Germaine SABLON / 1932 - 1939

Germaine SABLON / 1932 - 1939

154
6,67 €
SES SUCCÈS / 1 CD RÉÉDITION EPM-CHANSOPHONE

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Le CD

1 Vous ne savez pas
2 Je n'aime qu"un soir
3 Fascination
4 Si tu veux
5 Qu'avez-vous fait de mon amant  ?
6 La berceuse d'un marin
7 La mauvaise prière
8 Le Bonheur
9 Le Moulin qui jase
10 Un amour comme le nôtre
11 La petite île
12 Je sens en moi
13 Laisse-moi seule avec mon rêve
14 La valse chante
15 Je rêve au fil de l'eau
16 Tourbillon
17 Pourquoi pas moi ?
18 Plus seule chaque jour
19 Mon légionnaire
20 Un jeune homme chantait
21 Partance
22 Aux marches du palais
23 Le petit Pierre

 Née le 19 juillet 1899, au Perreux-sur-Marne, son père André Sablon est le compositeur de La Ribaude, opéra comique, et de chansons populaires " Bonsoir m'amour", et son frère Jean le célèbre : "The French Troubadour ". Elle disait "chez nous, la cuisine est sans doute la seule pièce où il n'y ait pas de piano". Elle prépare le conservatoire et rêve de devenir cantatrice. Jean raconte dans ses mémoires "je l'accompagnais au piano alors qu'elle chantait majestueusement une tringle de rideaux à la main". Elle débute dans l’opérette en 1915, et rencontre chez son éditeur, un charmant et beau garçon à la voix de baryton J. Legrand (créateur de "Nina Rosa" avec André Beaugé). Ils chantèrent ensemble "La Bohème" et... se marièrent. Le beau-père Charles Legrand journaliste célèbre, fonde le Journal de Valence. Sur son insistance, son mari abandonne sa carrière et part à Valence, la rejoindre. Elle lui donne deux fils, Pierre et André, mais après, rentre seule à Paris et reprend sa vie d’artiste. Dès1919, elle avait été actrice de cinéma jouant dans : La double existence du Dr Morart, Au-delà des lois humaines en 1920 un premier rôle féminin dans L'Envol, Le Monde maudit et en 1922 dans Sans fortune ; films alors muets. Lors de son retour en 1931, sa carrière s'accélère, elle joue clans 16 films : dont Un coup de téléphone de Georges Lacombe... 1937, Si tu reviens avec Réda Caire, Au soleil de Marseille avec Henri Garat... 1939, Sixième étage de Maurice Cloche avec de Florelle. C'est aussi en1931 qu'elle enregistre ses deux premiers disques, en duo avec son frère dont "Vous ne savez pas ». Elle gravera jusqu'à la guerre, 80 chansons de cette voix dont on disait “C’est un cœur qui chante…” Dès 1933, elle débute à l'ABC, avec Jean Sablon qui la disait ''très courageuse, entière et spontanée mais toujours pressée". Elle le prouve dès 1940 ; elle quitte son appartement de la rue Daubigny, pour rejoindre sa mère a Agay, près de Saint-Raphaël, elle y héberge Joseph Kessel et son neveu Maurice Druon qui, comme elle, luttent clans l'ombre contre l'occupant, et aidé du peintre André Girard (père de Danielle Delorme) qui organise des départs en bateau. Elle part en Suisse en 1941. Puis passant par l'Irlande elle parvient à Londres en 1943 et participe au film de propagande alliée Pourquoi nous combattons, c'est là, au club français de St-James, qu'Emmanuel d'Astier leur fit entendre, joué à la guitare, l’air qu’ils avaient choisi comme indicatif. En mai 1943 à 16 h elle chante pour la première fois "Le chant des partisans", qu’elle enregistre le lendemain, puis part, engagée dans la D.F.L., dans l'ambulance de Lady Spears pour l'Algérie et la Lybie. Sa propagande active pendant la guerre lui vaut la Légion d'honneur et la Croix de guerre avec 4 citations. En septembre 1945, elle retourne en pèlerinage en Suisse et chante à La boite à Musique de Genève ; en novembre 1945, elle passe à l'ABC avec Georges Guétary… En 1945 elle fait une tournée en Amérique du Sud, puis au États-Unis, avec son frère et chant dans le cabaret Newyorkais The Blue Angel, puis au Canada. Entre 1946 et 1955, Germaine Sablon enregistre une trentaine de chansons… et se retire à Camp-Long.
Jacques Primac et Gilles Pétard
Indissociable du "Chant des partisans", Germaine est à la résistance, ce que Sablon est à la chanson, un personnage exceptionnel. Née le 19 juillet 1899, au Perreux-sur-Marne, son père André Sablon est le compositeur de La Ribaude, opéra comique, et de chansons populaires " Bonsoir m'amour", et son frère Jean le célèbre : "The French Troubadour ". Elle disait "chez nous, la cuisine est sans doute la seule pièce où il n'y ait pas de piano". Elle prépare le conservatoire et rêve de devenir cantatrice. Jean raconte dans ses mémoires "je l'accompagnais au piano alors qu'elle chantait majestueusement une tringle de rideaux à la main". Elle débute dans l’opérette en 1915, et rencontre chez son éditeur, un charmant et beau garçon à la voix de baryton J. Legrand (créateur de "Nina Rosa" avec André Beaugé). Ils chantèrent ensemble "La Bohème" et... se marièrent. Le beau-père Charles Legrand journaliste célèbre, fonde le Journal de Valence. Sur son insistance, son mari abandonne sa carrière et part à Valence, la rejoindre. Elle lui donne deux fils, Pierre et André, mais après, rentre seule à Paris et reprend sa vie d’artiste. Dès1919, elle avait été actrice de cinéma jouant dans : La double existence du Dr Morart, Au-delà des lois humaines en 1920 un premier rôle féminin dans L'Envol, Le Monde maudit et en 1922 dans Sans fortune ; films alors muets. Lors de son retour en 1931, sa carrière s'accélère, elle joue clans 16 films : dont Un coup de téléphone de Georges Lacombe... 1937, Si tu reviens avec Réda Caire, Au soleil de Marseille avec Henri Garat... 1939, Sixième étage de Maurice Cloche avec de Florelle. C'est aussi en1931 qu'elle enregistre ses deux premiers disques, en duo avec son frère dont "Vous ne savez pas ». Elle gravera jusqu'à la guerre, 80 chansons de cette voix dont on disait “C’est un cœur qui chante…” Dès 1933, elle débute à l'ABC, avec Jean Sablon qui la disait ''très courageuse, entière et spontanée mais toujours pressée". Elle le prouve dès 1940 ; elle quitte son appartement de la rue Daubigny, pour rejoindre sa mère a Agay, près de Saint-Raphaël, elle y héberge Joseph Kessel et son neveu Maurice Druon qui, comme elle, luttent clans l'ombre contre l'occupant, et aidé du peintre André Girard (père de Danielle Delorme) qui organise des départs en bateau. Elle part en Suisse en 1941. Puis passant par l'Irlande elle parvient à Londres en 1943 et participe au film de propagande alliée Pourquoi nous combattons, c'est là, au club français de St-James, qu'Emmanuel d'Astier leur fit entendre, joué à la guitare, l’air qu’ils avaient choisi comme indicatif. En mai 1943 à 16 h elle chante pour la première fois "Le chant des partisans", qu’elle enregistre le lendemain, puis part, engagée dans la D.F.L., dans l'ambulance de Lady Spears pour l'Algérie et la Lybie. Sa propagande active pendant la guerre lui vaut la Légion d'honneur et la Croix de guerre avec 4 citations. En septembre 1945, elle retourne en pèlerinage en Suisse et chante à La boite à Musique de Genève ; en novembre 1945, elle passe à l'ABC avec Georges Guétary… En 1945 elle fait une tournée en Amérique du Sud, puis au États-Unis, avec son frère et chant dans le cabaret Newyorkais The Blue Angel, puis au Canada. Entre 1946 et 1955, Germaine Sablon enregistre une trentaine de chansons… et se retire à Camp-Long. Jacques Primac et Gilles Pétard

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