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ESPAGNE / Carmen AMAYA  / La unica

ESPAGNE / Carmen AMAYA / La unica

996212
2,50 €

Carmen AMAYA
Chante en espagnol
1 CD

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CARMEN, PACO Y JOSE AMAYA
1 Corazon de acero 2'17"
2 Tondero 3'14"
3  Fiesta Jerezana 3'11"
4 La Tana 2'23"
5 Vete con los tuyos 2'58"
6 Tus males no tienen remedio 2'41"
7 A los pies del gran poder 2'51"
CARMEN CON SABICAS
8 Garrotin 2'58"
9 Cuando pa Chile me voy 2'25"
10 Colombiana Flamenca 3'08"
11 Sevillanas 3'07"
SABICAS SOLO
12 Maria Magdalena 2'55"
13 Motivos Arabes 2'41"
14 Tremolo en mi mayor 2'43"
15 Aires Gallegos 3'01"
 
Carmen AMAYA (1915-1963)
Carmen la unica
"Gitana de Casta entera" descendante de la très ancienne tribu "Chavori e Baraje", venue d'Inde et fille du guitariste "El Chino", Carmen AMAYA naquit en 1915, sur une plage à Ciudad Condal.
Dés l'âge de 6 ans elle débute au restaurant "Las siete Puertas" à Barcelone. En 1929, elle danse devant des milliers de personnes à la Foire Internationale de Barcelone. On ne parle que d'elle, Carmen AMAYA n'a que 14 ans. Puis elle se produit à Paris, partageant l'affiche avec Raquel Meller. Entre 1937 et 1940 elle effectue des tournées en Amérique Latines, avant de passer en 1941 au Carnegie Hall de New York accompagnée d'un des plus grand guitariste de flamenco de notre temps : SABICAS.
Virtuose, guitariste compositeur (1912-1990), à l'incroyable agilité, ne sachant ni lire ni écrire la musique, accompagnera Carmen AMAYA dans ses tournées (Europe, Mexique Argentine, Etats-Unis) de 1936 à 1950. Grâce à sa science de l'instrument et a son exceptionnel mémoire qui lui permit d'exécuter ses compositions restituées note à note, on se rend compte de la formidable créativité, des variations, des modulations et des changements inattendus de tonalités notamment, dans son Castillo moro ou ses Noches de Malaga ou en écoutant son Garrotin ou ses six Sevillanas
L'interprétation du flamenco de Carmen AMAYA n'a cessé d'évoluer, Sa danse était très personnelle, anti-académique, le feu animait son corps de la tête aux pieds, indescriptible et fulgurante comme l'explosion d'une force mystérieuse et sauvage, une danseuse de génie. Elle enregistra néanmoins à peine le contenu de 3 ou 4 microsillons (30 cm) ou sa voix chante "la fièvre gitane". Les prodigieux Zapateados de Carmen AMAYA relèvent dans ce domaine du miracle.
Fidèle aux structures de base du Flamenco, elle a contribué à l'enrichir et à le renouveler, lui exprimant sa marge de créativité et les influences de son époque. Une synthèse établie entre le contour modal du chant, l'aspect tonal du guitariste et la rythmique complexe fournie par la guitare, les palmas et le jeu de pieds (taconeo).
La plupart sont à l'origine liées à une région (ex : les tarantas du Levante, les granaínas de Grenade, les malagueñas de Málaga ou les rondeñas de Ronda), elles sont aussi associées à un contexte religieux (comme les saetas de la Semaine Sainte ou les villancicos flamencos de Noël)
Il existe aussi les chants dits de ida y vuelta "d'aller et retour" originaires d'Amérique latine et réintégrés au répertoire du flamenco, tels que la colombiana, la milonga argentine ou la rumba et la güajira cubaines. Mais les formes (palos) les plus importantes (soleares, siguiriyas, bulerías, alegrías, fandangos, tientos et tangos, etc.) sont du domaine commun, chaque artiste se doit de les posséder et, dans la mesure de son talent, d'en développer sa propre version.
Carmen AMAYA est restée unique en son genre et demeure pour beaucoup encore aujourd'hui la plus grande. Le flamenco de Carmen AMAYA apparaîtra toujours comme un grand art, à la fois ancré dans une réalité socio-historique forte et ouvert à tous les défis du monde contemporain
Jamais figée dans son expression, Carmen AMAYA nous saisie et nous entraîne, elle est là, avec toute la famille gitane, possédée par le rythme, rien d'autre ne compte, le chant vient et repart. Tout ce qui enrichit le rythme est utilisé, les doigts qui claquent, les mains qui frappent, les pieds qui tapent et la guitare qui bondit. Un instant magique de fête à Jerez, patrie des Gitans, où la vie coule à flot…
Carmen AMAYA (1915-1963) Carmen la unica "Gitana de Casta entera" descendante de la très ancienne tribu "Chavori e Baraje", venue d'Inde et fille du guitariste "El Chino", Carmen AMAYA naquit en 1915, sur une plage à Ciudad Condal.Dés l'âge de 6 ans elle débute au restaurant "Las siete Puertas" à Barcelone. En 1929, elle danse devant des milliers de personnes à la Foire Internationale de Barcelone. On ne parle que d'elle, Carmen AMAYA n'a que 14 ans. Puis elle se produit à Paris, partageant l'affiche avec Raquel Meller. Entre 1937 et 1940 elle effectue des tournées en Amérique Latines, avant de passer en 1941 au Carnegie Hall de New York accompagnée d'un des plus grand guitariste de flamenco de notre temps : SABICAS. Virtuose, guitariste compositeur (1912-1990), à l'incroyable agilité, ne sachant ni lire ni écrire la musique, accompagnera Carmen AMAYA dans ses tournées (Europe, Mexique Argentine, Etats-Unis) de 1936 à 1950. Grâce à sa science de l'instrument et a son exceptionnel mémoire qui lui permit d'exécuter ses compositions restituées note à note, on se rend compte de la formidable créativité, des variations, des modulations et des changements inattendus de tonalités notamment, dans son Castillo moro ou ses Noches de Malaga ou en écoutant son Garrotin ou ses six Sevillanas L'interprétation du flamenco de Carmen AMAYA n'a cessé d'évoluer, Sa danse était très personnelle, anti-académique, le feu animait son corps de la tête aux pieds, indescriptible et fulgurante comme l'explosion d'une force mystérieuse et sauvage, une danseuse de génie. Elle enregistra néanmoins à peine le contenu de 3 ou 4 microsillons (30 cm) ou sa voix chante "la fièvre gitane". Les prodigieux Zapateados de Carmen AMAYA relèvent dans ce domaine du miracle. Fidèle aux structures de base du Flamenco, elle a contribué à l'enrichir et à le renouveler, lui exprimant sa marge de créativité et les influences de son époque. Une synthèse établie entre le contour modal du chant, l'aspect tonal du guitariste et la rythmique complexe fournie par la guitare, les palmas et le jeu de pieds (taconeo). La plupart sont à l'origine liées à une région (ex : les tarantas du Levante, les granaínas de Grenade, les malagueñas de Málaga ou les rondeñas de Ronda), elles sont aussi associées à un contexte religieux (comme les saetas de la Semaine Sainte ou les villancicos flamencos de Noël) Il existe aussi les chants dits de ida y vuelta "d'aller et retour" originaires d'Amérique latine et réintégrés au répertoire du flamenco, tels que la colombiana, la milonga argentine ou la rumba et la güajira cubaines. Mais les formes (palos) les plus importantes (soleares, siguiriyas, bulerías, alegrías, fandangos, tientos et tangos, etc.) sont du domaine commun, chaque artiste se doit de les posséder et, dans la mesure de son talent, d'en développer sa propre version. Carmen AMAYA est restée unique en son genre et demeure pour beaucoup encore aujourd'hui la plus grande. Le flamenco de Carmen AMAYA apparaîtra toujours comme un grand art, à la fois ancré dans une réalité socio-historique forte et ouvert à tous les défis du monde contemporain Jamais figée dans son expression, Carmen AMAYA nous saisie et nous entraîne, elle est là, avec toute la famille gitane, possédée par le rythme, rien d'autre ne compte, le chant vient et repart. Tout ce qui enrichit le rythme est utilisé, les doigts qui claquent, les mains qui frappent, les pieds qui tapent et la guitare qui bondit. Un instant magique de fête à Jerez, patrie des Gitans, où la vie coule à flot…

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