STRAUSS J. / LA CHAUVE-SOURIS - LE...
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STRAUSS J. / LA CHAUVE-SOURIS - LE BARON TZIGANE

R294
10,00 €
TTC

2 CD /  JOHANN STRAUSS II
LA CHAUVE-SOURIS AVEC JULIUS PATZAK, HILDE GÜDEN, PHILARMONIQUE DE VIENNE CLEMENS KRAUSS
LE BARON TZIGANE AVEC SENA JURINAC, RUDOLPH SCHOCK, DIR. ORCHESTRE FRANZ MARSALEK

 

 

 

LA CHAUVE-SOURIS
Die Fledermaus

Opérette viennoise
Musique de Johann Strauss II
D’après Das Gefängnis (La Prison) pièce autrichienne
Livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy
Adapté ensuite par Richard Genée et Karl Haffner

Avec

Julius Patzak                Gabriel Von Eisenstein

Hïlde Güden                 Rosalinde (son épouse)

Alfred Poell                  Dr. Falke

Anton Dermota             Alfred                          

Wilma Lipp                   Adèle (servante)

Sieglinde Wagner         Prince Orlofsky

Kurt Preger                  Frank

Orchestre Philharmonique de Vienne Direction Clemens Krauss 1950

LE BARON TZIGANE
Der Zigeunerbaron

Opérette viennoise
Musique de Johann Strauss II

Extraits

Avec Sena Jurinac, Rudolph Schock et Marianne Schröder.
Orchestre Symphonique Direction FranzMarsalek 1949

LA CHAUVE-SOURIS

CD1

1 Ouverture

ACTE I

2 Täubchen, das entflatter ist

3 Nein, mit solchen Advokaten

4 Komm mit mir zum souper

5 So muss allein ich bleiben

6 Trinke, Liebchen, trinke schnell !

7 Mein Herr, was dächten sie von mir

ACTE II

8 Ein souper heut’ uns winkt

9 Ich lade gern mir Gäst ein

10 Ach, meine Herr’n und Damen / Mein Herr Marquis

11 Dieser Anstand, so Manierlich

12 Csardas, Klänge der Heimat

13 Im Feuerstrom der Reben

14 Brüderlein, Brüderlein und Schwesterterlein

 ACTE III

15 Entracte – Melodram

16 Spiel’ich die Unschuld vom Lande

17 Ich stehe voll Zagen

18 Fledermaus, o Fledermaus

CD2

LA CHAUVE-SOURIS (suite)

1 Entracte

2 Spiel’ch die unschuld vom lande

3 Ich stehe vol Zagen

4 Fledermaus, o FlederMaus

LE BARON TZIGANE
Extraits

5 Ouverture

6 Als Flötter Geist

7 He, Zeupan!

8 So elend und so treu

9 Mein aug’ bewacht

10 Ein Greis ist mir im traum

11 Wer und getraut

LA CHAUVE-SOURIS

Synopsis
L'action se passe à Vienne, à la fin du xixe siècle

Acte I: dans la maison de la famille Eisenstein

On entend, venant du dehors, une sérénade chantée par Alfred, adressée à Rosalinde (épouse de Gabriel von Eisenstein) , avec qui il a eu autrefois une liaison (Täubchen das entflattert ist). Adèle, la servante, fait son entrée, tenant à la main une lettre de sa sœur Ida. Celle-ci, qui fait partie d'une troupe de ballet, l'invite à la rejoindre à une soirée donnée chez un riche aristocrate russe, le prince Orlofsky. Adèle est toute excitée et décide de demander à sa maîtresse la permission de s'absenter en prétendant devoir rendre visite à sa tante malade.

Mais Rosalinde est bouleversée par la sérénade d'Alfred, d'autant plus que son mari doit le soir même se rendre à la prison, car il a été condamné à une peine de cinq jours pour outrage à fonctionnaire. Elle ne peut pas se passer de sa domestique dans ces circonstances. Adèle quitte la pièce en pleurant, et Alfred entre. Il réussit à convaincre Rosalinde d'accepter qu'il lui rende visite une fois que son mari sera parti en prison.

À peine est-il parti qu'Eisenstein entre, en compagnie de son avocat, le Dr Blind. Ce dernier s'est montré si maladroit que la peine de prison d'Eisenstein est passée de cinq à huit jours, et Eisenstein est naturellement furieux (Nein, mit solchen Advocaten). L'avocat s'en va, et Eisenstein ordonne à Adèle de lui commander un bon repas, et à Rosalinde d'aller lui chercher de vieux habits qu'il portera en prison.

Entre le Docteur Falke, un ami d'Eisenstein, qui lui propose de se rendre costumé à la soirée du prince Orlofsky, avant de se rendre en prison (Komm mit mir zum Souper). Eisenstein accepte, et lorsque Rosalinde revient avec les vieux habits, elle est très étonnée qu’Eisenstein lui annonce que finalement, il se rendra en prison en tenue de soirée. Il quitte la maison après des adieux déchirants entrecoupés d'un air de polka, et Rosalinde annonce à Adèle qu'elle peut finalement disposer de sa soirée.

Adèle partie, le champ est libre pour Alfred, qui se met à l'aise et se sert à boire (Trinke, Liebchen, trinke schnell). Mais Frank, le nouveau gouverneur de la prison, arrive pour emmener Eisenstein. Pour ne pas être compromise, Rosalinde est obligée de prétendre qu'Alfred est son époux (Mein Herr, was dächten Sie von mir), et celui-ci accepte de se laisser mener en prison, non sans en profiter pour obtenir plusieurs « baisers d'adieu » (Mein schönes, großes Vogelhaus).

 ACTE II. Auditorium Maurice-Ravel, décembre 2015

La fête bat son plein (Ich Iade gern mir Gäste ein). Falke arrive avec Eisenstein, qui se présente sous le nom de « marquis Renard ». Il est très étonné car il croit reconnaître Adèle, la servante de sa femme, parmi les invitées. Mais Adèle entonne un air (Mein Herr Marquis) dans lequel elle s'étonne qu'on puisse prendre pour une domestique une personne aussi distinguée qu'elle, et se moque d'Eisenstein, en compagnie des autres invités. Frank est également présent à la soirée, et prétend être un Français, le « chevalier Chagrin ».

Eisenstein ne reconnait pas Rosalinde, qui arrive, à l'instigation de Falke, masquée, en prétendant être une comtesse hongroise. Rosalinde est naturellement très surprise de constater qu'Eisenstein n'est pas en prison. Eisenstein flirte avec sa femme, et celle-ci finit par lui soutirer sa montre (Dieser Anstand, so manierlich).

Lors du souper, Eisenstein raconte la mauvaise farce qu'il a faite à son ami Falke lors du dernier carnaval : Falke était déguisé en chauve-souris, et Eisenstein l'abandonna endormi, ce qui l'obligea ensuite à regagner son domicile sous son déguisement, en plein jour, sous les railleries des passants.

La soirée se termine dans la joie, par un hymne au champagne (Im Feuerstrom der Reben) et tous les invités se congratulent (Brüderlein). Eisenstein et Frank partent au petit matin pour rejoindre la prison, ignorant chacun l'identité de l'autre.

ACTE III
Frank rejoint son bureau à la prison. Adèle arrive, en compagnie de sa sœur Ida, elle souhaite devenir actrice et demande au « chevalier » de l'aider dans sa reconversion (Spiel' ich die Unschuld vom Lande). Eisenstein arrive, et Frank a beaucoup de peine à admettre que le marquis Renard est en fait Eisenstein, et se demande qui est le « Eisenstein » qu'il a emprisonné la veille. Eisenstein se le demande aussi, et il emprunte la perruque de son avocat le Dr Blind qui vient d'arriver afin de tirer l'affaire au clair.

Rosalinde arrive enfin, pour faire sortir Alfred de prison. Eisenstein, toujours déguisé, les interroge. Rosalinde se plaint de l'infidélité de son mari. Eisenstein se découvre, mais est confondu lorsque Rosalinde sort la montre, preuve de son inconduite avec la « comtesse hongroise ». Falke explique avoir voulu piéger son ami, c'est la vengeance de la chauve-souris !

 

 

Johann Strauss II, dit Johann Strauss fils (Johann Strauss Sohn) ou Johann Strauss le jeune, est un compositeur autrichien né le 25 octobre 1825 à Vienne et mort le 3 juin 1899 dans la même ville.

 Fils aîné du compositeur Johann Strauss et de Maria Anna Streim, Johann Strauss II a cinq frères et sœurs : Josef (né en 1827), Anne (née en 1829), Thérèse (née en 1831), Ferdinand (né en 1834 mais qui ne vécut que 10 mois) et Eduard (né en 1835). Il naît à St Ulrich près de Vienne (aujourd'hui une partie de Neubau), le 25 octobre 1825. Son arrière-grand-père paternel était un juif hongrois. Ce fait sera dissimulé par les Nazis, qui soutenaient Strauss dont la musique, disaient-ils, était « aussi allemande ». Son père ne veut pas qu'il devienne musicien et le destine à une carrière de banquier. Néanmoins, Strauss junior étudie très tôt en secret le piano avec Vencelas Plachy et le violon avec le premier violoniste de l'orchestre de son père, Franz Amon. Il est à peine âgé de six ans lorsqu'il compose sa première valse.

Ce n'est que lorsque le père abandonne, en 1842, sa famille pour sa maîtresse, Émilie Trampusch (de), que le fils, qui a 17 ans, peut se concentrer pleinement sur une carrière de compositeur avec le soutien de sa mère qui divorce en 1844.

Strauss Il poursuit l'étude du violon avec Anton Kohlmann et étudie la théorie et la composition avec Joseph Drechsler. Il étudie également le contrepoint et l'harmonie avec le professeur et théoricien de la musique Joachim Hoffmann, qui possède une école privée. C'est pendant cette période qu'il compose sa seule œuvre sacrée, le graduel Tu qui regis totum orbem (1844). Son autre professeur de violon, Anton Kollmann, qui est répétiteur de ballet de l'Opéra de Cour de Vienne, nous a laissé d'excellents témoignages à son sujet. Avec les recommandations de ses professeurs, il s'approche des autorités viennoises et obtient une Musiklicenz (permis officiel de donner des concerts publics) bien qu'il n'ait pas encore atteint la majorité. Il forme un petit orchestre dont il recrute les membres à la taverne Zur Stadt Belgrad, où les musiciens cherchant du travail peuvent être embauchés facilement.

En septembre 1844, avec sa formation de 24 musiciens, Strauss II fait ses débuts au casino Dommayer à Hietzing et présente un programme qui comporte six de ses compositions ainsi que des nouvelles valses de son père. On y entend notamment les valses Sinngedichte (Épigramme)Gunstwerber et la polka Herzenslust. La prestation remporte un tel succès — les Valses, op. 1 sont bissées à 19 reprises — qu'il est aussitôt considéré comme le grand rival de son père. Celui-ci refuse de jouer au casino de Donmayer, qui avait vu ses premiers succès.

Malgré ce début en fanfare, les débuts de Strauss comme compositeur sont difficiles les premières années, mais il a rapidement séduit le public après avoir accepté des contrats en dehors de Vienne. Il part en tournée en Europe et en Amérique du Nord. Le premier poste majeur pour le jeune compositeur est sa nomination comme Kapellmeister du 2e régiment des citoyens de Vienne, qui est resté vacant après le décès de Joseph Lanner deux ans auparavant.

En 1846, Johann Strauss père est nommé directeur des bals de la Cour d'Autriche au château de Schönbrunn, tandis qu'en 1848, Johann fils est nommé chef de la musique municipale de Vienne

Vienne est secouée par la révolution de 1848 et la rivalité intense entre le père et le fils Strauss est devenue beaucoup plus évidente. Johann fils décide de s'associer aux révolutionnaires. Cette décision est professionnellement désavantageuse, car la royauté autrichienne lui refuse par deux fois le poste très convoité de KK Hofballmusikdirektor, créé spécialement pour Johann I en reconnaissance de ses contributions musicales. En outre, le jeune Strauss est également arrêté par les autorités viennoises pour avoir joué publiquement La Marseillaise. Il est ensuite acquitté. Strauss père reste fidèle à la monarchie et compose sa Marche de Radetzky, op. 228, consacrée au maréchal Joseph Radetzky von Radetz et qui deviendra l'une de ses compositions les plus connues.

La renommée de Strauss fils dépasse finalement celle de son père. Il devient l'un des compositeurs de valses les plus populaires de l'époque. Il part en tournée en Autriche-Hongrie, en Pologne et en Allemagne avec son orchestre. Strauss postule au poste de Hofballmusikdirektor (directeur de la musique de bal de la Cour). Il l'obtient finalement en 1863, après plusieurs tentatives infructueuses dues à ses démêlés avec les autorités locales.
Avec ses musiciens, il visite ParisBerlinLondres,  Saint-Pétersbourg et les États-Unis, obtenant partout d'énormes succès.

En 1853, en raison de sollicitations mentales et physiques constantes, Strauss subit une dépression nerveuse. Sur les conseils des médecins, il prend sept semaines de vacances à la campagne pendant l'été de cette année. Son jeune frère, Josef, qui a quitté sa carrière d'ingénieur, prend la direction de l'orchestre de Johann pendant cette période.
Dans les années 1870, Strauss, avec son orchestre, visite les États-Unis, où il participe au Festival de Boston à l'invitation du chef d'orchestre militaire Patrick Gilmore. Il dirige un Monster Concert réunissant, au World's Peace Jubilee and International Musical Festival plus de 1 000 musiciens. Il y interprète, entre autres sa valse Le Beau Danube bleu, avec un succès considérable.
Strauss épouse la cantatrice Henrietta Treffz le 27 août 1862 et abandonne la baguette de chef d'orchestre à ses frères cadets Josef et Eduard, eux-mêmes auteurs de valses et de polkas. Henrietta incite son mari à se lancer dans le répertoire lyrique. Après deux premiers essais en 1871 (Indigo und die 40 Räuber) et 1873 (Der Karneval in Rom), Strauss compose en 1874 ce qui est considéré aujourd'hui comme son chef-d'œuvre : Die Fledermaus (La Chauve-Souris).
Henrietta meurt le 8 avril 1878 à 59 ans. Strauss épouse six semaines plus tard l'actrice Angelika Dittrich (1850-1919) mais des dissensions, tant sur le plan privé que professionnel, naissent rapidement et le couple finit par divorcer. L’Église catholique refusant l'annulation du mariage, Strauss se convertit au protestantisme et devient citoyen du duché de Saxe-Cobourg et Gotha en janvier 1887. Il épouse une veuve de 26 ans, Adele Deutsch (1856-1930), en août de la même année. Celle-ci va se montrer d'un soutien précieux dans la composition de ses dernières œuvres majeures comme l'opérette Waldmeister et la Kaiserwalzer (Valse de l'Empereur)

Strauss contracte une pneumonie et, le 3 juin 1899, il meurt à Vienne, à l'âge de 73 ans. Il est enterré dans le Cimetière central de Vienne. Au moment de mourir, il composait encore un ballet, Aschenbrödel.

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