Pola NEGRI & Rudolph VALENTINO

Pola NEGRI & Rudolph VALENTINO

120
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TTC
1 CD - 22 TITRES / POLA NEGRI & RUDOLPH VALENTINO 1925 - 1938 / CHANSOPHONE COLLECTION
 
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POLA NEGRI

1 PARADIS

2,MES NUITS SONT MORTES

3 TWO GUITARS

4 L'HEURE DE LA TRISTESSE

5 POURQUOI ETES-VOUS TRISTE ?

6 LES YEUX NOIRS

7 WHY FALL IN LOVE ?

8 ADIEU

9 JE SENS EN MOI

10 NUR EINE STUNDE

11 VERGIS DEINE SEHNSUCHT

12 WENN DIE SONNE HINTER DEN DACHEM VERSINKT

13 MEIN HERTZ HAT HEIMWEH...

14 ICHT MOCHTE HERZ...

15 ICH HAB AN DICH GEDACHT

16 KOMMT DAS GLUCK NICHT HEUT ?

17 ZEIG DER WELT NICHT DEIN HERTZ

18 STEHST DU DIE STERNE

19 FOR THAT ONE HOUR

20 STAY CLOSE TO ME

RUDOLPH VALENTINO

21 KASHMIRI LOCE SONG

22 EL RELICARIO


Dans ses Mémoires d'une Star* i Pola Negri, fille d’une pauvre ' noble Polonaise et d’un émigré slovaque (avec, peut-être, une ascendance tzigane) avance comme date de naissance le 31 décembre 1899 “à la veille du nouveau siècle". Les dictionnaires de cinéma préfèrent 1886 ou même 1883. Peut- on croire qu’à quinze ans seulement Apolonia Chalupec ait pu, après des études de danse, intégrer dans les grands rôles le Rozmaitosci, la Comédie Française de Varsovie ? C’est en Pologne quelle tourne ses premiers films, pen­dant la première guerre mondiale.
 
Les armées allemandes chassent les armées russes de Varsovie. Pola Negri a un tel succès dans Summurun, adaptation d’une fantaisie orientale du maître du théâtre Max Reinhardt, quelle part rejoindre sa troupe à Berlin. Ernst Lubitsch, un élève de Reinhardt, lui fait tour­ner son premier film allemand Les yeux de la momie. De la chute du deuxième Reich aux premières années mouvementées de la répu­blique de Weimar, les films à grand spectacle de la “Koningin Pola” “la reine Pola” font oublier aux Allemands les temps difficiles: Carmen, Summurun, La dame aux Camélias, Madame Bovary... Le succès de ces films brise le boycott dont le cinéma allemand est victime. Du coup, en 1922, la Famous Players l’engage à Hollywood. Après Bella Donna, en retrou­ vant Lubitsch pour Forbidden Paradise, Pola Negri s’impose comme l’une des plus grandes stars d’Hollywood. Famous Players devient la Paramount où la rivalité -orchestrée- entre Pola Negri et Gloria Swanson fait le délice des échotiers, comme les amours de la belle Polonaise avec - notamment- Chaplin ou Rudolph Valentino qui meurt alors qu’il devait l’épouser. De Hôtel Impérial, mise en scène Maurice Stiller, en Barbed Wire, de East of Suez, mise en scène Raoul Walsh, en Rachel, de The Cheat en Fédora, Pola Negri ne tourne pas que des chefs d’œuvre, sa carrière périclite...
 
Repliée sur l’Angleterre pour tourner Street of the fallen, elle remonte sur scène avec des sketchs et des chansons tziganes qui, enregis­trées, font sensation. Elle est mûre pour renouer avec le cinéma hollywoodien, devenu parlant. A Woman Command (1933) prouve que sa voix grave comme celle de Garbo, passe bien le cap, et quelle sait chanter: Paradise, la chanson du film aura plus de succès encore que ce dernier. Mais les goûts américains ont changé avec la crise. Pola Negri, comme Gloria Swanson, est trop marquée par les années d’extravagance du Hollywood des années 20 pour y retrouver sa place. Elle tourne avec ses sketchs et ses chan­sons dans le circuit des “vaudevilles”... Faute de propositions elle accepte de retourner en Allemagne avec “un bon scénario” Mazurka. Le film est un tel succès que Hollywood achète les droits pour une version américaine, condam­nant la version allemande à ne jamais sortir aux USA. Pola enchaîne film sur film à Berlin: Moscou-Shangaï, Madame Bovary, Tango Nocturne, Le mensonge secret, La nuit décisive, soucieuse, dit-elle dans ses mémoires, de ne jamais servir la propagande nazie.
 
Consciente que l’Allemagne hitlérienne va atta­quer la Pologne, elle est en France quand éclate la guerre. Elle regagne New-York en 1941, pas oubliée mais en but à des rumeurs mal­veillantes (bien quelle ait gagné un procès contre un journal parisien qui faisait d’elle la maîtresse d’Hitler).
 
Encore un film Hi Diddle Diddle, en 1943, et elle disparaît de l’écran jusqu’en 1965, où Walt Disney la persuade de reprendre son attirail de vamp pour La baie des émeraudes. Un dernier voyage en Europe pour recevoir l’hommage du cinéma allemand, et mémoires publiées en 1970, elle meurt, le 1er août 1987.
 
* Mémoires d'une Star, Belfond.
 
A écouter ses disques on n’a pas de mal à se per­suader que ce ne fut pas le parlant qui écarta Pola Negri d’Hollywood. Dans ses mémoires la vamp polonaise explique négligemment ses apti­tudes vocales : tous les élèves du conservatoire de théâtre de Varsovie devaient suivre des cours de chant et c’est là quelle avait appris à chanter... Mais quel professeur aurait pu lui donner ce timbre de contralto hors du commun, résolu­ment fatal ? Elle l’emploie avec brio dans deux domaines très différents. Dans un russe parfait (il faut se souvenir que la Pologne de son enfance subissait la domination tzariste), elle fait un sort au folklore tzigane avec toute la fougue et l’arrachement que ce répertoire demande... En allemand, en français, en anglais le charme troublant de Pola Negri se nourrit d’esprit slave, mais dans des chansons modernes, internationales: Pola Negri chante en français dans ses films américains et en anglais dans ses films allemands. A Hollywood, à Berlin ou à Paris la vamp est d’ailleurs, quelle s’exprime en français sous la plume de Jean Tranchant, ou en allemand, soutenue par l’orchestre et le piano d’un des rois du jazz ber­linois, Peter Kreuder, quelle se partage avec Marlène Dietrich, comme Jean Tranchant... Répertoire et timbre assez proches d’une autre étoile de la UFA, la Suédoise Zarah Leander, brune également: valses tragiques semées de violons tziganes, mazurkas, tangos, habaneras. Alors que le nazisme étouffe peu à peu l’Allemagne, ces chansons offrent l’évasion par le rêve, un rêve rarement heureux...

Rudolph Valentino
 
Nous avons voulu unir ici par le souvenir Pola Negri à celui qui a été le plus grand amour de sa vie, Rudolph Valentino. Rodolfo Alfonzo Raffaello Pierre Filibert Giugliemi di Valentina d’Ancuolla, né en 1895, émigra d’Italie aux Etats-Unis en 1913. Après avoir été jardinier, avoir travaillé à la plonge, il devient danseur dans le circuit des vaudevilles puis, en 1918, monte à Hollywood jouer les figurants.







 
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Dans ses Mémoires d'une Star* i Pola Negri, fille d’une pauvre ' noble Polonaise et d’un émigré slovaque (avec, peut-être, une ascendance tzigane) avance comme date de naissance le 31 décembre 1899 “à la veille du nouveau siècle". Les dictionnaires de cinéma préfèrent 1886 ou même 1883. Peut- on croire qu’à quinze ans seulement Apolonia Chalupec ait pu, après des études de danse, intégrer dans les grands rôles le Rozmaitosci, la Comédie Française de Varsovie ? C’est en Pologne quelle tourne ses premiers films, pen¬dant la première guerre mondiale. Les armées allemandes chassent les armées russes de Varsovie. Pola Negri a un tel succès dans Summurun, adaptation d’une fantaisie orientale du maître du théâtre Max Reinhardt, quelle part rejoindre sa troupe à Berlin. Ernst Lubitsch, un élève de Reinhardt, lui fait tour¬ner son premier film allemand Les yeux de la momie. De la chute du deuxième Reich aux premières années mouvementées de la répu¬blique de Weimar, les films à grand spectacle de la “Koningin Pola” “la reine Pola” font oublier aux Allemands les temps difficiles: Carmen, Summurun, La dame aux Camélias, Madame Bovary... Le succès de ces films brise le boycott dont le cinéma allemand est victime. Du coup, en 1922, la Famous Players l’engage à Hollywood. Après Bella Donna, en retrou¬ vant Lubitsch pour Forbidden Paradise, Pola Negri s’impose comme l’une des plus grandes stars d’Hollywood. Famous Players devient la Paramount où la rivalité -orchestrée- entre Pola Negri et Gloria Swanson fait le délice des échotiers, comme les amours de la belle Polonaise avec - notamment- Chaplin ou Rudolph Valentino qui meurt alors qu’il devait l’épouser. De Hôtel Impérial, mise en scène Maurice Stiller, en Barbed Wire, de East of Suez, mise en scène Raoul Walsh, en Rachel, de The Cheat en Fédora, Pola Negri ne tourne pas que des chefs d’œuvre, sa carrière périclite... Repliée sur l’Angleterre pour tourner Street of the fallen, elle remonte sur scène avec des sketchs et des chansons tziganes qui, enregis¬trées, font sensation. Elle est mûre pour renouer avec le cinéma hollywoodien, devenu parlant. A Woman Command (1933) prouve que sa voix grave comme celle de Garbo, passe bien le cap, et quelle sait chanter: Paradise, la chanson du film aura plus de succès encore que ce dernier. Mais les goûts américains ont changé avec la crise. Pola Negri, comme Gloria Swanson, est trop marquée par les années d’extravagance du Hollywood des années 20 pour y retrouver sa place. Elle tourne avec ses sketchs et ses chan¬sons dans le circuit des “vaudevilles”... Faute de propositions elle accepte de retourner en Allemagne avec “un bon scénario” Mazurka. Le film est un tel succès que Hollywood achète les droits pour une version américaine, condam¬nant la version allemande à ne jamais sortir aux USA. Pola enchaîne film sur film à Berlin: Moscou-Shangaï, Madame Bovary, Tango Nocturne, Le mensonge secret, La nuit décisive, soucieuse, dit-elle dans ses mémoires, de ne jamais servir la propagande nazie. Consciente que l’Allemagne hitlérienne va atta¬quer la Pologne, elle est en France quand éclate la guerre. Elle regagne New-York en 1941, pas oubliée mais en but à des rumeurs mal¬veillantes (bien quelle ait gagné un procès contre un journal parisien qui faisait d’elle la maîtresse d’Hitler). Encore un film Hi Diddle Diddle, en 1943, et elle disparaît de l’écran jusqu’en 1965, où Walt Disney la persuade de reprendre son attirail de vamp pour La baie des émeraudes. Un dernier voyage en Europe pour recevoir l’hommage du cinéma allemand, et mémoires publiées en 1970, elle meurt, le 1er août 1987. * Mémoires d'une Star, Belfond. A écouter ses disques on n’a pas de mal à se per¬suader que ce ne fut pas le parlant qui écarta Pola Negri d’Hollywood. Dans ses mémoires la vamp polonaise explique négligemment ses apti¬tudes vocales : tous les élèves du conservatoire de théâtre de Varsovie devaient suivre des cours de chant et c’est là quelle avait appris à chanter... Mais quel professeur aurait pu lui donner ce timbre de contralto hors du commun, résolu¬ment fatal ? Elle l’emploie avec brio dans deux domaines très différents. Dans un russe parfait (il faut se souvenir que la Pologne de son enfance subissait la domination tzariste), elle fait un sort au folklore tzigane avec toute la fougue et l’arrachement que ce répertoire demande... En allemand, en français, en anglais le charme troublant de Pola Negri se nourrit d’esprit slave, mais dans des chansons modernes, internationales: Pola Negri chante en français dans ses films américains et en anglais dans ses films allemands. A Hollywood, à Berlin ou à Paris la vamp est d’ailleurs, quelle s’exprime en français sous la plume de Jean Tranchant, ou en allemand, soutenue par l’orchestre et le piano d’un des rois du jazz ber¬linois, Peter Kreuder, quelle se partage avec Marlène Dietrich, comme Jean Tranchant... Répertoire et timbre assez proches d’une autre étoile de la UFA, la Suédoise Zarah Leander, brune également: valses tragiques semées de violons tziganes, mazurkas, tangos, habaneras. Alors que le nazisme étouffe peu à peu l’Allemagne, ces chansons offrent l’évasion par le rêve, un rêve rarement heureux...

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