VÉRONIQUE / MESSAGER

VÉRONIQUE / MESSAGER

R256
10,00 €
TTC
2 CD / VERONIQUE / OPÉRETTE D'ANDRÉ MESSAGER  / INTÉGRALE / AVEC GEORI BOUÉ, ROGER BOURDIN, MARY MARQUET / ORCHESTRE PIERRE DERVAUX / ANTHOLOGIE DE L'OPÉRETTE

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VERONIQUE
Opérette en 3 actes d'André Messager
Livret de Albert Vanloo & Georges Duval
Adaptation Max de Rieux

CD 1
 
1 Ouverture
Acte I
2 Quelle fraicheur déliçieuse…. Chœurs
3 Ah ! La charmante promenade… Véronique, Ermerance, Séraphin
4 Bonjour monsieur Séraphin… Séraphin et Chœurs
5 Vrai Dieu… Florestan
6 Dialogue
7 Couplets de Loustot…
8 Dialogue
9 Alors tout est fini… Agathe, Hélène, Ermerance & Florestan
10 Certainement jamais… Pitou
11 Les voitures sont à la porte…Non personne ne pourra… Chœurs
12 C’est Estelle et Véronique… Hélène et Chœurs

Acte II
13 Rondo du Tourne-Bride… Agathe
14 Duetto de l’âne… Hélène et Florestan
 
CD 2
 
1 Dialogue
2 Duo de l’escarpolette… Hélène et Florestan
3 Dialogue
4 Lisette avait peur… Agathe
5 Dialogue
6 Couplets de la grisette… Florestan
7 Adieu je pars…Florestan

 Acte III
8 Chut, chut faisons silence… Chœurs Romance d’Ermerance
9 Voyons ma tante… Hélène
10 Dialogue et duo aux Tuileries… Agathe, Coquenard
11 Oh ! Ciel… Hélène, Agathe, Ermerance & Coquenard
12 Dialogue
13 Ma foi pour venir de province
14 Eh bien, par ordre procédons… Hélène et Florestan
15 Dialogue & final
 
Distribution
 
Hélène de Solanges (Véronique)                Géori Boué (soprano)
Vicomte Florestan de Valaincourt                Roger Bourdin (baryton)
Ermerance de Champ-d’Azur                      Mary Marquet (mezzo-soprano)
Agathe Coquenard                                      Geneviève Moizan (soprano)
Loustot                                                         Max de Rieux
Denise (fiancée de Séraphin)                      Sophie Mallet
Coquenard                                                   Marcel Carpentier
Tante Benoit                                                 Jackie Sardou
Séraphin (domestique)                                 Robert Destain
Céleste                                                         Chantal de Rieux
Robert                                                           Roland Bourdin
Zoé                                                                Micheline Castellier
René                                                             Claude Jourdin

Orchestre et Chœurs : direction Pierre Dervaux


Première création mondiale
10 décembre 1898 au Théâtre des Bouffes Parisiens. Paris
L’action se passe à Paris & Romainville en 1849

Synopsis

Acte I
Dans la boutique de fleurs de Monsieur et Madame Coquenard
Dans Sa boutique de fleurs monsieur Coquenard attend avec impatience sa nomination au grade de capitaine de la Garde nationale. Survient Mademoiselle Hélène de Solanges, accompagnée de sa tante Ermerance de Champ d'Azur et de leur laquais Séraphin. Hélène s'étonne de ce que son fiancé, le vicomte Florestan de Valaincourt, auquel elle doit être officiellement introduite le soir au bal des Tuileries, n'ait encore jamais cherché à la rencontrer. Aussi, à l'annonce l'arrivée imminente de celui-ci, Hélène et sa tante se cachent. Le vicomte n'est pas seul, criblé de dettes il se trouve sous la garde de Monsieur Loustot. La déception d'Hélène est grande lorsqu’elle comprend qu’Agathe Coquenard s’avère être la maîtresse de Florestan !  Hélène est alors bien décidée à se venger, se déguise en fleuriste pour séduire le vicomte et le confondre le soir-même au bal. Entre-temps, Monsieur Coquenard reçoit sa nomination de capitaine et le vicomte de Valaincourt invite toute la boutique à fêter son « dernier jour de liberté » à Romainville

Acte II
Au restaurant « Le Tourne-Bride » à Romainville
Une joyeuse assemblée est déjà là, qui fête les noces de Séraphin et de Denise. Arrivent alors Agathe, Loustot, les fleuristes et les habitués de la boutique, bientôt rejoints par Florestan, Monsieur Coquenard, Véronique et Estelle, qui ont eux voulu faire la route à dos d'âne ; ils se joignent à la noce pour la danse, durant laquelle Séraphin reconnaît ses deux maîtresses sous leurs costumes de fleuristes. Florestan s'arrange pour demeurer seul avec Véronique et lui avoue sa flamme, ce dont elle rit. Afin de forcer tout le monde à rester, pour prolonger le plaisir, Florestan fait renvoyer toutes les voitures… Estelle et Véronique, qui ne savent comment se rendre à temps à la présentation ont alors l'idée de se faire passer pour la mariée et sa tante afin de profiter de leur voiture et après leur départ, l'arrivée de la vraie mariée porteuse d'une lettre d'adieu de Véronique pour Florestan met fin à la supercherie. Le vicomte, fou de rage, déclare préférer être conduit en prison plutôt que d'aller à ce bal rencontrer Hélène de Solanges dont il ne veut pas, monsieur Loustot ordonne alors son arrestation.

Acte III
Au palais des Tuileries
Hélène fait admirer à sa tante la beauté de sa toilette, désireuse qu'elle est d'éblouir Florestan. Monsieur et Madame Coquenard arrivent alors avec les invités, conviés grâce à la nomination de capitaine ; quand ils rencontrent Hélène et Ermerance, leur surprise est grande de les voir en habits de cour. Ils sont alors mis au courant de l'affaire ; ils apprennent en retour aux deux femmes que Florestan a été conduit en prison ; Hélène est effondrée. Monsieur Loustot fait par la suite son entrée et annonce qu'après réflexion il a préféré conduire le vicomte au palais, Hélène rachète alors les dettes de son fiancée. Florestan, furieux après Hélène, rencontre Agathe qui le met au courant de la véritable identité de Véronique et se moque de son ancien amant. Aussi Florestan n'est-il pas véritablement surpris lorsqu'arrive Hélène, il feint d'être furieux de la farce dont il a été l'objet et annonce son départ définitif. Il revient néanmoins quelques instants plus tard pour signer le contrat de mariage et déclare avoir voulu à son tour jouer un tour à sa fiancée. Ils se marierons et seront heureux !.

André Messager    1853-1929 

Naissance à Montluçon et enfance difficile mais ses parents arrivent à obtenir une bourse pour étudier à l'école Niedermeyer auprès, de Gabriel Fauré et Camille Saint Saëns pour la composition, Adam Laussel pour le piano, et Clément Loret pour l'orgue, puis il travaille avec Saint-Saëns. Fauré lui proposa un poste d'organiste du chœur de Saint-Sulpice et il devint organiste. Il remporte le concours de la Société des Auteurs et Compositeurs en 1875 pour une symphonie, compose les cantates Prométhée enchainé et Don Juan, apprend la direction d’orchestre à Bruxelles. En 1882, il voyage à Bayreuth en compagnie de Gabriel Fauré. En 1898, lorsqu'Albert Carré devient directeur de l'Opéra Comique, André Messager en est nommé chef d'orchestre. En 1900, il y crée Louise et Pelléas et Mélisande en 1902. Il est ensuite co-directeur de l'Opéra de Paris. En 1926 il est élu à la Ve section (composition musicale) de l’Académie des Beaux Arts. Il décède en 1929.

Œuvres lyriques

François les bas-bleus : opéra-comique en trois actes, 1883
La Fauvette du Temple : livret de Paul Burani & Eugène Humbert, 1885
La Béarnaise : opéra-comique en trois actes, 1885
Le Bourgeois de Calais : opéra comique en trois actes, 1887
Isoline , 1888
Le Mari de la reine, 1889 
La Basoche : opéra-comique, 1890
Hélène : Vaudeville, 1891
Madame Chrysanthème : opéra, 1893
Miss Dollar, 1893
Mirette, 1894
La Fiancée en loterie, 1896
Le Chevalier d'Harmental : 1896
Les P'tites Michu1897
La Montagne enchantée, pièce fantastique en 5 actes, 1897
Véronique : opérette en trois actes, 1898
Fortunio : opérette, 1907
Béatrice, 1914
Monsieur Beaucaire, opérette, 1919
La Petite Fonctionnaire, opérette en 3 actes, 1921
L’amour masqué,  livret de Sacha Guitry (1923)
Passionnément, opérette en 3 actes 1926

Coups de roulis, opérette, 1928
 
André Messager 1853-1929 André Messager naît à Montluçon dans une famille aucunement mélomane. Les maristes lui inculquent quelques leçons de piano puis il reçoit des cours. Ruinés, ses parents lui obtiennent une bourse pour entrer à l’École Niedermeyer à seize ans. Il y étudie avec Gigout et Saint-Saëns. Il devient pour dix ans organiste à Saint-Sulpice. Pour améliorer l’ordinaire, il participe à des concours et remporte celui de la Société des auteurs et compositeurs pour une symphonie (1875) donnée par Colonne au Châtelet (1878). Il compose alors les cantates Prométhée enchaîné et Don Juan et Haydée. Il apprend la direction d’orchestre au cours d’un séjour à l’Eden-Théâtre de Bruxelles. À Paris, il passe aux orgues de Sainte-Marie-des-Batignolles (avec Claude Terrasse pour assistant, 1882) puis de Saint-Paul-Saint-Louis (1884). Il a besoin d’argent et devient chef et compositeur attitré du ballet des Folies Bergère. En 1880, André Messager achève et orchestre François-les-Bas-Bleus, opérette abandonnée à la moitié par un Firmin Bernicat mort tout jeune. C’est un succès (1883) suivi par La Fauvette du Temple (1885) ou le ballet Les Deux Pigeons pour l’Opéra (1886). Échec du Mari de la Reine (1889) mais succès à’Isoline, conte de fée lyrique (1888) et de La Basoche (1890, Opéra-Comique). Messager mène aussi une carrière de chef d’orchestre (wagnérien), débutant par la Walkyrie à Marseille (1892). Pour gagner plus d’argent, il bâcle des commandes. La comédie lyrique Madame Chrysanthème, l’opérette Miss Dollar ne fonctionnent pas. La musique de Messager est légère, limpide, cultivée - française. Fauré et Saint- Saëns y affleurent, un rien de Wagner aussi... Londres accueille alors les opéret- tistes français. André Messager y présente Mirette (1894) composée avec Miss Hope Temple qu’il épouse et dont il divorcera. Le meilleur de Messager vient avec les librettistes Vanloo et Duval : Les P’tites Michu (1897), Véronique (1898), Les Dragons de l’Impératrice (1905). De 1899 à 1904, Messager dirige la musique à l’Opéra-Comique où il crée Pelléas et Mélisande de son ami Debussy (1902). Il y crée la comédie lyrique Fortunio (1907). Il dirige l’orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire puis devient co-directeur de l’Opéra de Paris. En 1919, il crée en Angleterre Monsieur Beaucairc, sur une histoire à la française favorite outre-Manche (1925 à Paris). Le voici président de la Société des auteurs et compo¬siteurs (1923) et membre de l’Institut (1926). Il compose pendant huit ans encore La Petite Fonctionnaire (1921) et surtout L’Amour masqué (1923) avec Sacha Guitry et sa femme Yvonne Printemps, Passionnément (1926) et Coups de roulis (1928). Il meurt en laissant Sacha, opérette achevée par Marc Berthomieu (1933). André Messager a composé avec Gabriel Fauré la Messe des pêcheurs de Villerville. Familier de longue date du salon de Marguerite de Saint-Marceaux, il se prête de bonne grâce, en 1921, à accompagner toutes les danses (le shimmy et le tango) «avec un entrain qui enchante la jeunesse» (Journal,). D’après Le Guide raisonné de l’opérette ( Louis Oster – Jean Vermeil)

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