style basque à Saint-Palais-sur-Mer (près de Royan, en Charente-Maritime) surplombant la plage de Nauzan. Divorcée d’Henri Decoin, en 1941, avec qui elle conservera toujours des relations amicales, Danielle accepte, la même année, de tourner dans Premier Rendez-vous pour la Continental. « Comme j’avais – à l’instar de beaucoup de mes camarades – tourné en Allemagne avant la guerre, je n’avais pas une idée bien précise de ce que représentait cette compagnie. » Le film et la chanson-titre connaissent un énorme succès. Elle rencontre Porfirio Rubirosa, « en prévenance du Tout-Vichy », ambassadeur de la République dominicaine, qui sera soupçonné d’espionnage contre l’Allemagne au point d’être interné à Bad Nauheim (Haute-Hesse). Alfred Greven, directeur de la Continental, exige de Danielle Darrieux, si elle ne veut pas que « la personne qui lui était chère eût de gros ennuis », de tourner deux autres films, Caprices et La Fausse Maîtresse, qui sont des succès. Elle fait également partie du voyage à Berlin de mars 1942 (dans ce qui sera appelé le « train de la honte ») en compagnie d’autres acteurs français sous contrat avec la Continental, dont Albert Préjean, René Dary, Suzy Delair, Junie Astor et Viviane Romance. Dans un documentaire diffusé sur Arte au début des années 1990, elle déclare qu’elle n'est partie en Allemagne qu'après un accord avec les Allemands l'assurant de pouvoir rencontrer son fiancé incarcéré Porfirio Rubirosa. On lui reprochera cependant ce voyage. Une fois son fiancé libéré, elle rompt son contrat avec la Continental, et l'épouse en septembre 1942 à Vichy. Ils passent la fin de la guerre en résidence surveillée à Megève puis, sous un faux nom, dans la région parisienne. Elle n'est que peu inquiétée à la Libération, notamment grâce au statut diplomatique de son époux. L'après-guerre. Après trois ans d’interruption, Danielle Darrieux revient à l’écran décidée à tourner la page des rôles de jeunes filles écervelées de ses débuts. Après quelques années un peu grises, elle se remarie une troisième et dernière fois le 1er juin 1948 avec Georges Mitsinkidès avec qui elle adopte son unique fils Mathieu, et commence une seconde carrière. Jean Cocteau avait envisagé, quelques années plus tôt, d’adapter La Princesse de Clèves avec Danielle. Après quelques films mineurs, il fait appel à elle pour interpréter la reine d’Espagne dans Ruy Blas (1948) de Pierre Billon avec Jean Marais. Mais c’est Claude Autant-Lara qui, l’employant différemment, lui donne l’occasion de renouer avec le succès avec trois films, un vaudeville Occupe-toi d'Amélie (1949), où elle joue une femme entretenue de la Belle Époque, dans Le Bon Dieu sans confession (1953) où, rouée et ambiguë, elle interprète la garce assumée et Le Rouge et le Noir. À nouveau, Henri Decoin la sollicite et l’impose dans un rôle très noir dans La Vérité sur Bébé Donge (1952) avec Jean Gabin où elle incarne une épouse aimante et bafouée qui devient une meurtrière statufiée. Elle fera deux autres films avec Decoin, un polar, Bonnes à tuer, et un film historique, L'Affaire des poisons, où elle incarne Madame de Montespan. Dans les années 1950, elle retrouve Hollywood pour quelques films. Elle chante et danse dans une comédie musicale aux côtés de Jane Powell dans Riche, jeune et jolie. Elle est choisie par Joseph Mankiewicz pour incarner la comtesse Anna Slaviska dans L'Affaire Cicéron avec James Mason, elle joue également la mère de Richard Burton (pourtant son cadet de sept ans seulement) dans Alexandre le Grand (1956) de Robert Rossen. L'Affaire Cicéron (1952). Un grand directeur d’actrices va exploiter son talent de tragédienne et, revenu de son exil américain, Max Ophuls fait de Darrieux, au début des années 1950, son égérie. Elle tourne dans trois films majeurs : La Ronde (1951) où elle incarne une épouse infidèle que ni son mari ni son amant ne parviennent à satisfaire ; Le Plaisir (1952) et surtout Madame de... Film qui commence comme une comédie légère et sombre dans le drame. Danielle Darrieux y est comparée à Dietrich et à Garb3. Karl Guérin écrira sur cette collaboration : « … de La Ronde au Plaisir, du Plaisir à Madame de…, les personnages interprétés par Danielle Darrieux découvrent la réalité du masque social dont ils finissent par être les victimes. Errant au milieu de tous les bonheurs possibles et jamais réalisés, celle qui fut la plus célèbre ingénue du cinéma français semble de film en film découvrir avec naïveté et étonnement l’univers des sensations et des passions. Parvenir à animer d’un frémissement ce visage et ce corps si ordinairement élégants, parvenir à attirer à la lumière du jour un peu de la femme dissimulée derrière l’image frivole et rassurante chère à l’actrice : voilà l’indice d’un certain plaisir ophulsien dont Danielle Darrieux fut plus que tout autre la victime consentante. » Elle tourne aussi avec les plus grands acteurs de l’époque, tels Jean Gabin, Jean Marais, Jeanne Moreau, Bourvil, Fernandel, Michèle Morgan… Elle donne également la réplique à Gérard Philipe dans deux adaptations de classiques de la littérature, en amoureuse éplorée dans Le Rouge et le Noir (1954) de Claude Autant-Lara d’après Stendhal et en femme d’affaires mêlant autorité et séduction dans Pot-Bouille (1957) de Julien Duvivier d’après Zola, deux énormes succès. Sous la direction de Duvivier, elle est entourée d’acteurs comme Paul Meurisse, Lino Ventura, Serge Reggiani, Bernard Blier… dans un huis clos dramatique, Marie-Octobre (1959), dans lequel elle incarne une résistante. Elle tournera encore avec Marcel L'Herbier, Sacha Guitry, Christian-Jaque, Marc Allégret, Henri Verneuil, etc. Les années 1960 et 1970 La nouvelle vague la fait tourner, Claude Chabrol dans Landru (1962) dans le petit rôle d'une victime assassinée (qui n'est guère concluant) et Jacques Demy lui offre le rôle de la mère de Françoise Dorléac et Catherine Deneuve dans Les Demoiselles de Rochefort (1967). Elle reste, dans cette comédie musicale, la seule comédienne non doublée au chant. Parallèlement, elle retourne au théâtre. Après avoir fait ses débuts en 1937 dans une pièce d’Henri Decoin Jeux dangereux et quelques pièces au cours des deux décennies suivantes (Sérénade à trois de Noël Coward, Faisons un rêve de Sacha Guitry…), Françoise Sagan, scénariste du Landru de Chabrol, lui offre un rôle en or en 1963, dans La Robe mauve de Valentine. Dominique Delouche, jeune cinéaste, la sollicite pour deux films, Vingt-quatre heures de la vie d'une femme (1968), un film que Max Ophuls voulait déjà tourner avec elle et Divine (1975), une comédie musicale. Elle fit aussi un tour de chant en 1967. À partir des années 1970, Danielle Darrieux partage équitablement sa carrière entre théâtre, télévision et cinéma. Une de ses fiertés théâtrales est d’avoir joué et chanté en anglais à Broadway en 1970, dans la comédie musicale Coco interprétant le rôle de Coco Chanel qui avait été joué auparavant par son idole Katharine Hepburn. La critique newyorkaise salua sa performance. « […] Je reprenais le rôle de Coco Chanel, que Katharine Hepburn, mon idole, avait tenu durant sept mois […] C’est la seule personne à qui j’ai demandé un autographe. Je l’adorais. À mes yeux, il n’y avait personne de plus talentueux qu’elle. Dès mon arrivée à New York, elle a été adorable. Elle m’a emmenée dîner chez elle et m’a offert deux tailleurs Chanel. « Je ne m’habille jamais comme ça », m’a-t-elle expliqué. « Moi non plus ! », lui ai-je répondu. On était parfaites pour ce rôle toutes les deux37 ! » Les années 1980 À Demy, en 1982, elle a précisé : « Je suis un instrument, il faut savoir jouer de moi, alors on sait en jouer ou on ne sait pas. » « Un instrument, oui, rétorquera Demy, mais un Stradivarius. ». Jacques Demy reprend alors le projet d’un film abandonné sept ans plus tôt, Une chambre en ville. Apprenant cela, Danielle Darrieux contacte le réalisateur, démarche qu’elle n’avait jamais entreprise pour aucun film, en espérant interpréter la baronne Margot Langlois, rôle prévu auparavant pour Simone Signoret. Demy, qui s’était toujours promis de retrouver l’actrice, n’osait pas la solliciter pour incarner le rôle d’une alcoolique. Danielle Darrieux effectue son retour pour ce film, un drame social entièrement chanté (seule elle et Fabienne Guyon chantent avec leur propre voix), succès critique mais échec public. Paul Vecchiali la dirige dans En haut des marches (1983). Elle y incarne le premier rôle d’une institutrice, très proche de la propre mère du cinéaste, qui revient à Toulon quinze ans après la guerre, et affronte les souvenirs liés à la mort de son mari, accusé de collaboration et assassiné à la Libération. Elle y chante trois chansons. Danielle Darrieux avait déjà fait une apparition dans son premier film Les Petits Drames, et le retrouvera plus tard dans un téléfilm de 1988 avec Annie Girardot, Le Front dans les nuages. André Téchiné, après un projet avorté Les Mots pour le dire, parvient à réunir Catherine Deneuve et Danielle Darrieux, à nouveau mère et fille, dans Le Lieu du crime (1986). Par la suite, Benoît Jacquot lui donne le rôle d'une vieille excentrique, qui veut venger la mort de son amie, dans Corps et biens, Claude Sautet la hisse en directrice d’une chaîne de magasins, mère de Daniel Auteuil dans Quelques jours avec moi, et elle retrouve deux complices de toujours, Micheline Presle et Paulette Dubost, dans Le Jour des rois. Les années 2000 Danielle Darrieux redouble d’activité dans les années 2000. Après le succès au théâtre d'Oscar et la Dame rose, François Ozon lui fait tourner son 106e film, qui marque ses soixante-dix ans de carrière, dans Huit Femmes et en fait l'une des suspectes. Mère de Catherine Deneuve pour la troisième fois, elle y chante le poème d'Aragon mis en musique par Georges Brassens, Il n'y a pas d'amour heureux. En 2006, elle joue le premier rôle dans Nouvelle Chance d'Anne Fontaine aux côtés d'Arielle Dombasle. En 2007, à 90 ans, elle joue la victime dans L'Heure zéro, adaptation d’un roman d’Agatha Christie, et prête sa voix à la grand-mère de Marjane dans le film d’animation Persepolis. En 2008, elle prévoyait de remonter une dernière fois sur scène dans La Maison du lac avec Jean Piat, mais une chute lors des dernières répétitions l'en empêche. Enfin, en 2009, à 92 ans, elle apparaît dans Une pièce montée de Denys Granier-Deferre, aux côtés de Jean-Pierre Marielle. Danielle Darrieux entre dans le cercle des actrices centenaires le 1er mai 2017, rejoignant Suzy Delair (1917-2020), Renée Simonot (née en 1911), Gisèle Casadesus (1914-2017), Olivia de Havilland (1916-2020) ou encore Marsha Hunt (née en 1917). Aveugle, un peu diminuée mais en bonne santé, l’actrice meurt dans son sommeil le 17 octobre 2017, à 13 heures, des suites d'une chute à son domicile de Bois-le-Roi, à l’âge de 100 ans. Ses obsèques ont lieu en l’église Saint-Jean-Baptiste de cette commune le 25 octobre 2017, en présence d'une seule personnalité du cinéma, son amie Dominique Lavanant. Elle est inhumée dans le cimetière de Marnes-la-Coquette (Hauts-de-Seine). Filmographie Article détaillé : Filmographie de Danielle Darrieux. Théâtre 1937 : Jeux dangereux d'Henri Decoin, mise en scène Alfred Pasquali, Théâtre de la Madeleine 1945 : Tristan et Iseut de Lucien Fabre, mise en scène Alfred Pasquali, Théâtre Édouard-VII 1947 : L'amour vient en jouant de Jean-Bernard Luc, mise en scène Pierre-Louis, avec Claude Dauphin, Théâtre Édouard VII 1948 : Sérénade à trois de Noël Coward, mise en scène Jacques-Henri Duval, Théâtre des Célestins, tournée 1949 : Léocadia de Jean Anouilh et Un souvenir d'Italie de Louis Ducreux (en tournée et en alternance) 1952 : Évangéline d'Henri Bernstein, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Ambassadeurs 1957 : Faisons un rêve de Sacha Guitry, avec Robert Lamoureux, Louis de Funès, Théâtre des Variétés 1959 : Le Chandelier d'Alfred de Musset, mise en scène Fernand Ledoux, avec Jacques Dacqmine, Fernand Ledoux, tournée Herbert 1963 : La Robe mauve de Valentine de Françoise Sagan, mise en scène Yves Robert, Théâtre des Ambassadeurs 1964 : La Robe mauve de Valentine de Françoise Sagan, mise en scène Yves Robert, Théâtre des Célestins 1965 : Secretissimo de Marc Camoletti, mise en scène Jacques Charon, Théâtre des Ambassadeurs 1965 : Comme un oiseau de Ronald Millar & Nigel Balchin, mise en scène Sacha Pitoëff, Théâtre Antoine 1966 : Laurette ou l'Amour voleur de Marcelle Maurette et Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Pierre Fresnay, Théâtre de la Michodière 1968 : L'Amour en passant d'après Scènes de la vie d'une femme de Guy de Maupassant et La Maîtresse de Jules Renard, mise en scène Pierre Franck, Théâtre Montansier, tournée Herbert-Karsenty 1969 : L'Amour en passant, Théâtre des Célestins 1970 : Domino de Marcel Achard, mise en scène Pierre Mondy, avec Robert Lamoureux, Guy Tréjan, Daniel Ceccaldi, Théâtre des Variétés 1970 : Coco d'Alan Jay Lerner, Mark Hellinger Theatre à Broadway, avec René Auberjonois 1971 : Ambassador de Stone Widney (à Londres et à Broadway), chansons sur disque RCA 1972 : Folie douce de Jean-Jacques Bricaire et Maurice Lasaygues, mise en scène Michel Roux, Théâtre Marigny 1973 : Les Amants terribles de Noël Coward, mise en scène Raymond Gérôme, Théâtre Montparnasse, tournée Herbert-Karsenty 1974 : Domino de Marcel Achard, mise en scène Raymond Gérôme, tournée Herbert-Karsenty 1976 : Lucienne et le Boucher de Marcel Aymé, mise en scène Nicole Anouilh, Théâtre Saint-Georges 1978 : Boulevard Feydeau pièces de Georges Feydeau : Feu la mère de Madame, On purge bébé, mise en scène Raymond Gérôme, Théâtre des Variétés 1980 : La Bonne Soupe de Félicien Marceau, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins, Théâtre Marigny 1981 : L'Intoxe de Françoise Dorin, mise en scène Jean-Laurent Cochet, avec Jacques Dufilho, Théâtre des Variétés 1982 : Potiche de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mise en scène Pierre Mondy, tournée Herbert-Karsenty 1984 : Coup de soleil de Marcel Mithois, mise en scène Jacques Rosny, Théâtre des Célestins, tournée Herbert-Karsenty 1985 : Gigi de Colette, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Nouveautés 1986 : Adorable Julia de Marc-Gilbert Sauvajon d'après Somerset Maugham, mise en scène Jean-Paul Cisife, avec Raymond Pellegrin, Théâtre Hébertot, tournée Herbert-Karsenty 1988 : La Maison du lac d'Ernest Thompson, mise en scène Raymond Gérôme, avec Jean-Pierre Aumont, tournée Herbert-Karsenty 1989 : Adélaïde 90 de Robert Lamoureux, mise en scène Francis Joffo, Théâtre Antoine, tournée Herbert-Karsenty 1992 : George et Margaret de Marc-Gilbert Sauvajon & Jean Wall, mise en scène René Clermont, avec Jacques François, Théâtre des Bouffes-Parisiens, tournée Herbert-Karsenty 1993 : Ne coupez pas mes arbres de Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Michel Roux, avec Jacques Dufilho, tournée Herbert-Karsenty 1995 : Harold et Maude de Colin Higgins, mise en scène Jacques Rosny, Théâtre des Bouffes-Parisiens 1997 : Ma petite fille, mon amour de Jean-Claude Sussfeld, mise en scène Yves Le Moign', Théâtre Montansier 1998 : Ma petite fille, mon amour de Jean-Claude Sussfeld, mise en scène Yves Le Moign', Théâtre Fontaine 1998 : Une douche écossaise de Philippe Collas et Éric Villedary, mise en scène Muriel Mayette, avec Dominique Lavanant, Théâtre des Bouffes-Parisiens 2001 : La Valse à Manhattan (L'Invitation à la valse) d'Ernest Thompson, adaptation Michel Blanc, mise en scène Jean-Luc Revol, avec Dominique Lavanant (en tournée) 2003 : Oscar et la Dame rose d'Éric-Emmanuel Schmitt, mise en scène Christophe Lidon, Comédie des Champs-Élysées 2003-2004 : Oscar et la Dame rose d'Éric-Emmanuel Schmitt, mise en scène Christophe Lidon, tournée Wikipédia Less
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