VINCE TAYLOR ET SES PLAYBOYS

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VINCE TAYLOR ET SES PLAYBOYS

« The Complete French EP Collection + Bonus »

CD 1

1. Brand New Cadillac
2. Pledging My Love 
3.  Like Love 
4. Right Behind You Baby 
5. What’ Cha Gonna Do 
6. I’ll Be Your Hero 
7. Move Over Tiger 
8. Jet Black Machine 
9. Sweet Little Sixteen
10. Love Me 
11. C’mon Every- body 
12. Twenty Flight Rock 
13. So Glad Your Mine 
14. Baby Let’s Play House 
15. Long Tall Sally
16. Lovin’ Up A Storm
17. Shaking All Over
18. Don’t Ever Let Me Go 
19. Endless Sleep 
20. Don’t Leave Me Now 
21. There’s A Lot Of Twistin Going On    
22. Blue Jean Bop 
23. Ready Teddy 
24. Rocky Road Blues 
25. Peppermint Twist (Pt. 1 & 2)     

CD 2

1. Mimi 
2. My Babe 
3. Big Blond Baby 
4. Have I Told You Lately That I Love You
5. Memphis Tennessee 
6. A Shot Of Rhythm ‘n’ Blues 
7. Jour Après Jour 
8. Tu Changeras D‘Avis 
9. Trouble 
10. My Baby Left Me

Bonus Tracks 
11. L’homme à la moto
12. Dancin’ In A Mid- night Sun
13. Let’s Twist Again 
14. Hello Mary-Lou
15. Johnny Remember Me 
16. A Hundred Pounds Of Clay 
17. Jezebel 
18. Jenny Jenny Jenny 
19. Unchained Melod
20. May- bellene 
21. Summertime 
22. Peggy Sue 
23. Tutti Frutti 
24. Say Mama 
25. Kansas City 
26. Blueberry Hill 
27. Good Golly Miss Molly 
28. Goin’ Back To My Louise.

À la fin des années 1940, il quitte l'Angleterre avec sa famille pour les États-Unis. Ils s'installent dans le New Jersey, puis en 1955, après le mariage de sa sœur Sheila avec Joe Singer, à Hollywood. Vince rêve à cette époque de devenir aviateur mais ne peut y parvenir. Il se lance alors dans la chanson, très influencé par Elvis Presley auquel il ressemble d'ailleurs un peu. En 1958, il retourne en Grande-Bretagne avec son beau-frère, pour tenter sa chance à Londres. Bien qu'étant toujours de nationalité britannique, il se présente comme Américain, afin de mieux assurer sa crédibilité de rocker.

Vince Taylor se produit sur scène vêtu d'un costume de cuir noir, copié sur celui de Gene Vincent, qui lui donne une allure de mauvais garçon, et portant une grosse chaîne et une médaille de Jeanne d'Arc autour du cou. Il est souvent accompagné par Brian Bennett et Tony Sheridan.

Après quelques apparitions à la télévision, il enregistre en 1958 son premier disque chez Parlophone : I Like Love / Right Behind You Baby. Il est accompagné par le groupe The Playboys composé de Brian Bennett (batterie), Brian Locking (basse) et Tony Sheridan (guitare). Le disque n'a pas beaucoup de succès.

Vince décide de venir en France, où le rock s'introduit dans la musique populaire. Le groupe qui l'accompagne lors de son arrivée en France, en 1961, est composé de Johnny Vance (basse), Alan Le Claire (piano), Bob Steel (Guitare solo) et Bobbie Clarke (en) (batterie). Leur nom n'apparaît que sur le deuxième 45 tours de Vince Taylor en 1959 : Pledgin' My Love avec, en face B, la seule composition de Vince, qui le rendra enfin célèbre : le mythique Brand New Cadillac avec l'apport de Joe Moretti (en) à la guitare solo, il fait également la partie solo de Shakin' All Over de Johnny Kidd and the Pirates2.

Vince fait dès lors l'essentiel de sa carrière en France. Eddie Barclay le découvre lors d'un concert de rock anglais à l'Olympia et l'engage aussitôt, il signe un contrat avec l'Agence Audiffred. Vince Taylor enregistre des tubes d'Elvis PresleyEddie CochranChuck BerryLittle RichardJohnny Kidd et les fait découvrir au public français. Barclay sort l'album 25 cm Le Rock C'est ça, ses interprétations de Twenty Flight Rock Ready TeddyMemphis Tennessee ou Shakin' All Over sont parfois plus sauvages que les originaux. Son charisme sur scène est indéniable et, selon l'avis de certains[Qui ?]il peut même rivaliser avec Johnny Hallyday, mais son genre et ses concerts tournant souvent à l'émeute lui font la réputation du « mauvais garçon » du rock français dont il pâtira beaucoup[réf. nécessaire]Bien qu'il soit très apprécié du public, ses disques se vendent mal[réf. nécessaire].

Bobbie Clarke, qui avait entre-temps rejoint Johnny Hallyday et qui se retrouve disponible quand ce dernier est parti pour son service militaire, revient vers lui et fonde le Bobbie Clarke Noise, en 1965. Ce groupe est composé, d'Alan Bugby (basse), Johnny Taylor (guitare), Bobbie Clarke (batterie), Stash (percussions) et Ralph Danks (lead guitar). Avec le Bobbie Clarke Noise, Vince fait la première partie des Rolling Stones à l'Olympia en 1965. Dans l'enregistrement du 30 cm Vince...!, en 1965, avec ce groupe on peut entendre un époustouflant solo de batterie de près de 7 minutes de Bobbie Clarke (qui partira cette même année pour fonder son propre groupe, le Bobbie Clarke's Band). Enregistré faussement en public, le disque sera réédité plus tard débarrassé des cris et applaudissements factices. Ce disque sera pratiquement le dernier enregistrement de Vince. Les maisons de disques comme les patrons de salles ne veulent plus de lui à cause de la violence qu'il déchaîne. Il tombe alors en dépression.

Le reste de sa carrière n'est plus qu'une longue déchéance que de nombreux retours, plus ou moins réussis, sauvent épisodiquement. De 1977 à 1979, il vit à Mâcon, au 42 rue Dufour3, au Duo Bar, où il dispose d'une salle de répétition chez la famille Olivier.

En 1983, il décide finalement de se retirer, avec sa famille, à Lutry en Suisse. il y exerce le métier de mécanicien aéronautique. Son Biographe Steve Leggett rapporte que Vince vécut, ainsi, selon ses propos, "la plus belle période de sa vie" . Il enregistre, en 1987, The Big Beat Years pour le label français Big Beat Records. Le marchand Alan Grizot, son ami pionnier du design des années 1950, organise en juin de la même année un concert filmé de Vince dans sa galerie, rue de Lille à Paris4.

Wikipédia

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