CASA LOMA ORCHESTRA / 1930 - 1934
CASA LOMA ORCHESTRA / 1930 - 1934
CASA LOMA ORCHESTRA / 1930 - 1934
CASA LOMA ORCHESTRA / 1930 - 1934

CASA LOMA ORCHESTRA / 1930 - 1934

R359
8,00 €
TTC
1 CD / CASA LOMA AVEC GLEN GRAY : LE PREMIER ORCHESTRE BLANC À LANCER LE SWNG...

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CASA LOMA ORCHESTR
A


1. China girl
2 Casa Loma stomp
3 White Jazz
4 Smoke rings
5 Blue prelude
6 Wild goose chase
7 That's how rgythm was born
8 Old man river
9 Limehouse blues
10 Dallas blues
11 Sophsticated lady
12 Lazy bones
13 Indinana
14 Blues Jazz
15 Buji
16 The dance of the lame duck
17 New Orleans
18 I got rythm

Les enregistrements
 
1 Joe Hostetter, Frank Martinez, Bobby Jones (tp), Pee Wee Hunt, Billy Rauch (tb), Glen Gray, Ray Eberle (as), Pat Davis (ts), Joe Hall (p),Mel Jensen (vl), Gene Grifford (bjo), Stanley Dennis (tu,b), Tony Briglia (dm). NYC 1930
2 Same but Bud Soffner (tp). NYC 1930
3 Same but Clarence Hutchinrider(cl-as), Kenneht Sargent added. NYC 1931
4 Same but Frank Martinez (tp). NYC 1932
5-7 Same but NYC 1933
8 Same but NYC 1934
9-18 Same  as for 4. NYC 1934


CASA LOMA ORCHESTRA
 
Glen Gray déclara un jour : "Je crois que tout le monde sait que nous sommes l'orchestre qui a rendu le swing commercial”. En d'autres termes, il fut le premier orchestre blanc, avant l'avènement de la mode du swing et l'immense succès de Benny Goodman, Tommy Dorsey, etc., à pratiquer un style de musique inspiré par les grandes formations noires du

moment et apportant quelque chose de relativement nouveau. Le Casa Loma Orchestra naquit à la fin des années vingt. Ce fut en grande partie grâce à  Glen Gray, qui reprit en main les Blossoms, orchestre appartenant à l'écurie Jean Goldkette, et réussit à le faire engager par Cork O'Keefe, un des plus grands imprésarios de l'époque. Le groupe, rebaptisé Goldkette's Casa Loma Orchestra, vit son nom abrégé en Casa Loma Orchestra. C'est à la fin 1929 qu'il signa son premier disque, le 29 octobre, précisément, le fameux jour où la crise économique frappa les Etats-Unis. Parmi ses premiers morceaux, l'ensemble enregistra Happy Days Are Here Again (les jours  heureux sont de retour), fort déplacé par son titre quand on sait que le pays allait sombrer dans la dépression. Ce fut une période particulièrement difficile et, pendant près de deux ans, l'orchestre  survécut tant bien que mal, la crise touchant très durement le monde du spectacle.

A partir de 1931, les choses allèrent beaucoup mieux pour le Casa Loma et leur engagement au "Glen Island Casino" en 1933 symbolisa leur succès. Ils apportaient en effet au grand public une dose de musique rythmée que lui prodiguait trop rarement les orchestres blancs. On pourrait même dire qu'ils nageaient à contre-courant car la guimauve était fort à la mode et il fallait beaucoup d'optimisme pour essayer d'imposer un style de musique aussi vigoureux (les orchestres noirs les plus connus avaient déjà du mal à survivre).Non contents d'appliquer les principes établis par l'équipe Fletcher Henderson-Don Redman, les hommes du Casa Loma développèrent à leur manière le principe du dialogue entre les sections, l'associant à une utilisation des riffs dont on trouvait alors l'équivalent dans le jeu de certains orchestres basés dans le Middle-West. En outre, un élément négatif peut être mis à l'actif du Casa Loma et expliquer qu'il ait poussé si loin, et sans doute plus loin que les autres une certaine science des ensembles : l'absence de grandes vedettes parmi ses solistes. Il ne faudrait pas en déduire que cette formation ne comptât pas de bons solistes et il suffit d'écouter attentivement Gene Gifford, le guitariste-banjoïste ou Tony Briglia, le batteur ou encore le merveilleux clarinettiste Clarence Hutchinrider pour constater que de tels musiciens n'avaient pas grand chose à envier aux meilleurs jazzmen. En fait, et cette explication est beaucoup plus pertinente : les arrangements du Casa Loma, le plus souvent de la plume de Gene Gifford, avaient un parfum très particulier. Ce dernier expliqua avec une trop grande modestie : "la majorité des musiciens jouaient de plusieurs instruments et tandis qu'un musicien changeait d'instrument, il fallait bien que je trouve quelque chose pour occuper les autres et que l'air continue (...) Il ne faut pas croire que j'étais génial, j'étais simplement à court d'instruments", (cité par Frank Driggs). Le talent de Gifford est le symbole même de la qualité de l'ensemble. Il pouvait jouer du banjo en reproduisant les traits d'un trompettiste. Il savait trousser un arrangement avec une rapidité et une aisance déconcertantes. Il était une sorte de petit monstre musical ; grand bricoleur dans ledomaine de l'écriture, il avait l'air de trouver le petit truc qui change tout. Celui qui donne du piquant à une partie instrumentale que d'autres auraient écrit sans ressentir le besoin de s'écarter de la norme. Le Casa Loma Orchestra demeure un des groupes les plus fascinants de la première moitié des années trente, au moins, et le public de l'époque ne s'y trompa pas. Il est dommage qu'à l’heure actuelle, un orchestre aussi attachant et dont les qualités majeures sont dans le domaine du swing, de la dynamique, sans oublier tout ce dont nous avons parlé auparavant, soit aussi peu connu. Il n'est jamais trop tard pour réparer une injustice ; encore faut-il donner à écouter la musique pour qui l'on plaide.

 

Avzc Joe Hostetter, Frank Martinez, Bobby Jones (tp), Pee Wee Hunt, Billy Rauch (tb), Glen Gray, Ray Eberle (as), Pat Davis (ts), Joe Hall (p),Mel Jensen (vl), Gene Grifford (bjo), Stanley Dennis (tu,b), Tony Briglia (dm). CASA LOMA ORCHESTRA Glen Gray déclara un jour : "Je crois que tout le monde sait que nous sommes l'orchestre qui a rendu le swing commercial”. En d'autres termes, il fut le premier orchestre blanc, avant l'avènement de la mode du swing et l'immense succès de Benny Goodman, Tommy Dorsey, etc., à pratiquer un style de musique inspiré par les grandes formations noires du moment et apportant quelque chose de relativement nouveau. Le Casa Loma Orchestra naquit à la fin des années vingt. Ce fut en grande partie grâce à Glen Gray, qui reprit en main les Blossoms, orchestre appartenant à l'écurie Jean Goldkette, et réussit à le faire engager par Cork O'Keefe, un des plus grands imprésarios de l'époque. Le groupe, rebaptisé Goldkette's Casa Loma Orchestra, vit son nom abrégé en Casa Loma Orchestra. C'est à la fin 1929 qu'il signa son premier disque, le 29 octobre, précisément, le fameux jour où la crise économique frappa les Etats-Unis. Parmi ses premiers morceaux, l'ensemble enregistra Happy Days Are Here Again (les jours heureux sont de retour), fort déplacé par son titre quand on sait que le pays allait sombrer dans la dépression. Ce fut une période particulièrement difficile et, pendant près de deux ans, l'orchestre survécut tant bien que mal, la crise touchant très durement le monde du spectacle. A partir de 1931, les choses allèrent beaucoup mieux pour le Casa Loma et leur engagement au "Glen Island Casino" en 1933 symbolisa leur succès. Ils apportaient en effet au grand public une dose de musique rythmée que lui prodiguait trop rarement les orchestres blancs. On pourrait même dire qu'ils nageaient à contre-courant car la guimauve était fort à la mode et il fallait beaucoup d'optimisme pour essayer d'imposer un style de musique aussi vigoureux (les orchestres noirs les plus connus avaient déjà du mal à survivre).Non contents d'appliquer les principes établis par l'équipe Fletcher Henderson-Don Redman, les hommes du Casa Loma développèrent à leur manière le principe du dialogue entre les sections, l'associant à une utilisation des riffs dont on trouvait alors l'équivalent dans le jeu de certains orchestres basés dans le Middle-West. En outre, un élément négatif peut être mis à l'actif du Casa Loma et expliquer qu'il ait poussé si loin, et sans doute plus loin que les autres une certaine science des ensembles : l'absence de grandes vedettes parmi ses solistes. Il ne faudrait pas en déduire que cette formation ne comptât pas de bons solistes et il suffit d'écouter attentivement Gene Gifford, le guitariste-banjoïste ou Tony Briglia, le batteur ou encore le merveilleux clarinettiste Clarence Hutchinrider pour constater que de tels musiciens n'avaient pas grand chose à envier aux meilleurs jazzmen. En fait, et cette explication est beaucoup plus pertinente : les arrangements du Casa Loma, le plus souvent de la plume de Gene Gifford, avaient un parfum très particulier. Ce dernier expliqua avec une trop grande modestie : "la majorité des musiciens jouaient de plusieurs instruments et tandis qu'un musicien changeait d'instrument, il fallait bien que je trouve quelque chose pour occuper les autres et que l'air continue (...) Il ne faut pas croire que j'étais génial, j'étais simplement à court d'instruments", (cité par Frank Driggs). Le talent de Gifford est le symbole même de la qualité de l'ensemble. Il pouvait jouer du banjo en reproduisant les traits d'un trompettiste. Il savait trousser un arrangement avec une rapidité et une aisance déconcertantes. Il était une sorte de petit monstre musical ; grand bricoleur dans ledomaine de l'écriture, il avait l'air de trouver le petit truc qui change tout. Celui qui donne du piquant à une partie instrumentale que d'autres auraient écrit sans ressentir le besoin de s'écarter de la norme. Le Casa Loma Orchestra demeure un des groupes les plus fascinants de la première moitié des années trente, au moins, et le public de l'époque ne s'y trompa pas. Il est dommage qu'à l’heure actuelle, un orchestre aussi attachant et dont les qualités majeures sont dans le domaine du swing, de la dynamique, sans oublier tout ce dont nous avons parlé auparavant, soit aussi peu connu. Il n'est jamais trop tard pour réparer une injustice ; encore faut-il donner à écouter la musique pour qui l'on plaide.

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