Sonny PARKER

Sonny PARKER

R420
8,00 €
TTC
1 CD _ 22 TITRES / SONNY PARKER 1949 - 1951 / WITH LIONEL HAMPTON OFCHESTRA / BLUES COLLECTION HISTORIC RECORDINGS

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1 WHAT'S HAPPENING BABY

2 DRINKIN' WINE SPO-DE-O-DEE

3 FOR YOU MY LOVE

4 HOW YOU SOUND

5 SAD FEELING

6 JELLY ROLL

7 CANNON BALL EXPRESS

8 WELL OH WELL

9 BOOGIE WOOGIE SANTA CLARA

10 CRYIN'

11 HELPLESS

12 JUMPIN' WITH G.H.

13 HAMPS'S GUMBO

14 PRETTY BABY

15 SAD FEELING

16 I WANT A LTTLE GIRL

17 ROCKIN WITH G. H.

18 CARLENA'S BLUES

19 MONEY AIN'T EVERYTHING

20 DISGUSTED BLES

21 SHE SETS MY SOUL ON FIRE

22 WORRIED LIFE BLUES


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SONNY PARKER BIO
Sonnie Parker est né à Youngston (Ohio) le 5 mai 1925. Il se produit comme chanteur et danseur dans le middle-west avant d'entrer dans l'orchestre de Mister Hampton début 1949. Il enregistrera, avec ce dernier, une vingtaine de titres, dont nous avons sélectionné ici les meilleurs. Par ailleurs, Sonnie a peu enregistré sous son nom, seulement cinq sessions, en ayant pour accompagnateurs pour trois d'entre elles, ici présentes en totalité, les Hamptoniens qu'il appréciait particuliè­rement !
Exceptionnel chanteur, Sonnie Parker est un des meilleurs blues-shouters connus par le disque aux côtés de Big Joe Turner, de Wynonie Harris et d’Eddie Vinson. Ayant eu la chance de le connaître et de deve­nir son ami dès son premier passage à Paris en 1953, j'ai pu le voir sur scène des dizaines de fois en France ! C'était un artiste complet, qui dégageait un magnétis­me fou ! À chacun de ses passages, sa présence sur scène électrisait tout l'orchestre qui atteignait alors son maximum ! Car non seulement il chantait avec punch et dynamisme, mais il dansait, soulignant chaque riff de tout son corps en parsemant ses pas de danse de gags visuels, démontrant un rare sens de l'humôur. Bien que bâti en colosse, il évoluait cependant devant l'or­chestre avec souplesse et légèreté, comme seuls les danseurs noirs savent et peuvent le faire, sans effort, en alliant grâce et aisance ! Son attitude corporelle constituait la face visuelle de la musique jouée. Et lorsqu'il écoutait des disques, c'était là aussi un véri­table spectacle ! Chaque nuance, chaque phrase avait un écho profond en lui et était soulignée par des excla­mations, des sourires de satisfaction ou de surprise, des ponctuations de tout son corps ; là aussi il swin- guait avec intensité à chaque mesure du disque. Avec lui et grâce à lui, on pouvait mesurer combien il est tou­jours enrichissant et formateur pour les amateurs de jazz et de blues de pouvoir écouter des disques avec de grands musiciens. Merveilleux enseignement pour ressentir la profondeur, les subtilités, la beauté de cer­taines interprétations. De plus, les commentaires de Sonnie, ses remarques sur ce que l'on venait d'écouter étaient toujours d'une remarquable clarté et d'une exceptionnelle pertinence !
En regardant de près la discographie de Sonnie Parker on est étonné et même choqué de constater qu'après 1951, le chanteur n'est plus jamais entré dans un stu­dio. En fait l'ensemble de sa carrière enregistrée ne s'est étendu que de 1949 à 1951 (sauf 2 titres en 1953). Quelle brièveté et quel gâchis !! Pourtant sa production est d'une exceptionnelle qualité, d'un niveau très élevé, sans la moindre faiblesse.
Doué d'une voix puissante et éclatante, Sonnie utilisait aussi de larges inflexions tendues, des envolées fulgu­rantes qui donnaient relief et émotion à son chant. Voix chaude, vibrato véhément, il ne pouvait, grâce à son articulation précise et à son swing harcelant, que cap­tiver ses auditeurs !
Sa première séance avec Hampton a lieu le 26 avril 1949. Seule une petite partie des musiciens de l’or­chestre est conviée, avec pour invité de marque un des maîtres du blues et du boogie-woogie, le pianiste Sammy Price. Visiblement Lionel voulait donner à son chanteur l'accompagnement le plus approprié, le plus stimulant. En effet, avec Sammy ça tangue ferme dès les premières mesures de What's Happening Baby. Par la suite, lors de chaque séance en studio de l'or­chestre, il y aura au moins un titre réservé à Sonnie entre 1950 et 1951. Et soudain, plus rien ! Incompréhensible !?
Avec Sad Feeling nous tenons un véritable chef- d'œuvre tant pour le vocal déchirant, que pour la partie de vibraphone, à l'accompagnement comme en solo. Galvanisé, tout l'orchestre joue avec ferveur et chaleur le sobre et efficace arrangement de cette remarquable interprétation. Dans les morceaux sur tempo rapide comme Jelly Roll, Cannon Bail Express, Well Oh Well, Boogie Woogie Santa Claus, Sonnie fait corps avec l'orchestre en adoptant un débit plus appuyé, étroite­ment en phase avec la pulsation de la section ryth­mique. On réalise alors à quel point son chant apportait à l'orchestre : tension et swing ! C'est le propre des artistes complets, de ceux qui font partie de la grande tradition des entertainers noirs ! Connaissant ses magnifiques blues lents comme Sad Feeling ou Cryin', nous avions été très frustrés lors des premiers concerts de 1953 de constater que Sonnie ne chantait que des morceaux sur tempo vif et pas le moindre blues lent ! Après l’avoir interrogé, il nous répondit que le public européen n'était peut-être pas prêt à entendre ce genre de morceau. Avec Hugues Panassié, nous l’avons per­suadé d’essayer d'interpréter au moins un blues ient à chaque concert Cette initiative fût accueillie avec suc­cès. Sonnie était alors heureux et fier de pouvoir mon­trer au public les deux facettes de sa personnalité musicale, l'intensité de son swing sur tempo rapide, et également la force et l'émotion de son chant sur les blues lents ! Sous son propre nom, nous avons trois séances, la pre­mière avec, entre autres, le guitariste Wes Montgomery et d'autres compagnons de route, membres des Hampton's Boys de l'époque. Wes, qui devait connaître par la suite une brillante carrière et atteindre une gran­de renommée, démontre ici son feeling pour le blues dans Pretty Baby et Sad Feeling ! Sa guitare vigilante suit mesure par mesure le chant vibrant de Parker pour se fondre et ne faire qu'un avec lui. Nous avons là, avec I Want A Utile Girl également, une séance exception­nelle. Cette assurance et cette maîtrise affichées ici par Sonnie sont d'autant plus surprenantes qu'il n'avait que 24 ans lors de ces enregistrements ! Quelle éton­nante précocité !
Dans Rocking With G.H. et Carlena's Blues, Sonnie est accompagné par son ami le saxo-ténor Gene Morris, musicien de grande valeur à la trop brève carrière, dont le style véhément, ardent et le jeu basé sur de larges notes tenues et de puissantes inflexions, ne pouvaient que convenir à un chanteur du tempérament de Parker. Même feeling chez ces deux musiciens pour interpré­ter le blues avec âpreté et authenticité !
Avec la séance de 1951 se déroulant à Houston, nous arrivons à un autre sommet de la carrière phonogra­phique de Sonnie Parker. Tout y est ! Bien sûr son talent, sa maîtrise, sa véhémence, mais aussi la classe et la complicité de ses accompagnateurs, les meilleurs de l'orchestre Hampton du moment ! Particulièrement en évidence, Johnny Board au ténor sur Disgusted Blues, titre remarquable aussi pour le soutien irrépro­chable de Billy Mackel à la guitare tout au long de ce prenant blues lent. Dès les premières mesures de She Sets My Soûl On Fire, Sonnie met le feu à l'orchestre avant de céder la parole à Johnny Board, Billy Mackel et Al Grey armé de sa plunger-mute, puis de reprendre les choses en mains pour terminer en apothéose. Quant à Milt Buckner, infaillible au piano, il passe à l'orgue pour installer le climat envoûtant du magnifique Worried Life Blues. La conviction et la force émotion­nelle du vocal de Sonnie démontrent à quel point il était un exceptionnel bluesman ! Durant son solo de trom­bone s'étendant sur deux chorus, Al Grey se sert de la sourdine avec efficacité et retenue en restant tout à fait dans le climat installé par le chanteur. Une réussite totale et peut-être un des grands disques gravés au cours des années 50 !
On regrette amèrement qu'une telle entente, que de telles performances n'aient pas permis de graver enco­re et encore d'autres titres ce jour-là car, comme on dit en Formule 1, les musiciens "en avaient encore beau­coup sous le pied" ! Mais, hélas, en cette période, la règle était de n'enregistrer que quatre titres par séance (et en plus, quatre titres de plus ou moins 3 minutes seulement !). La réglementation mercantile sèchement appliquée à la musique au détriment de la création, c'est un comble !! Sans commentaires !
Avec une telle série de magnifiques interprétations, il est aisé de sentir et de comprendre l'importance d'un tel chanteur, un des plus talentueux de son temps, aussi rayonnant et impétueux sur tempo vif qu'émou­vant et dramatique sur les blues lents !! Sonnie Parker : un remarquable artiste qu'il faut connaître, faire connaître et écouter !
Jacques MORGANTINI


SONNY PARKER BIO Sonnie Parker est né à Youngston (Ohio) le 5 mai 1925. Il se produit comme chanteur et danseur dans le middle-west avant d'entrer dans l'orchestre de Mister Hampton début 1949. Il enregistrera, avec ce dernier, une vingtaine de titres, dont nous avons sélectionné ici les meilleurs. Par ailleurs, Sonnie a peu enregistré sous son nom, seulement cinq sessions, en ayant pour accompagnateurs pour trois d'entre elles, ici présentes en totalité, les Hamptoniens qu'il appréciait particuliè­rement ! Exceptionnel chanteur, Sonnie Parker est un des meilleurs blues-shouters connus par le disque aux côtés de Big Joe Turner, de Wynonie Harris et d’Eddie Vinson. Ayant eu la chance de le connaître et de deve­nir son ami dès son premier passage à Paris en 1953, j'ai pu le voir sur scène des dizaines de fois en France ! C'était un artiste complet, qui dégageait un magnétis­me fou ! À chacun de ses passages, sa présence sur scène électrisait tout l'orchestre qui atteignait alors son maximum ! Car non seulement il chantait avec punch et dynamisme, mais il dansait, soulignant chaque riff de tout son corps en parsemant ses pas de danse de gags visuels, démontrant un rare sens de l'humôur. Bien que bâti en colosse, il évoluait cependant devant l'or­chestre avec souplesse et légèreté, comme seuls les danseurs noirs savent et peuvent le faire, sans effort, en alliant grâce et aisance ! Son attitude corporelle constituait la face visuelle de la musique jouée. Et lorsqu'il écoutait des disques, c'était là aussi un véri­table spectacle ! Chaque nuance, chaque phrase avait un écho profond en lui et était soulignée par des excla­mations, des sourires de satisfaction ou de surprise, des ponctuations de tout son corps ; là aussi il swin- guait avec intensité à chaque mesure du disque. Avec lui et grâce à lui, on pouvait mesurer combien il est tou­jours enrichissant et formateur pour les amateurs de jazz et de blues de pouvoir écouter des disques avec de grands musiciens. Merveilleux enseignement pour ressentir la profondeur, les subtilités, la beauté de cer­taines interprétations. De plus, les commentaires de Sonnie, ses remarques sur ce que l'on venait d'écouter étaient toujours d'une remarquable clarté et d'une exceptionnelle pertinence ! En regardant de près la discographie de Sonnie Parker on est étonné et même choqué de constater qu'après 1951, le chanteur n'est plus jamais entré dans un stu­dio. En fait l'ensemble de sa carrière enregistrée ne s'est étendu que de 1949 à 1951 (sauf 2 titres en 1953). Quelle brièveté et quel gâchis !! Pourtant sa production est d'une exceptionnelle qualité, d'un niveau très élevé, sans la moindre faiblesse. Doué d'une voix puissante et éclatante, Sonnie utilisait aussi de larges inflexions tendues, des envolées fulgu­rantes qui donnaient relief et émotion à son chant. Voix chaude, vibrato véhément, il ne pouvait, grâce à son articulation précise et à son swing harcelant, que cap­tiver ses auditeurs ! Sa première séance avec Hampton a lieu le 26 avril 1949. Seule une petite partie des musiciens de l’or­chestre est conviée, avec pour invité de marque un des maîtres du blues et du boogie-woogie, le pianiste Sammy Price. Visiblement Lionel voulait donner à son chanteur l'accompagnement le plus approprié, le plus stimulant. En effet, avec Sammy ça tangue ferme dès les premières mesures de What's Happening Baby. Par la suite, lors de chaque séance en studio de l'or­chestre, il y aura au moins un titre réservé à Sonnie entre 1950 et 1951. Et soudain, plus rien ! Incompréhensible !? Avec Sad Feeling nous tenons un véritable chef- d'œuvre tant pour le vocal déchirant, que pour la partie de vibraphone, à l'accompagnement comme en solo. Galvanisé, tout l'orchestre joue avec ferveur et chaleur le sobre et efficace arrangement de cette remarquable interprétation. Dans les morceaux sur tempo rapide comme Jelly Roll, Cannon Bail Express, Well Oh Well, Boogie Woogie Santa Claus, Sonnie fait corps avec l'orchestre en adoptant un débit plus appuyé, étroite­ment en phase avec la pulsation de la section ryth­mique. On réalise alors à quel point son chant apportait à l'orchestre : tension et swing ! C'est le propre des artistes complets, de ceux qui font partie de la grande tradition des entertainers noirs ! Connaissant ses magnifiques blues lents comme Sad Feeling ou Cryin', nous avions été très frustrés lors des premiers concerts de 1953 de constater que Sonnie ne chantait que des morceaux sur tempo vif et pas le moindre blues lent ! Après l’avoir interrogé, il nous répondit que le public européen n'était peut-être pas prêt à entendre ce genre de morceau. Avec Hugues Panassié, nous l’avons per­suadé d’essayer d'interpréter au moins un blues ient à chaque concert Cette initiative fût accueillie avec suc­cès. Sonnie était alors heureux et fier de pouvoir mon­trer au public les deux facettes de sa personnalité musicale, l'intensité de son swing sur tempo rapide, et également la force et l'émotion de son chant sur les blues lents ! Sous son propre nom, nous avons trois séances, la pre­mière avec, entre autres, le guitariste Wes Montgomery et d'autres compagnons de route, membres des Hampton's Boys de l'époque. Wes, qui devait connaître par la suite une brillante carrière et atteindre une gran­de renommée, démontre ici son feeling pour le blues dans Pretty Baby et Sad Feeling ! Sa guitare vigilante suit mesure par mesure le chant vibrant de Parker pour se fondre et ne faire qu'un avec lui. Nous avons là, avec I Want A Utile Girl également, une séance exception­nelle. Cette assurance et cette maîtrise affichées ici par Sonnie sont d'autant plus surprenantes qu'il n'avait que 24 ans lors de ces enregistrements ! Quelle éton­nante précocité ! Dans Rocking With G.H. et Carlena's Blues, Sonnie est accompagné par son ami le saxo-ténor Gene Morris, musicien de grande valeur à la trop brève carrière, dont le style véhément, ardent et le jeu basé sur de larges notes tenues et de puissantes inflexions, ne pouvaient que convenir à un chanteur du tempérament de Parker. Même feeling chez ces deux musiciens pour interpré­ter le blues avec âpreté et authenticité ! Avec la séance de 1951 se déroulant à Houston, nous arrivons à un autre sommet de la carrière phonogra­phique de Sonnie Parker. Tout y est ! Bien sûr son talent, sa maîtrise, sa véhémence, mais aussi la classe et la complicité de ses accompagnateurs, les meilleurs de l'orchestre Hampton du moment ! Particulièrement en évidence, Johnny Board au ténor sur Disgusted Blues, titre remarquable aussi pour le soutien irrépro­chable de Billy Mackel à la guitare tout au long de ce prenant blues lent. Dès les premières mesures de She Sets My Soûl On Fire, Sonnie met le feu à l'orchestre avant de céder la parole à Johnny Board, Billy Mackel et Al Grey armé de sa plunger-mute, puis de reprendre les choses en mains pour terminer en apothéose. Quant à Milt Buckner, infaillible au piano, il passe à l'orgue pour installer le climat envoûtant du magnifique Worried Life Blues. La conviction et la force émotion­nelle du vocal de Sonnie démontrent à quel point il était un exceptionnel bluesman ! Durant son solo de trom­bone s'étendant sur deux chorus, Al Grey se sert de la sourdine avec efficacité et retenue en restant tout à fait dans le climat installé par le chanteur. Une réussite totale et peut-être un des grands disques gravés au cours des années 50 ! On regrette amèrement qu'une telle entente, que de telles performances n'aient pas permis de graver enco­re et encore d'autres titres ce jour-là car, comme on dit en Formule 1, les musiciens "en avaient encore beau­coup sous le pied" ! Mais, hélas, en cette période, la règle était de n'enregistrer que quatre titres par séance (et en plus, quatre titres de plus ou moins 3 minutes seulement !). La réglementation mercantile sèchement appliquée à la musique au détriment de la création, c'est un comble !! Sans commentaires ! Avec une telle série de magnifiques interprétations, il est aisé de sentir et de comprendre l'importance d'un tel chanteur, un des plus talentueux de son temps, aussi rayonnant et impétueux sur tempo vif qu'émou­vant et dramatique sur les blues lents !! Sonnie Parker : un remarquable artiste qu'il faut connaître, faire connaître et écouter ! Jacques MORGANTINI

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