FERNANDEL
FERNANDEL

FERNANDEL

703222
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1 CD / SES GRANDS SUCCÈS

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j'aime toutes les femmes
Félicie aussi
La caissière du grand café
Je suis irrésistible
Je suis marqué par le destin
Pour être ordonnance
Ne me dis plus tu
Barnabé
Un dur un vrai un tatoué
Je suis une petite nature
Redis le me
Ignace
On m'appelle simplet
La fille du teinturier
Je te veux
Célestine
Faut pas bouder bouha
Le papa de Pepa
C'est un tango parfumé
Ydille à Bois le Roio
Émile qu'est-ce que tu fais?
Mimile et Totor
C'est comme ça à Calcutta
La partie de boule (avec Andrex)
Fernand Contandin, dit Fernandel, né le 8 mai 1903 à Marseille et mort le 26 février 1971 à Paris (16e arrondissement), est un acteur, humoriste, chanteur et réalisateur français. Issu du music-hall, il fut durant plusieurs décennies l'une des plus grandes stars du cinéma français, véritable champion du box-office qui attira plus de 200 millions de spectateurs dans les salles. Comique emblématique du cinéma d'avant et d'après la Seconde Guerre mondiale, beaucoup de ses films sont devenus des classiques, comme Le Schpountz, L'Auberge rouge, Ali Baba et les Quarante Voleurs ou La Cuisine au beurre, au même titre que plusieurs de ses personnages, à l'image de Don Camillo. Il a également tenu avec succès des rôles plus dramatiques, notamment dans Naïs, La Vache et le Prisonnier ou Heureux qui comme Ulysse. Chanteur populaire, il a également laissé une discographie importante, parsemée là aussi de classiques tels que Félicie aussi, Ignace ou Le Tango corse. Reconnaissable grâce à ce qu'il appelait lui-même sa « gueule de cheval », il acquit une popularité internationale telle que le général de Gaulle déclara lors d'une réception à l'Élysée le 3 mai 1968 qu'il était « le seul Français qui soit plus célèbre que [lui] dans le monde »1. Son succès ne s'est jamais démenti et Marcel Pagnol dira de lui après son décès : « Il a été l'un des plus grands et des plus célèbres acteurs de notre temps et l'on ne peut le comparer qu'à Charlie Chaplin ». Biographie Origines familiales et enfance Fernand Joseph Désiré Contandin naît au 72 boulevard Chave à Marseille. La famille était piémontaise, originaire de la vallée occitane du Cluson (val Chisone), dans la province de Turin, précisément de Méan/Meano (aujourd'hui subdivision de la commune de la Pérouse/Perosa Argentina), où on peut toujours voir la maison de ses ancêtres. La forme Contandin (au lieu de Coutandin) est due à une erreur de transcription des actes italiens. Son père, Denis Contandin, qui est comptable, mais aussi comédien-chanteur amateur sous le pseudonyme de Sined (anacyclique de Denis), et sa mère Désirée Bédouin, également comédienne amatrice, remarquent rapidement le talent du jeune Fernand. Il suit son père lors des concerts que celui-ci organise dans la banlieue de Marseille, montant lui-même sur les planches. À l'occasion d'un concours pour petits chanteurs amateurs, il remporte le premier prix des enfants prodiges au théâtre du Châtelet de Marseille. Andrex, comédien et ami d'enfance de l'acteur, raconte : « Fernandel, qui n'était alors que Fernand, fit ses débuts sur scène à cinq ans en chantant le répertoire militaire avec son frère aîné, Marcel. Il connut son premier grand succès à sept ans, un jour où, paralysé par le trac, il fut propulsé sur la scène par son père, d'un grand coup de pied au derrière ; il s'empêtra dans son sabre et s'étala de tout son long sous une tempête de rires. Par la suite, il n'eut plus jamais peur d'affronter le public. » Fernandel avait deux frères, Auguste-Marcel (1897-1961) , son aîné de 6 ans (avec lequel il se produira un temps sous les noms de Marcel et Fernand Sined), et Francis dit Fransined (1914-2012) plus jeune que lui de 11 ans, ainsi qu'une sœur, Marguerite (1910-2006). À la fin de l'école primaire, le père de Fernand le place à la Société marseillaise de crédit dont il ne tarde pas à se faire congédier[réf. nécessaire]. Il enchaîne ensuite les petits boulots, portant des sacs de sucre dans le port de Marseille (il tient une semaine), travaillant dans une maison de tissus et dans plusieurs banques. Parallèlement, il court le cachet comme comique troupier dans des noces et banquets ou sur les scènes des cafés-concerts de Marseille (Les Variétés, Le Palais de cristal, Le Grand Casino, L'Eldorado, l'Alcazar). Il a du succès, mais ne se prend pas au sérieux. Son profil chevalin marque les esprits, mais son caractère volage ne lui permet pas de s'assurer une situation stable. Il prend finalement un emploi à la savonnerie du Fer-à-cheval, qu'il conservera jusqu'à son incorporation sous les drapeaux. Le 4 avril 1925, à 22 ans, il épouse Henriette-Félicie Manse (1902-1984), la sœur de son ami, le parolier Jean Manse, avec laquelle il aura trois enfants. C'est la mère d'Henriette qui serait à l'origine de son pseudonyme « Fernandel », voyant le jeune Fernand si empressé auprès de sa fille, le voyant arriver dans la rue depuis sa fenêtre, elle dit fort, tiens voilà : « le Fernand d'elle... » ; la phrase fait mouche. Elle est alors adoptée par le comédien pour en faire son nom de scène. Il est aussi probable que Fernandel vienne du provençal, qui signifie « petit Fernand. » Un mois après son mariage, il commence son service militaire au 93e régiment d'artillerie de montagne de Grenoble. Il est libéré le 29 avril 1926. Trois semaines avant cette date, le directeur de l'Odéon de Marseille l'engage pour remplacer une vedette parisienne, conspuée par le public, en première partie de programme. Le numéro de tourlourou de Fernandel, constitué des succès de Gaston Ouvrard (C'est beau la nature), de Polin (Elle a de la barbe) et quelques créations, dont deux chansons écrites par Jean Manse, est un triomphe. Jean Faraud, le directeur français de la Paramount dont fait partie l'établissement et qui assiste par hasard à la prestation, lui propose immédiatement un contrat pour se produire dans l'ensemble du circuit11. Fernandel débute le 19 mars 1927 à Bordeaux où il retrouve Andrex, puis enchaîne avec Toulouse, Nice et Lille. Débuts parisiens Le 7 décembre 1928, Fernandel fait ses débuts parisiens à Bobino. Grâce au succès de cette prestation, il signe dès le lendemain un contrat de dix-neuf semaines pour le circuit des cinémas Pathé de Paris. Malgré la mort de son père le 10 mars 1930, il poursuit sa carrière de comique à Paris. Installé dans un modeste hôtel de Ménilmontant, rue Pelleport, il débute à l'Élysée-Palace de Vichy. C'est là que Henri Varna, directeur du Casino de Paris et du théâtre Mogador, le voit et l'engage pour la revue d'hiver du concert Mayol, revue déshabillée à succès de l'époque réunissant le tout-Paris. Fernandel et Parisys y interprètent trois sketches intercalés entre les numéros de danse. Il débute également au théâtre de l'Empire engagé par Emile Audiffred. Le réalisateur Marc Allégret qui y assiste est frappé par le physique et la personnalité de Fernandel ; il décide de lui offrir le rôle d'un groom dans le film qu'il prépare avec Sacha Guitry Le Blanc et le Noir2. 1930 marque ainsi le début de la carrière cinématographique de Fernandel. L'année suivante en 1931 Jean Renoir lui offre un rôle plus important aux côtés de Michel Simon dans On purge bébé, d'après la pièce de Georges Feydeau. Cette même année, il « croise » Jean Gabin dans le film Cœur de lilas. L'année suivante, il est pour la première fois la vedette d'un film, Le Rosier de madame Husson de Dominique Bernard-Deschamps d'après une nouvelle de Guy de Maupassant. Par la suite, ses triomphes se multiplient, notamment dans les films de Christian-Jaque, Un de la légion et François Ier (1936), Josette (1937, film dans lequel joue aussi sa fille aînée), mais surtout dans ceux de Marcel Pagnol : Angèle (1934), Regain (1937), Le Schpountz12 (1938), La Fille du puisatier (1940), et plus tard Topaze (1951). Les succès cinématographiques n'empêchent pas Fernandel de continuer une carrière de chanteur. Il joue dans de nombreuses comédies musicales, le plus souvent transformées en film par la suite. Certaines des chansons qu'il y interprète deviennent des « tubes », comme Ignace, Simplet ou Félicie aussi. En 1937, il publie ses premiers mémoires en feuilletons qui s'arrachent dans le quotidien communiste Ce soir. En 1939, à la suite de la déclaration de guerre à l'Allemagne, il est mobilisé pendant la « drôle de guerre », à Marseille, dans le 15e escadron du Train, caserne d'Aurelles. Il est cantonné dans la cour de son unité après avoir provoqué une émeute lors de son premier tour de garde14, puis démobilisé à la suite de la signature de l'armistice. Il a, entre-temps, enregistré Francine (1939), chanson très engagée contre la propagande allemande. Ses films des années 1940, dont deux qu'il réalise lui-même : Simplet (1942) et Adrien (1943), sont essentiellement tournés pour la Continental-Films, société de production financée par des capitaux allemands. Comme nombre d'artistes sous l'Occupation, il continue en effet de chanter dans des cabarets, se fait applaudir à l'opéra (Grand Casino) et au Casino des Fleurs de Vichy, et fredonne sur Radio Paris. Il a appartenu au groupe Collaboration. Dans les années 1950, il retrouve le succès avec des films comme L'Auberge rouge (1951) de Claude Autant-Lara, Ali Baba et les Quarante voleurs (1954) de Jacques Becker ainsi que La Vache et le Prisonnier d'Henri Verneuil tourné en 1959. Il réalise également Adhémar ou le Jouet de la fatalité, en 1951, sur un scénario de Sacha Guitry. Mais c'est surtout la série des Don Camillo, tirés de l'œuvre de Giovannino Guareschi, dans laquelle le curé et le maire communiste d'un petit village italien se livrent à une lutte d'influence feutrée ; son interprétation bon enfant, en ces temps de guerre froide, assoit sa notoriété. Il tournera six films en tout : Le Petit Monde de don Camillo (1951) et Le Retour de don Camillo (1953) de Julien Duvivier, puis, avec d'autres réalisateurs, La Grande Bagarre de don Camillo (1955), Don Camillo Monseigneur (1961), Don Camillo en Russie (1965) et enfin Don Camillo et les Contestataires, qu'il commence en 1970 mais ne pourra achever en raison du cancer qui va l'emporter l'année suivante1 Le 18 janvier 1953 alors qu'il est à Rome avec sa fille Janine, Pie XII le pria de venir au Vatican afin, dit-il, de faire la connaissance « du plus connu des prêtres de la chrétienté après le pape ». Un Fernandel de cire en Don Camillo dans son confessionnal est également installé en bonne place au musée Grévin. Lors d'une entrevue où un journaliste lui demandait de parler du succès du premier Don Camillo, il répond : « D'abord, la surprise. La surprise du personnage qu'on ne connaissait pas. La surprise de parler à Jésus. Ca fait un drôle de partenaire vous savez. J'en ai eu dans ma vie mais, je dois dire que celui là, je lève ma barrette ». Fernandel remporte parallèlement un grand succès public et critique avec les enregistrements discographiques des Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet (La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses, Le Secret de maître Cornille, etc.). En 1963, il fonde avec Jean Gabin la société de production Gafer d'après la première syllabe de leurs pseudonymes . Leur première production sera L'Âge ingrat de Gilles Grangier. À partir de 1968, Fernandel ralentira sa carrière au cinéma. En 1970, il envisagera de se mettre en retrait du cinéma, en ne participant plus que à quelques films pour les prochaines années après le film Heureux qui comme Ulysse (1970), mais il souhaitait surtout travailler sur un dernier film avec Marcel Pagnol, ce qui ne se concrétisera pas. Fernandel est atteint d'un cancer généralisé, mais les médecins et sa famille lui cachent la gravité de son état. On lui fait croire qu'il est atteint d'une pleurésie qu'il aurait attrapée lors du tournage de Don Camillo et ses Contestataires. Le 26 février 1971, épuisé par la maladie, il meurt dans son somptueux appartement tout en marbre au 44 de l'avenue Foch à Paris. Il figurait sur l'annuaire. Il est inhumé au cimetière de Passy (1re division). Wikipédia .

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