MAYOL / 1904- 1932

MAYOL / 1904- 1932

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SES SUCCÈS / RÉÉDITION EPM-CHANSOPHONE

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1 Viens poupoule
2 Cousine
3 Petit panier
4 La Mattchiche
5 Je te ferai voir
6 Bonjour toi
7 La Fifille de sa mère
8 Ah ! Le joli jeu
9 Chanson des mouchoirs
10 Ah ! Dis-moi tu
11 Les Alliances de Guillaume 2
12 Lilas blanc
13 La Légende des fraises
14 Le Chauffeur amoureux
15 Ah ! La musique américaine
16 La paimpolaise
17 Le Jouet
18 Le Gosse et le chien
19 Les mains de femmes
20 À la martinique
21 Dou dou ba da boum !
22 Elle vendait des petits gateaux
23 Le Printemps chante

Felix Mayol est né le 18 novembre 1872, I rue d'Isly au Faubourg du Pont du Las à Toulon. Sa mère est modiste, son père premier maître canonnier de la Marine. Tous deux jouent les artistes amateurs à l'occasion. Le petit Felix a six ans quand il débute sur les planches dans un mélodrame, il devient un assidu des spectacles de patronage, des concours d'amateurs, il va écouter les vedettes de passage. Sa famille le place chez un oncle qui ne veut pas entendre parler de velleités artistiques, Mayol fugue, auditionne à l'Alcazar de Marseille sous le nom du "Petit Ludovic", se fait copieusement siffler. II ne baisse pas les bras, et fait ses débuts professionnels de café-chantant en brasserie, avant que sa famille ne le recupère. On l'envoie sous les drapeaux, où cuisinier de marine, il est plus assidu au théâtre aux armées qu'aux fourneaux. Reformé a la suite d'une chute il reprend ses pérégrinations de caf-conc’ en caf-conc'. En 1892, il est engagé un mois au casino de Toulon. En 1895, il est une vedette au Sud de la Loire, mais inconnu à Paris quand il auditionne au Concert Parisien avec, pour la première fois, raconte-t-il clans ses mémoires, son brin de muguet artificiel à la boutonnière. II est engagé pour trois ans, mais restera cinq. Comme il faut changer de programme régulièrement, Mayol se crée peu à peu un répertoire plus large. Théodore Botrel, pas encore confit en dévotions royalistes, Jui écrit des chansons grivoises, Paul Marinier du Chat Noir, un répertoire plus poétique, Christine lui trousse le couplet parisien...Scotto lui propose ses premiers succès. Pendant les vacances il tourne dans route la France, en Algérie, se produit à Bruxelles... En 1900 il est à la Scala, le plus chic des cafés concerts avec Anna Thibaud, Yvette Guilbert, Polaire. Les affiches ont popularisé sa silhouette, son toupet "flamme de punch", son brin de muguet, ses jeux de mains délicats, sa cambrure équivoque. Exposition universelle oblige, il reste six mois durant à la Scala sans congé. C'est ici qu'il entend la musique d'une "chanson à succès" allemande sur laquelle Christiné va poser des paroles qui feront mouche : "Viens poupoule". 
Mayol est invité à venir chanter dans le monde, c'est rare que des chanteurs de caf conc' y soient conviés et s’il veut épurer son répertoire une Réjane lui demande : "Chantez-nous vos petites machines ohé ohé… En 1904, pour une tournée, Mayol chante dans 50 villes, une par jour. II a désormais des imitateurs, qui font clans "le genre Mayol”. Il reprend la Scala en 1906. André Antoine, un des pères du théâtre moderne s'extasie sur "la variété et l'ingéniosité de ses gestes". En septembre 1910 il ouvre le Concert Mayol, il a débaptisé le Concert Parisien où il a débuté II y donne leur chance à des "pais" provençaux, Raimu, Andrée Turcy, Tramel, Sardou... Damia débutante y fait ses classes... Mais Mayol est un piètre administrateur... II doit se défaire de sa salle, qui garde son nom. En 1913 il défraie la chronique en annonçant son mariage avec Mistinguett... Les rumeurs de guerre calment les rires. Mayol chante devant les troupes, jusqu'au front, pour les bons de réarmement. Après la guerre Mayol garde son nom. Mais il représente à jamais "l'avant-guerre", "la belle époque". On le voit de plus en plus au Clos Mayol, la résidence qu'il s'est fait bâtir au Cap Brun, près de Toulon, où il organise des spectacles. En 1931 et 1932 ce sont les faux adieux de Mayol… Et en 1938, une attaque de paralysie lui fait quitter définitivement les planches.
 
Felix Mayol est né le 18 novembre 1872, I rue d'Isly au Faubourg du Pont du Las à Toulon. Sa mère est modiste, son père premier maître canonnier de la Marine. Tous deux jouent les artistes amateurs à l'occasion. Le petit Felix a six ans quand il débute sur les planches dans un mélodrame, il devient un assidu des spectacles de patronage, des concours d'amateurs, il va écouter les vedettes de passage. Sa famille le place chez un oncle qui ne veut pas entendre parler de velleités artistiques, Mayol fugue, auditionne à l'Alcazar de Marseille sous le nom du "Petit Ludovic", se fait copieusement siffler. II ne baisse pas les bras, et fait ses débuts professionnels de café-chantant en brasserie, avant que sa famille ne le recupère. On l'envoie sous les drapeaux, où cuisinier de marine, il est plus assidu au théâtre aux armées qu'aux fourneaux. Reformé a la suite d'une chute il reprend ses pérégrinations de caf-conc’ en caf-conc'. En 1892, il est engagé un mois au casino de Toulon. En 1895, il est une vedette au Sud de la Loire, mais inconnu à Paris quand il auditionne au Concert Parisien avec, pour la première fois, raconte-t-il clans ses mémoires, son brin de muguet artificiel à la boutonnière. II est engagé pour trois ans, mais restera cinq. Comme il faut changer de programme régulièrement, Mayol se crée peu à peu un répertoire plus large. Théodore Botrel, pas encore confit en dévotions royalistes, Jui écrit des chansons grivoises, Paul Marinier du Chat Noir, un répertoire plus poétique, Christine lui trousse le couplet parisien...Scotto lui propose ses premiers succès. Pendant les vacances il tourne dans route la France, en Algérie, se produit à Bruxelles... En 1900 il est à la Scala, le plus chic des cafés concerts avec Anna Thibaud, Yvette Guilbert, Polaire. Les affiches ont popularisé sa silhouette, son toupet "flamme de punch", son brin de muguet, ses jeux de mains délicats, sa cambrure équivoque. Exposition universelle oblige, il reste six mois durant à la Scala sans congé. C'est ici qu'il entend la musique d'une "chanson à succès" allemande sur laquelle Christiné va poser des paroles qui feront mouche : "Viens poupoule". Mayol est invité à venir chanter dans le monde, c'est rare que des chanteurs de caf conc' y soient conviés et s’il veut épurer son répertoire une Réjane lui demande : "Chantez-nous vos petites machines ohé ohé… En 1904, pour une tournée, Mayol chante dans 50 villes, une par jour. II a désormais des imitateurs, qui font clans "le genre Mayol”. Il reprend la Scala en 1906. André Antoine, un des pères du théâtre moderne s'extasie sur "la variété et l'ingéniosité de ses gestes". En septembre 1910 il ouvre le Concert Mayol, il a débaptisé le Concert Parisien où il a débuté II y donne leur chance à des "pais" provençaux, Raimu, Andrée Turcy, Tramel, Sardou... Damia débutante y fait ses classes... Mais Mayol est un piètre administrateur... II doit se défaire de sa salle, qui garde son nom. En 1913 il défraie la chronique en annonçant son mariage avec Mistinguett... Les rumeurs de guerre calment les rires. Mayol chante devant les troupes, jusqu'au front, pour les bons de réarmement. Après la guerre Mayol garde son nom. Mais il représente à jamais "l'avant-guerre", "la belle époque". On le voit de plus en plus au Clos Mayol, la résidence qu'il s'est fait bâtir au Cap Brun, près de Toulon, où il organise des spectacles. En 1931 et 1932 ce sont les faux adieux de Mayol… Et en 1938, une attaque de paralysie lui fait quitter définitivement les planches.

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