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Guillaume APOLLINAIRE / J'AI TOUT DONNÉ AU SOLEIL

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1CD / POÈTES & CHANSONS / Chanté par Raphaële Selval : J'ai tout donné au soleil

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Chanté par Raphaële Selval 
 
1. D’où viens-tu ?     2’26     
2.La Tzigane            1’38
3. Aubade                  2’14
4. Réponse des cosaques Zaporogue       1’44
5. Voie lactée ô sœur lumineuse                6.21
( La chanson du mal aimé)
6. Les fiançailles                   1’10
7. La blanche neige              1’48
8. Cors de chasse                 2’30
9. Train militaire                     2’58
10. A Lou                               2’30
11. J’ai tout donné au soleil  .4’00
 
Musiques de Raphaële Selval
Poèmes de Guillaume Apollinaire extraits d’Alcools sauf 1 (L’Hérésiarque & Cie et Alcools) et 9, 10 (Poèmes à Lou)


Raphaële Selval

Auteur compositeur interprète. Originaire de Saint-Etienne, elle étudie la littérature, pratique en parallèle la poésie et le chant, puis les réunit en composant ses propres chansons et en mettant en musique des textes poétiques. Chante régulièrement dans les lieux dévolus à la chanson française. En 2013, à l’occasion du centenaire de la publication d’Alcools, Raphaële Selval conçoit un « concert poétique » inspiré par la vie et l’œuvre de Guillaume Apollinaire et intitulé J’ai tout donné au soleil, d’où ce disque est issu.   
Albums : On m’dira (2005), Le cœur à la broche (2008), Serendipity (2009), Vie fragile (2011), Des poèmes, pas des pistolets ! (2015)

M’Selem
Pianiste, auteur, compositeur, manipulant les grands pianos et les p’tits mots (parfois le contraire), l’électronique et pourquoi pas le banjo.
Son vaisseau musical tangue entre le jazz et le classique, s’arrêtant à l’occasion au bon port de la chanson. Il a collaboré avec Jazz Liberatorz, Hi Perspective, Franck Biyong, Steve Coleman. et compte dans ses cales  quelques disques  Ala (2007), Abstract soul(Inamoratta 2001 – Salem 1999)

Guillaume APOLLINAIRE  1880 - 1918
Guillaume Apollinaire de Kostrowitsky naît à Rome en 1880 d’un père inconnu — un noble italien probablement — et d’une mère d’origine polonaise qui fréquente assidûment les tables de jeu. En dépit d’une scolarité régulière à Monaco et à Nice, il échoue en 1897 au baccalauréat. Rompant avec les études, il lit abondamment, découvre la poésie de son temps, s’intéresse au journalisme et s’essaie à traduire Boccace. En 1899, Madame de Kostrowitsky et ses deux fils (Guillaume et son frère Albert né en 1882) quittent Monaco pour Aix-les-Bains, Lyon, Paris, Stavelot (près du casino de Spa) avant de se fixer à Paris. Contraint de gagner sa vie, Apollinaire devient « nègre » pour un feuilletoniste, puis part un an (août 1901- août 1902) en Allemagne en tant que précepteur et tombe amoureux d’Annie Pleyden, la gouvernante de son élève,  qui repousse ses avances. De cet échec naîtra La Chanson du mal aimé. Il traverse Berlin, Dresde, Prague, Vienne, Munich puis, de retour à Paris, devient employé de banque. Il élargit sa connaissance du milieu littéraire — André Salmon, Alfred Jarry, Max Jacob — et s’ouvre à celui des peintres — Albert Derain, Maurice Vlaminck et Pablo Picasso. En 1907, il quitte le domicile maternel, abandonne la banque, publie sous le manteau ses Onze mille verges et se lie avec Marie Laurencin. Pour subsister, il écrit dans les journaux les plus divers — du Financier à La Culture physique —, multiplie les articles de critique, les préfaces de catalogue (Georges Braque), rédige des présentations de textes libertins dont ceux du Marquis de Sade. Il découvre et défend, dans le même temps, Henri Rousseau et la peinture naïve.

En septembre 1911, injustement accusé de recel d’œuvres d’art, il est incarcéré quelques jours à la prison de la Santé. Profondément affecté par les attaques envers sa probité et son statut d’étranger, il supporte d’autant plus mal, en juin 1912, la rupture avec Marie Laurencin. Par ses relations avec les futuristes italiens et le groupe berlinois « Der Sturm », avec Blaise Cendrars, Francis Picabia, Sonia et Robert Delaunay, par son intérêt pour l’art africain, Apollinaire est de plus en plus mêlé à l’avant-garde, en peinture comme en poésie ainsi qu’en témoignent, en 1913, les retentissantes parutions des poèmes d’Alcools puis du recueil Les peintres cubistes.

En 1914, il publie ses premiers “idéogrammes” (les futurs “calligrammes”). Dès la déclaration de guerre, il dépose une double demande: d’engagement (il sera incorporé en décembre 1914) et de naturalisation (il l’obtiendra en 1916). Il vit auprès de Louise de Coligny-Chatillon, “Lou”, une liaison aussi brève que passionnée. Il participe à l’offensive de septembre 1915. Fantassin dans les tranchées, il est blessé le 17 mars 1916 d’un éclat d’obus à la tempe. Après une longue convalescence, il est affecté dans les bureaux à Paris et peut revenir à la vie littéraire. Il fait représenter en juin 1917 Les Mamelles de Tirésias, prépare la parution de Calligrammes et devient une référence pour les poètes de la nouvelle génération (Soupault, Breton, Cocteau, Aragon, Eluard, Tzara, Reverdy, Albert-Birot). En mars 1918, celle qui fut son infirmière, “la jolie rousse” Jacqueline Kolb, devient son épouse mais, atteint par l’épidémie de grippe espagnole, il meurt le 9 novembre 1918.

Esprit éclectique et d’une curiosité insatiable, Guillaume Apollinaire est, selon Ribemond-Dessaignes, “placé au centre de son temps comme une araignée au centre de sa toile”. Sans rompre avec ses prédécesseurs, il intègre et développe toutes les expérimentations de son époque. Son œuvre constitue le passage obligé entre le symbolisme et l’émergence du dadaïsme puis du surréalisme. Bernard Ascal


 
Guillaume APOLLINAIRE 1880 - 1918 Guillaume Apollinaire de Kostrowitsky naît à Rome en 1880 de père inconnu — un noble italien probablement — et d’une mère d’origine polonaise qui fréquente assidûment les tables de jeu. En dépit d’une scolarité régulière à Monaco, Cannes puis Nice, il échoue en 1897 au baccalauréat. Rompant avec les études, il lit abondamment, découvre la poésie de son temps, s’essaie à traduire Boccace. En 1899, Madame de Kostrowitsky et ses deux fils ( Guillaume et son frère né en 1882) quitte Monaco pour Aix-les-Bains, Lyon, Paris, Stavelot ( près de Spa et de son casino) avant de se fixer à Paris. Contraint de gagner sa vie , Guillaume devient « nègre » pour un feuilletoniste, puis part un an (août 1901- août 1902) en Allemagne en tant que précepteur. Il tombe amoureux de Annie Pleyden, la gouvernante de son élève, qui repousse ses avances. De retour en France, après avoir traversé Berlin, Dresde, Prague, Vienne, Munich, il devient employé de banque et fait la connaissance d’André Salmon, d’Alfred Jarry puis de Derain, Vlaminck et Picasso. En 1905, l’échec définitif auprès d’Annie Pleyden le plonge dans une crise dont il n’émerge qu’en 1907. Il quitte alors le domicile maternel, abandonne la banque et se lie avec Marie Laurencin. Il écrit dans les journaux les plus divers — du Financier à La Culture physique — multiplie les articles de critique, les présentations de catalogue ( Georges Braque) , publie sous le manteau Onze mille verges , préface les textes libertins de la collection « Les Monstres de l’Amour » dont ceux du Marquis de Sade. Parallèlement, ses poèmes et ses contes paraissent en revue au fur et à mesure de leur écriture, ainsi en 1909 « La Chanson du mal aimé ». Au terme de plusieurs mois de conflits, Marie Laurencin l’abandonne en juin 1912, le laissant à nouveau effondré. Il corrige cependant les épreuves d’Alcools , rencontre Blaise Cendrars qui le présente à Sonia et Robert Delaunay. En relation avec les futuristes italiens et le groupe berlinois de « Der Sturm » il est de plus en plus mêlé à l’avant-garde, en peinture comme en poésie. En 1914 sont publiés ses premiers « idéogrammes » (les futurs « calligrammes »). Dès la déclaration de guerre, il dépose une double demande : d’engagement (il est incorporé en décembre 1914) et de naturalisation (qu’il obtient en 1916). Il vit auprès de Louise de Coligny-Chatillon, « Lou », une liaison aussi brève que passionnée. Il participe à l’offensive de septembre 1915 et, fantassin dans les tranchées, est blessé le 17 mars 1916 d’un éclat d’obus à la tempe. Après une longue convalescence, il est affecté dans les bureaux à Paris ce qui lui permet de revenir à la vie littéraire. Il fait représenter en juin 1917 Les Mamelles de Tirésias , prépare la parution de Calligrammes et devient une référence pour une nouvelle génération de poètes ( Soupault, Breton, Tzara, Reverdy, Albert-Birot, etc…) . Il épouse en mars 1918 Jacqueline Kolb mais atteint par l’épidémie de grippe espagnole, il meurt le 9 novembre 1918. « Placé au centre de son temps comme une araignée au centre de sa toile » selon Ribemont-Dessaignes , Apollinaire, esprit éclectique, réceptif et confiant dans les recherches des peintres de son époque, est le premier à consacrer un ouvrage au cubisme, et tout à la fois, il se rallie au futurisme et soutient le Douanier Rousseau. Son œuvre, qui peut être rattachée par nombre d’aspect à la tradition, intègre et développe toutes les expérimentations de son temps. Elle constitue le passage obligé entre le symbolisme et l’émergence du dadaïsme puis du surréalisme. Guillaume Apollinaire Bibliographie originale sélective Œuvres poétiques publiées du vivant de l’auteur 1911 Le Bestiaire ou Cortège d’Orphée (Deplanche), Illustré par Raoul Dufy 1913 Alcools (Mercure de France) 1917 Vitam impendere amori (Mercure de France) Illustré par André Rouveyre 1918 Calligrammes (Mercure de France) Publications posthumes (recueils non composés par Apollinaire) 1925 Il y a (Messein) 1949 Poèmes secrets à Madeleine (sans mention d’éditeur) 1952 Le Guetteur mélancolique (Gallimard) 1955 Poèmes à Lou (Gallimard) Parution antérieure en 1947 sous le titre Ombre de mon amour (Cailler) 1956 Œuvres poétiques complètes (Gallimard. Bibliothèque de La Pléiade) Édition établie et annotée par Pierre-Marcel Adémon et Michel Décaudin. 1977, 1991 et 1993 Œuvres en prose complètes (en 3 volumes) (Gallimard. Bibliothèque de La Pléiade) Édition établie et annotée par Michel Décaudin et Pierre Caizergues.

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