HOT LIPS PAGE
HOT LIPS PAGE
HOT LIPS PAGE
HOT LIPS PAGE

HOT LIPS PAGE

R428
8,00 €
TTC
1 CD / HOT LIPS PAGE / ON THE BLUE SIDE - 1940 - 1950 / A BLUES COLLECTION

VOUS RECEVREZ UN BON D'ACHAT 10% À PARTIR DE 40 € DE COMMANDE

 
HOT LIPS PAGE  

ON THE BLUE SIDE 1940 - 1950 


With Albert Ammons, Pete Johnson and Wyonnie Harris

1Thirsty mama blues
2 Rockin' at Ryan's
3 The blues jumped the rabbit
4 Uncle Sam blues N°2
5 I keep on rollin' on N°2
6 Six seven eight or nine
7 Le lady in bed
8 Miss Martinghale
9 You come in here woman
10 They raided the joint
11 Sunset blues
12 Florida blues
13 Race horse mama blues
14 Buffalo Bill Blues
15 Gimme gimme gimme
16 Saint James Infirmary
17 Walkin' in a daze
18 That lucky old sun
19 The breaks N°2
20 Page Mr trumpet N°2
21 Crazy love
22 The blues in B flat

Oran "Hot Lips" Page est né à Dallas (Texas) le 27 janvier 1908.
Particulièrement précoce, c'est vers l'âge de 13 ans qu'il fait ses débuts de musicien professionnel en jouant dans les troupes de spectacles noirs : les minstrels shows ainsi que dans les medicine show, sortes de tournées publicitaires au cours desquelles on vantait les mérites de remèdes que l'on vendait en musique.
C'est au cours de ses nombreux déplacements dans le sud et le sud-ouest des USA qu'il lui fut donné, aussi, de pouvoir accompagner les plus grandes chanteuses de blues, les Ma Rainey, Ida Cox et Bessie Smith!
En les écoutant et en jouant à leurs côtés, il façonne son style, reproduisant sur son instrument les larges inflexions et le phrasé émouvant des grandes chanteuses, devenant le plus renommé des trompettistes pour l'interprétation du blues. Au cours des nombreuses jam-sessions auxquelles il aimait participer, Lips était admiré, certes, mais aussi redouté car tous les autres trompettes, absolument tous savaient bien que lorsque viendrait le moment de jammer sur le blues, il était inutile de chercher à rivaliser avec lui. Comme l'a dit simplement Dizzy Gillespie : "Nobody messed with Lips, when it came to the blues!!", que l'on peut traduire librement par : "Personne ne pouvait se frotter à Lips lorsqu'il s'agissait de jouer le blues!".
Pour mieux se rapprocher du style vocal des chanteuses qu'il avait côtoyées dans les années 20, Hot Lips Page avait travaillé son instrument avec un seul objectif : donner à sa trompette le poids, l'intensité émotionnelle de la voix humaine. Pour cela, il avait mis au point divers "tours de main", diverses techniques personnelles comme de multiples doigtés factices, qui lui permettaient de faire varier la tonalité, l'ampleur, la nuance sonore des notes et des inflexions. Cela offrait à ses improvisations, une importante gamme de recettes pour rendre son discours mélodique encore plus "parlant". (Old Man Ben, Bottom Blues, House Party).
C'était, dans la même optique, un habile utilisateur et manipulateur de sourdines qu'il faut placer aux côtés des Bubber Miley, Cootie Williams, Sidney De Paris, comme un des meilleurs spécialistes du growl et de la sourdine wa-wa qu'il utilise souvent avec un punch impressionnant (Limehouse Blues, You'd Be Frantic Too).
Il rejoint vers 1928 les fameux Walter Page's Blue Devils, étant pour beaucoup dans la popularité de cette formation mythique, qui devint vite la meilleure des Etats du sud-ouest américain. Puis on le trouve avec Bennie Moten à Kansas City où il joue aux cotés de Ben Webster, Eddie Durham, et du pianiste William "Bill" Basie avec lequel il fera équipe lorsque celui-ci, devenant "Count", dirigera au Reno Club de Kansas City son orchestre "The Barons of Rhythm" qui comprenait déjà des étoiles de première grandeur comme Buster Smith, Lester Young, Walter Page, Jo Jones, Jimmy Rushing et très vite Herschel Evans ! Mais en 1936, Joe Glaser, le manager de Louis Armstrong, pensant que Hot Lips Page a tout pour faire une grande vedette, l'arrache à Basie en lui proposant un contrat qui l'amènera à New York pour se produire à la tête d'un grand orchestre. Privé de Lips Page, Count Basie lui trouvera très vite un remplaçant de haut niveau en la personne de Buck Clayon (cf. EPM/Jazz Archives 158682).
Hot Lips Page, brillant trompettiste, admirable chanteur de jazz et de blues, avait tout pour faire une grande carrière et devenir une vedette reconnue du grand public ; hélas, Joe Glaser ne lui facilita pas beaucoup les choses : orchestre insuffisant, engagements de second plan… Certaines mauvaises langues ont même dit que Glaser avait prit Lips sous contrat pour mieux le neutraliser, réservant le meilleur de son activité à la promotion de sa vedette Louis Armstrong!
Vers 1940, après avoir abandonné la direction de son grand orchestre, Lips très populaire à Harlem dirige diverses petites formations et tourne principalement sur la Côte Est. Pendant quelques mois il est engagé par le chef d'orchestre et clarinettiste blanc Artie Shaw. Ensuite, il organise de nouveau divers orchestres avant de venir plusieurs fois en Europe, à Paris et en Belgique à partir de 1949.
Il décédera, hélas bien trop tôt, d'une congestion à Harlem le 5 novembre 1954.
Heureusement, il dirigea et participa à de nombreuses séances d'enregistrements, dont nous avons extrait les chefs-d'œuvre qui sont regroupés ici. Redisons le, Hot Lips est un des plus grands trompettistes de jazz, son jeu ne s'encombre pas de phrases tortueuses et alambiquées, il est simple, de cette simplicité qui accompagne toujours la beauté, solidement charpenté, allant à l'essentiel, d'un développement mélodique exemplaire. A ces qualités, qui sont celles des grands jazzmen, s'ajoute la perfection de l'exécution dont nous avons parlé plus haut. Grâce à l'incroyable puissance et au volume de sa sonorité, à la beauté dramatique de son vibrato, à l'impact sonore qui se dégage de son instrument, Lips crée pour ses auditeurs un véritable choc, un intense plaisir (You Need Coachin', Corsicana). Par sa seule manière d'attaquer une note, de la faire vibrer, de la travailler, de la tenir puis de la moduler (ses fameux doigtés factices) il bouleverse, à tel point qu'il lui suffit de quelques inflexions clamées avec véhémence pour combler ses auditeurs comme dans Big D Blues ou My Gal Is Gone. "As hard as he can and harder than that" ("Aussi fort qu'il le pouvait et encore plus fort que cela") était ce que Count Basie, admiratif, déclarait en parlant de la puissance et du poids que Lips Page mettait dans chacune de ses notes !
Sont-ils nombreux les artistes qui arrivent à un tel dépouillement ?
Lips Page n'est pas moins bon chanteur qu'instrumentiste, toutes les qualités exceptionnelles de son jeu de trompette se retrouvent dans son chant. De plus, il est doué d'une voix idéale pour le blues qu'il interprête de façon tantôt dramatique (You'd Be Frantic Too), tantôt goguenarde (Uncle Sam Blues), tantôt cynique (You Need Coachin') voire humoristique (My Gal Is Gone). Lips brille d'un éclat au moins égal dans d'autres morceaux que le blues comme Gee Baby Ain't I Good To You et même s'il n'avait pas été l'exceptionnel trompette que l'on sait, le chanteur Lips Page aurait eu sa place dans l'histoire du jazz aux côtés des plus grands vocalistes : les Louis Armstrong, Jimmy Rushing ou Big Joe Turner !
He's Pulling… et I Would Do… donnent à Lips l'occasion de jouer longuement en solo et d'y démontrer la parfaite cohérence de ses improvisations dont la logique, la sérénité même, ne sont pas sans évoquer Louis Armstrong, le musicien qu'il a le plus admiré. Avec de tels créateurs, remarquez que la perfection de l'exécution est toujours tournée vers l'émotion et non la virtuosité !
1944 sera pour Lips Page, une année particulièrement bénéfique et féconde. On le trouve en février avec Albert Ammons, Vic Dickenson, Don Byas, Big Sid Catlett pour une séance de rêve. Dans ces trois blues, Lips à son maximum, parfaitement entouré, malaxe les notes, façonne les sons, donnant une leçon exemplaire à tous ceux qui sont désireux de bien jouer le blues à la trompette. (Le 4ème titre de cette séance Jammin' The Boogie se trouve dans le recueil "Drums Parade" EPM/Jazz Archives 158692).
Et ce sont une suite de splendides enregistrements, souvent avec Big Sid Catlett à la batterie et des comparses au talent aussi confirmé que les Ben Webster, Don Byas, Lucky Thompson, Earl Bostic, Vic Dickenson, Tiny Grimes,… sans oublier cette séance mémorable dirigée par Milton Mezzrow avec un vrai dream band comprenant un Sidney Bechet particulièrement en verve! Don Redman avait écrit un somptueux arrangement sur le blues medium Carrie Mae Blues et il lui fallait pour donner rayonnement et éclat à sa composition, l'intervention d'un trompettiste au jeu éloquent et intense, c'est pourquoi il choisit, naturellement, Lips Page qui galvanise tout l'orchestre au cours de deux chorus grandioses!
En écoutant, un morceau comme son poignant I Won't Be Here Long, on réalise que Oran "Hot Lips" Page, musicien chaleureux et rayonnant n'a pas eu la place qu'il méritait et qui devait lui revenir. Ce disque est là pour vous montrer ou vous rappeler quel artiste exceptionnel il était ! Un authentique géant du jazz !!!
Jacques Morgantini 
Hots Lips Page Oran "Hot Lips" Page est né à Dallas (Texas) le 27 janvier 1908. Particulièrement précoce, c'est vers l'âge de 13 ans qu'il fait ses débuts de musicien professionnel en jouant dans les troupes de spectacles noirs : les minstrels shows ainsi que dans les medicine show, sortes de tournées publicitaires au cours desquelles on vantait les mérites de remèdes que l'on vendait en musique. C'est au cours de ses nombreux déplacements dans le sud et le sud-ouest des USA qu'il lui fût donné, aussi, de pouvoir accompagner les plus grandes chanteuses de blues, les Ma Rainey, Ida Cox et Bessie Smith! En les écoutant et en jouant à leurs côtés, il façonne son style, reproduisant sur son instrument les larges inflexions et le phrasé émouvant des grandes chanteuses, devenant le plus renommé des trompettistes pour l'interprétation du blues. Au cours des nombreuses jam-sessions auxquelles il aimait participer, Lips était admiré, certes, mais aussi redouté car tous les autres trompettes, absolument tous savaient bien que lorsque viendrait le moment de jammer sur le blues, il était inutile de chercher à rivaliser avec lui. Comme l'a dit simplement Dizzy Gillespie : "Nobody messed with Lips, when it came to the blues!!", que l'on peut traduire librement par : "Personne ne pouvait se frotter à Lips lorsqu'il s'agissait de jouer le blues!". Pour mieux se rapprocher du style vocal des chanteuses qu'il avait côtoyées dans les années 20, Hot Lips Page avait travaillé son instrument avec un seul objectif : donner à sa trompette le poids, l'intensité émotionnelle de la voix humaine. Pour cela, il avait mis au point divers "tours de main", diverses techniques personnelles comme de multiples doigtés factices, qui lui permettaient de faire varier la tonalité, l'ampleur, la nuance sonore des notes et des inflexions. Cela offrait à ses improvisations, une importante gamme de recettes pour rendre son discours mélodique encore plus "parlant". (Old Man Ben, Bottom Blues, House Party). C'était, dans la même optique, un habile utilisateur et manipulateur de sourdines qu'il faut placer aux côtés des Bubber Miley, Cootie Williams, Sidney De Paris, comme un des meilleurs spécialistes du growl et de la sourdine wa-wa qu'il utilise souvent avec un punch impressionnant (Limehouse Blues, You'd Be Frantic Too). Il rejoint vers 1928 les fameux Walter Page's Blue Devils, étant pour beaucoup dans la popularité de cette formation mythique, qui devint vite la meilleure des Etats du sud-ouest américain. Puis on le trouve avec Bennie Moten à Kansas City où il joue aux cotés de Ben Webster, Eddie Durham, et du pianiste William "Bill" Basie avec lequel il fera équipe lorsque celui-ci, devenant "Count", dirigera au Reno Club de Kansas City son orchestre "The Barons of Rhythm" qui comprenait déjà des étoiles de première grandeur comme Buster Smith, Lester Young, Walter Page, Jo Jones, Jimmy Rushing et très vite Herschel Evans! Mais en 1936, Joe Glaser, le manager de Louis Armstrong, pensant que Hot Lips Page a tout pour faire une grande vedette, l'arrache à Basie en lui proposant un contrat qui l'amènera à New York pour se produire à la tête d'un grand orchestre. Privé de Lips Page, Count Basie lui trouvera très vite un remplaçant de haut niveau en la personne de Buck Clayon (cf. EPM/Jazz Archives 158682). Hot Lips Page, brillant trompettiste, admirable chanteur de jazz et de blues, avait tout pour faire une grande carrière et devenir une vedette reconnue du grand public ; hélas, Joe Glaser ne lui facilita pas beaucoup les choses : orchestre insuffisant, engagements de second plan… Certaines mauvaises langues ont même dit que Glaser avait prit Lips sous contrat pour mieux le neutraliser, réservant le meilleur de son activité à la promotion de sa vedette Louis Armstrong! Vers 1940, après avoir abandonné la direction de son grand orchestre, Lips très populaire à Harlem dirige diverses petites formations et tourne principalement sur la Côte Est. Pendant quelques mois il est engagé par le chef d'orchestre et clarinettiste blanc Artie Shaw. Ensuite, il organise de nouveau divers orchestres avant de venir plusieurs fois en Europe, à Paris et en Belgique à partir de 1949. Il décédera, hélas bien trop tôt, d'une congestion à Harlem le 5 novembre 1954. Heureusement, il dirigea et participa à de nombreuses séances d'enregistrements, dont nous avons extrait les chefs-d'œuvre qui sont regroupés ici. Redisons le, Hot Lips est un des plus grands trompettistes de jazz, son jeu ne s'encombre pas de phrases tortueuses et alambiquées, il est simple, de cette simplicité qui accompagne toujours la beauté, solidement charpenté, allant à l'essentiel, d'un développement mélodique exemplaire. A ces qualités, qui sont celles des grands jazzmen, s'ajoute la perfection de l'exécution dont nous avons parlé plus haut. Grâce à l'incroyable puissance et au volume de sa sonorité, à la beauté dramatique de son vibrato, à l'impact sonore qui se dégage de son instrument, Lips crée pour ses auditeurs un véritable choc, un intense plaisir (You Need Coachin', Corsicana). Par sa seule manière d'attaquer une note, de la faire vibrer, de la travailler, de la tenir puis de la moduler (ses fameux doigtés factices) il bouleverse, à tel point qu'il lui suffit de quelques inflexions clamées avec véhémence pour combler ses auditeurs comme dans Big D Blues ou My Gal Is Gone. "As hard as he can and harder than that" ("Aussi fort qu'il le pouvait et encore plus fort que cela") était ce que Count Basie, admiratif, déclarait en parlant de la puissance et du poids que Lips Page mettait dans chacune de ses notes ! Sont-ils nombreux les artistes qui arrivent à un tel dépouillement? Lips Page n'est pas moins bon chanteur qu'instrumentiste, toutes les qualités exceptionnelles de son jeu de trompette se retrouvent dans son chant. De plus, il est doué d'une voix idéale pour le blues qu'il interprête de façon tantôt dramatique (You'd Be Frantic Too), tantôt goguenarde (Uncle Sam Blues), tantôt cynique (You Need Coachin') voire humoristique (My Gal Is Gone). Lips brille d'un éclat au moins égal dans d'autres morceaux que le blues comme Gee Baby Ain't I Good To You et même s'il n'avait pas été l'exceptionnel trompette que l'on sait, le chanteur Lips Page aurait eu sa place dans l'histoire du jazz aux côtés des plus grands vocalistes : les Louis Armstrong, Jimmy Rushing ou Big Joe Turner! He's Pulling… et I Would Do… donnent à Lips l'occasion de jouer longuement en solo et d'y démontrer la parfaite cohérence de ses improvisations dont la logique, la sérénité même, ne sont pas sans évoquer Louis Armstrong, le musicien qu'il a le plus admiré. Avec de tels créateurs, remarquez que la perfection de l'exécution est toujours tournée vers l'émotion et non la virtuosité! 1944 sera pour Lips Page, une année particulièrement bénéfique et féconde. On le trouve en février avec Albert Ammons, Vic Dickenson, Don Byas, Big Sid Catlett pour une séance de rêve. Dans ces trois blues, Lips à son maximum, parfaitement entouré, malaxe les notes, façonne les sons, donnant une leçon exemplaire à tous ceux qui sont désireux de bien jouer le blues à la trompette. (Le 4ème titre de cette séance Jammin' The Boogie se trouve dans le recueil "Drums Parade" EPM/Jazz Archives 158692). Et ce sont une suite de splendides enregistrements, souvent avec Big Sid Catlett à la batterie et des comparses au talent aussi confirmé que les Ben Webster, Don Byas, Lucky Thompson, Earl Bostic, Vic Dickenson, Tiny Grimes,… sans oublier cette séance mémorable dirigée par Milton Mezzrow avec un vrai dream band comprenant un Sidney Bechet particulièrement en verve! Don Redman avait écrit un somptueux arrangement sur le blues medium Carrie Mae Blues et il lui fallait pour donner rayonnement et éclat à sa composition, l'intervention d'un trompettiste au jeu éloquent et intense, c'est pourquoi il choisit, naturellement, Lips Page qui galvanise tout l'orchestre au cours de deux chorus grandioses! En écoutant, un morceau comme son poignant I Won't Be Here Long, on réalise que Oran "Hot Lips" Page, musicien chaleureux et rayonnant n'a pas eu la place qu'il méritait et qui devait lui revenir. Ce disque est là pour vous montrer ou vous rappeler quel artiste exceptionnel il était ! Un authentique géant du jazz !!! Jacques Morgantini Hot Lips Page est également très présent dans de nombreux titres composant le recueil "Kansas City Legends" (EPM/ Jazz Archives 158432). Oran “Hot Lips” Page, born in Dallas, Texas, on 27 January 1908, started his musical career at a very early age and when he was still only thirteen he was already playing in black minstrel shows and in medicine shows, these latter used to declaim the merits of some homespun remedy with the aim of selling it to the crowds attracted by the music. His numerous tours throughout the southern and south-western states of the USA gave him the chance to accompany some of the greatest blues singers of the time: Ma Rainey, Ida Cox and Bessie Smith among them. Listening to them, above all playing with them, his style became imbued with theirs, his instrument echoing their moving phrases, making him the most renowned blues trumpeter of all time. During the frequent impromptu jam-sessions in which he loved to participate, “Lips” was certainly admired but he was also feared by other trumpeters who all knew that when the time came to jam the blues, there was little point in trying to compete with him. As Dizzy Gillespie so rightly said: “Nobody messed with “Lips” when it came to the blues!” What Hot Lips Page was really aiming to do was to reproduce on his instrument the vocal style of the singers he had played with in the 20s … to give it the weight and emotional intensity of the human voice. He began by working on and developing a very individual fingering technique that he invented himself. This enabled him to vary the tone, the roundness and the depth of his phrasing which made his improvisations that much more melodic and eloquent. (Old Man Ben, Bottom Blues, House Party). At the same time he was a skilled exponent of the mute and can be ranked alongside Bubber Miley, Cootie Williams and Sidney De Paris in his use of growl and wa-wa which he uses to such great effect on Limehouse Blues and You’d Be Frantic Too. Around 1928 he joined Walter Page’s celebrated Blue Devils, making an enormous contribution to the popularity of the group, which became one of the most famous in the South. We next find him with Benny Moten in Kansas City where he played alongside Ben Webster, Eddie Durham and the pianist William “Bill” Basie with whom he continued to play after the latter had been elevated to “Count” and was fronting his own “Barons of Rhythm” in Kansas City’s Reno Club. The band already included such great players as Buster Smith, Lester Young, Walter Page, Jo Jones, Jimmy Rushing and they were soon joined by Herschel Evans. However in 1936 Joe Glaser, Louis Armstrong’s manager, believing that Hot Lips Page had all the makings of a great star, tempted him away from Basie and offered him a contract to lead a big band in New York. Basie quickly found a replacement for him in Buck Clayton (EPM/Jazz Archives 158682). Although Page was a brilliant trumpeter, a wonderful jazz and blues singer and appeared to have a great career and stardom ahead of him, Joe Glaser did not really make things easy for him: poor bands, second-rate gigs. It was even rumoured that Glaser had got Page under contract in order to be able to neutralise him and push his own star, Louis Armstrong! Around 1940, Page abandoned his big band and became very popular in Harlem, leading various smaller groups and touring on the East Coast. He was hired by white clarinettist Artie Shaw for a few months before going on to form other bands. In 1949 he made what was to be the first of several trips to Europe, including Paris and Belgium. After suffering a heart-attack he died in a Harlem hospital on 5 November 1954. Fortunately for us, Hot Lips Page features on many recording sessions, both as leader and sideman, some of the greatest of which we have collected on this CD. One of the greatest of all jazz trumpeters, his simple and direct playing, uncluttered by convoluted and tortuous phrasing, is beautifully yet solidly constructed, going straight to the heart of the melody. Added to these qualities, typical of so many great jazz men, is the perfect execution already mentioned above. His incredibly powerful tone, the dramatic beauty of his vibrato, the searing impact of his trumpet all add up to a veritable feast of sound for the listener (You Need Coachin’, Corsicana). Because of the way he attacks a single note, makes it vibrate, holds it, then uses his celebrated fingering technique to modulate it, just a few bars are enough to delight an audience, as on Big D Blues or My Gal Is Gone. Count Basie, one of Page’s many admirers, declared that he attacked each and every note “as hard as he can and harder than that”! Hot Lips Page was also a wonderful blues singer and we find all his exceptional instrumental qualities carried over into his vocals. His rugged voice was ideally suited to the blues which he interprets in many different ways: dramatic (You’d Be Frantic Too), mocking (Uncle Sam Blues), cynical (You Need Coachin’) or humorous (My Gal Is Gone). Equally outstanding on other blues titles such as Gee Baby Ain’t I Good To You, even had he not been the exceptional trumpeter he was he would still have had a place in jazz annals alongside some of the greatest vocalists: Louis Armstrong, Jimmy Rushing and Big Joe Turner. “Lips” treats us to long solos on He’s Pulling and I Would Do which illustrate his improvisational skills where his beautifully logical and coherent approach is reminiscent of Louis Armstrong whom he so much admired. A perfection that is rooted in emotion rather than virtuosity. 1944 turned out to be a very productive year for Page, first of all a dream recording session in February with Albert Ammons, Vic Dickenson, Don Byas and Big Sid Catlett. “Lips” is at his best on these three blues, with a great backing, blending notes, creating sounds that offer an exemplary lesson to any would-be blues trumpet player. (The fourth title of this session, Jammin’ The Boogie, can be heard on Drums Parade, EPM/Jazz Archives 158692). And then came a series of magnificent recordings, many featuring Big Sid Catlett on drums and such talented sidemen as Ben Webster, Don Byas, Lucky Thompson, Earl Bostic, Vic Dickensen, Tiny Grimes … not least the memorable session with Mezz Mezzrow fronting what was truly a “dream band”, including a particularly lively Sidney Bechet. Don Redman had written an arrangement based on Carrie Mae Blues for which he needed an eloquent and emotional trumpeter so naturally he turned to Page whose two driving choruses galvanise the entire band! When listening to a track such as his deeply moving version of I Won’t Be Here Long, it is clear that this wonderful, warm musician has never been accorded the place he deserves. You only have to listen to this disc to discover an exceptional artist, a jazz giant! Adapted from the French by Joyce Waterhouse “Hot Lips” Page also features on Kansas City Legends (EPM /Jazz Archives 158432).

Les clients qui ont acheté ce produit ont également acheté...

Product added to wishlist