Graeme ALLWRIGHT / PETITES BOITES

Graeme ALLWRIGHT / PETITES BOITES

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2CD / COLLECTION ROUGE & NOIR / TOUS SES GRANDS SUCCÈS

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CD1
« En Public » enregistré en concert à Paris en 1993
 
01 Au coeur de l’arbre
(M. Cocagnac)
02 J’m’envolerai
Traditionnel - Adaptation : Allwright / Waring)
03 Tu n’es plus là cet automne
(JL. Morel / G. Allwright)
04 Demain sera bien
(L.Cohen / G. Allwright)
05 Lumière
(G. Allwright)
06 Petites boites
(Reynolds / G. Allwright)
07 La mer est immense
(Cooper & Brickman / G. Allwright)
08 Emmène-moi
(Clements & Reynolds / G. Allwright)
09 Suzanne
(L. Cohen / G. Allwright)
10 L’étranger
L. Cohen / G. Allwright)
11 La petite route
(JL. Morel / G. Allwright)
12 L’homme donna des noms aux animaux
(B. Dylan / G. Allwright)
13 Danse moi vers la fin de l’amour
(L. Cohen / G. Allwright)
14 La gomme
(JL. Morel / G. Blumenfeld)
15 Petit garçon
(R. Miller / G. Allwright)
16 Il faut que je m’en aille
(G. Allwright)
17 La chanson de l’adieu
(L. Porquet / G. Allwright)

Graeme Allwright : chant et guitare
Erick Manana : guitare et voix • Régis Gizavo : accordéon et voix • Patrick Goraguer : piano et orgue
Christophe Gaillot : percussions • Passy Rakotomalala : voix, valiha (harpe malgache), hochet
Son spectacle : Patrick Desmars et Solo Razafindrakoto • Création lumières : Philippe Leger
Enregistré à Paris, au Passage du Nord-Ouest en 1993, par Antoine Pfirter • Mixé par Sylvio Sloane
Co-produit et réalisé par Solo Razafindrakoto pour MUSIKELA
Danse moi vers la fin de l’amour : avec l’ aimable autorisation de Phonogram
Ed. Premiere music Group : 5-11-14 • Ed. Warner Chappell music : 1-6-8-16-17
EMI Music Publishing : 4-9-10 • Ed. Essex : 7 • Sony Music Publishing : 12
Ed. Paris Tree Music : 15
 
CD2
« Lumière » enregistré en studio à Paris en 1992
 
01 Comme un vrai gamin
(W. Nelson / G. Allwright / S.Waring)
02 L’ homme donna des noms aux animaux
(B. Dylan / G. Allwright)
03 Lumière
(G. Allwright)
04 La petite route
(JL. Morel / G. Allwright)
05 No man’s land
(JL. Morel / G. Allwright)
06 La gomme
(JL. Morel / G. Blumenfeld)
07 Petite fille
(G. Allwright / S. Razafindrakoto)
08 Star of love
(G.Allwright)
09 Le sens des affaires
(JL. Morel / G. Allwright)
10 Day
(G. Allwright)
11 Mangina zaza
(live à Paris 1992) (Traditionnel malgache - Adaption : E. Manana)

Graeme Allwright : chant et guitare
Solo Razafindrakoto : direction musicale, arrangements et guitares
Patrick Goraguer : claviers • Vincent Bucher : harmonica • Régis Gizavo : accordéon
Christophe Gaillot : batterie • Passy Rakotomalala : valiha, percussions additionnelles
Manuel Wandji : percussions • Pascal Morch : percussions • Henri Dorina : basse
Olivier Schultheis : arrangement additionnel violoncelle sur « Lumière »
Xavier Philips : violoncelle
Voix : Cathy Renoir, Betty Gordon, Erick Manana, Passy Rakotomanga, Solo Razafindrakoto
Invité : Steve Waring « Le sens des affaires », avec l’ aimable autorisation des éditions Le chant du monde
« Star of love » : C. Chevalier (piano fender) et Rido Bayonne (basse)
Réalisé par Solo Razafindrakoto
Enregistré à Paris en 1992 par Antoine Pfirter et mixé par Didier Weiss sauf 11
Editions Warner Chappell : titres 1, 2
Intersong : titre 8

Graeme Allwright est né en Nouvelle-Zélande en 1926. Très jeune, il était comédien amateur à Wellington et il a été le premier boursier envoyé par son gouvernement à la fameuse "École de Théâtre de L'Old Vic" à Londres. Comédien remarqué, il interrompt pourtant sa carrière en Angleterre et suit d'autres chemins qui l'amènent à s'installer en France à 24 ans. Il apprend la langue française en exerçant différents métiers, vigneron et apiculteur en Bourgogne, menuisier et machiniste à la Comédie de Saint-Étienne où il renoue avec le théâtre pendant quelques années. Il recommence une carrière de comédien dans une autre langue et son Français s'améliorant, il jouera des rôles de plus en plus importants. À Paris, il joue chez Jean-Louis Barrault au Théâtre Sarah Bernhardt, travaille avec Jean-Marie Serreau. Puis il abandonne de nouveau le théâtre et retourne à la terre… en Bourgogne. De ruptures en retrouvailles, le théâtre n'est jamais trés loin et on se rapproche de la chanson: en 1960, professeur d'Anglais à Dieulefit (Drôme), il crée avec Catherine Dasté un spectacle écrit par ses élèves, "Les Musiques Magiques", dans lequel il chante s'accompagnant à la guitare. Il devient donc chanteur en 1966… à l'âge de 40 ans. C'est dans un cabaret, à "La Contrescarpe" qu'il a commencé à chanter des folk songs américains et irlandais. Là, les choses sont allées trés vite: l'album “Le Trimardeur” sort en 1966, le second “Emmène-moi” en 1967 puis en 1968 “Le Jour De Clarté”, etc...À ses débuts, il adapte en français Woody Guthrie (Le trimardeur), Tom Paxton (Sacrée Bouteille, Qu'As-Tu Appris à l'École?), Pete Seeger (Jusqu'à La Ceinture), Bob Dylan (Qui a Tué Davy Moore?), en 1968 il adapte Suzanne et L'Étranger de Léonard Cohen. Il écrit aussi ses propres textes et musiques. De 1966 à 1985 : 17 albums où sont gravées ces chansons qui nous restent familières : EMMENE-MOI, LE TRIMARDEUR, PETITES BOITES, IL FAUT QUE JE M'EN AILLE,JUSQU'A LA CEINTURE, PETIT GARÇON, JOLIE BOUTEILLE, SACREE BOUTEILLE, QU'AS-TU APPRIS A L'ÉCOLE,… Et ce qui avait fait de lui un comédien étonnant fit de lui un chanteur dont la force, la présence et le charisme attiraient les jeunes. Dans les années 7O des milliers de jeunes gens se reconnaissent en lui.Entre deux albums, il se met à voyager: l'Égypte, l'Éthiopie, l'Inde, les États-Unis, l'Afrique. D'incessants allers-retours ponctuent sa vie et son besoin de remise en question. Au début des années 8O, il commence une longue collaboration avec des musiciens originaires de Madagascar. De 1980 à 1990 il sillonne la France de tournées en concerts. En 1989, il retourne au théâtre, interpréte Arnolphe dans "L'École des Femmes", joue Tchékhov au Théâtre des Quartiers d'Ivry, etc… En 1992, il enregistre son 18ème album “LUMIERE” Claire BATAILLE


Chanteur et comédien né en Nouvelle Zélande. Graeme Allwright est né en Nouvelle-Zélande en 1926. Très jeune, il était comédien amateur à Wellington et il a été le premier boursier envoyé par son gouvernement à la fameuse "École de Théâtre de L'Old Vic" à Londres. Comédien remarqué, il interrompt pourtant sa carrière en Angleterre et suit d'autres chemins qui l'amènent à s'installer en France à 24 ans. Il apprend la langue française en exerçant différents métiers, vigneron et apiculteur en Bourgogne, menuisier et machiniste à la Comédie de Saint-Étienne où il renoue avec le théâtre pendant quelques années. Il recommence une carrière de comédien dans une autre langue et son Français s'améliorant, il jouera des rôles de plus en plus importants. À Paris, il joue chez Jean-Louis Barrault au Théâtre Sarah Bernhardt, travaille avec Jean-Marie Serreau. Puis il abandonne de nouveau le théâtre et retourne à la terre… en Bourgogne. De ruptures en retrouvailles, le théâtre n'est jamais trés loin et on se rapproche de la chanson: en 1960, professeur d'Anglais à Dieulefit (Drôme), il crée avec Catherine Dasté un spectacle écrit par ses élèves, "Les Musiques Magiques", dans lequel il chante s'accompagnant à la guitare. Il devient donc chanteur en 1966… à l'âge de 40 ans. C'est dans un cabaret, à "La Contrescarpe" qu'il a commencé à chanter des folk songs américains et irlandais. Là, les choses sont allées trés vite: l'album “Le Trimardeur” sort en 1966, le second “Emmène-moi” en 1967 puis en 1968 “Le Jour De Clarté”, etc...À ses débuts, il adapte en français Woody Guthrie (Le trimardeur), Tom Paxton (Sacrée Bouteille, Qu'As-Tu Appris à l'École?), Pete Seeger (Jusqu'à La Ceinture), Bob Dylan (Qui a Tué Davy Moore?), en 1968 il adapte Suzanne et L'Étranger de Léonard Cohen. Il écrit aussi ses propres textes et musiques. De 1966 à 1985 : 17 albums où sont gravées ces chansons qui nous restent familières : EMMENE-MOI, LE TRIMARDEUR, PETITES BOITES, IL FAUT QUE JE M'EN AILLE,JUSQU'A LA CEINTURE, PETIT GARÇON, JOLIE BOUTEILLE, SACREE BOUTEILLE, QU'AS-TU APPRIS A L'ÉCOLE,… Et ce qui avait fait de lui un comédien étonnant fit de lui un chanteur dont la force, la présence et le charisme attiraient les jeunes. Dans les années 7O des milliers de jeunes gens se reconnaissent en lui.Entre deux albums, il se met à voyager: l'Égypte, l'Éthiopie, l'Inde, les États-Unis, l'Afrique. D'incessants allers-retours ponctuent sa vie et son besoin de remise en question. Au début des années 8O, il commence une longue collaboration avec des musiciens originaires de Madagascar. De 1980 à 1990 il sillonne la France de tournées en concerts. En 1989, il retourne au théâtre, interpréte Arnolphe dans "L'École des Femmes", joue Tchékhov au Théâtre des Quartiers d'Ivry, etc… En 1992, il enregistre son 18ème album “LUMIERE” Claire BATAILLE Biographie Graeme Allwright est né le 7 novembre 1926 à Lyall Bay (Nouvelle-Zélande) où il passe toute son enfance avec sa famille. Adolescent, il est passionné de théâtre. Ayant obtenu une bourse pour intégrer la compagnie du théâtre Old Vic de Londres, il décide de quitter sa famille pour s'installer à Londres et y apprendre le théâtre. Il fait la traversée en s’engageant comme mousse sur un bateau, car il n'a pas d'argent pour se payer le voyage. À Londres, il fait la rencontre de la comédienne Catherine Dasté, issue d'une famille du théâtre, puisqu'elle est la petite-fille de Jacques Copeau (fondateur du théâtre du Vieux-Colombier) et la fille de Jean Dasté (directeur de la Comédie de Saint-Étienne) et de Marie-Hélène Dasté. La mairie du petit village de Pernand-Vergelesses. En 1948, il suit Catherine Dasté et s'installe en France et l'épouse en 1951 à Pernand-Vergelesses (Côte-d'Or), le village de Jacques Copeau. Ils ont trois fils, Nicolas (né en 1952), Christophe (né en 1955) et Jacques (né en 1958)4. Graeme Allwright exerce alors de très nombreux métiers, de la scène à la régie. En 1952, aux cotés du serviteur anonyme qu'est Jean-Louis Trintignant, Graeme Allwright interprète le rôle de Seyton dans la tragédie de Macbeth. Il devient ensuite apiculteur, animateur pour enfants à l’hôpital, moniteur en hôpital psychiatrique6, professeur d'anglais1 (il a notamment comme élève Philippe Lavil) et de théâtre à l'école secondaire de la Roseraie à Dieulefit (Drôme). Débuts à succès du chanteur Encouragé par Jacques Gandebeuf, un journaliste de la presse stéphanoise grand amateur de folk et de blues et qui restera jusqu'au bout son plus fidèle ami, il redécouvre la guitare qu'il avait délaissée pour le théâtre et multiplie de petits concerts improvisés dans la région avant de monter à Paris au début des années 1960. Il chante dans des cabarets (notamment à La Contrescarpe où il chante « sept soirs sur sept pour des clopinettes »). Les conditions sont dures. Il rode souvent ses chansons chez des amis peintres ou sculpteurs à La Ruche à Montparnasse. Il est alors accompagné par le guitariste stéphanois Genny Detto1qui l'a suivi. Au Centre américain du boulevard Raspail, il retrouve bientôt deux musiciens de folk traditionnel. Son talent séduit Colette Magny, qui le présente à Mouloudji. Ce dernier le pousse à enregistrer son premier disque, Le Trimardeur, produit par Marcel Mouloudji en 1965 alors que Graeme est âgé de 39 ans8. S'ensuit un premier contrat avec Philips, et ses deux albums de 1966 et de 1968, aux tonalités protest-song, le projettent au premier plan chez les jeunes. Graeme Allwright en concert en 1978. En 1970, après les deux disques qui ont fait son succès, il produit deux albums en anglais, A Long Distant Present From Thee... Becoming et Recollections, qui sont peu connus (notamment car, en dehors de quelques titres sur des compilations, ces albums n'ont jamais été réédités en format numérique). Le premier de ces disques, qui met en musique des textes de William Shakespeare et développe un genre folk psychédélique, tranche avec la période précédente de Graeme Allwright, tandis que l'autre album contient certaines de ses propres chansons interprétées en anglais. Voyages Assez rapidement, le succès l'effraie et il préfère s'éloigner de l'industrie du spectacle. Refusant la relation artiste/fan classique malgré son succès dans les années 1970, il mène une carrière en marge des médias (dont les directions le censurent10 depuis sa participation à la lutte du Larzac, et l'adresse directe dans sa chanson Pacific blues en particulier contre Valéry Giscard d'Estaing et les essais nucléaires français). « Dépassé » par son succès, craignant sous la pression du « show-bizz » de perdre de sa liberté, il préfère multiplier les séjours à l’étranger (en Éthiopie notamment), au retour desquels il enregistre des albums. Il fait de nombreux séjours en Inde, participe dans les années 1970 à l'aventure de la cité utopique d'Auroville, initiée par La Mère, compagne de Sri Aurobindo, en travaillant au reboisement de cette zone alors désertifiée. En 1975, il découvre l'île de La Réunion, où il vit pendant un an et demi (l’album Questions lui est en grande partie consacré). Il y fait la rencontre d'excellents artistes malgaches, dont Erick Manana et Dina Rakotomanga, qui dès lors l’accompagneront très souvent lors de ses tournées en France. Il divorce de Catherine Dasté dont il était déjà séparé et se remarie avec Claire Bataille, son agent artistique. Ils ont une fille, Jeanne (née en 1975), alors âgée de deux ans. Durant le mois d'avril 1978, il participe à la 2e édition du festival du Printemps de Bourges. Durant les années 80, il produit plusieurs albums où l'on retrouve une association de titres à consonance folk et d'interprétations de textes d'amis poètes ou penseurs dont Maurice Cocagnac et Luis Porquet. En 1980, il monte sur scène à la 5e édition du festival du Printemps de Bourges et chante avec Maxime Le Forestier au Palais des sports16,17. Les bénéfices des concerts et du double album sont entièrement reversés à l'association Partage pour les enfants du tiers-monde, fondée par Pierre Marchand, et que Graeme Allwright a soutenue à ses débuts. Pour sa 7e édition en 1983, il chante au festival du Printemps de Bourges. En 1985, Graeme Allwright interprète des adaptations en anglais de chansons de Georges Brassens adaptées par Andrew Kelly. Plusieurs de ses chansons deviennent des classiques familiers de la chanson française : Les Retrouvailles (Il faut que je m'en aille), Petit Garçon (adaptation en français de la chanson Old Toy Trains de Roger Miller), Jolie Bouteille, Jusqu'à la ceinture , etc. Ses classiques sont connus de plusieurs générations en France, même si le nom de leur auteur est souvent ignoré. Graeme Allwright en concert en 2007. Dans les années 2000, il ajoute le jazz, passion de son adolescence, à son répertoire (album Tant de joies avec le Glenn Ferris quartet). Puis il reprend inlassablement la scène, accompagné le plus souvent de ses amis musiciens malgaches Erik Manana et Dina Rakatomanga19, offrant toujours régulièrement « dans les p’tits patelins » de chaleureux concerts, au cours desquels, en toute simplicité et dans une intense empathie, il communique sa quête « d'une étoile qu'il n'a jamais vraiment nommée ». En 2005, il retourne sur la terre de son enfance en effectuant une tournée en Nouvelle-Zélande, son pays d'origine où il était totalement inconnu (le film Pacific Blues réalisé en 2009 par Chantal Perrin et Arnaud Delplagne retrace ce voyage, et pour une des premières fois, l'artiste s'y livre sur sa vie et son œuvre). Fin de carrière et mort En janvier 2010, l’Académie Charles-Cros lui décerne un « grand prix in honorem » pour l’ensemble de sa carrière19, et un « coup de cœur » pour son album Des inédits... Pour le plaisir. Il est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence. En 2014, son adaptation française de la chanson Petit garçon (Old Toy Trains, de Roger Miller) devient l'hymne du Téléthon. Alors qu'il avait déclaré vouloir continuer à chanter pour apporter du bonheur tant que sa santé lui permettrait, il annonce dans ses concerts de 2015, à l'âge de 89 ans, arrêter la scène. En 2017, il co-signe avec l'artiste Yanne Matis la chanson Leonard, en hommage à son « double », Leonard Cohen, mort l'année précédente. Graeme Allwright meurt dans son sommeil à l’âge de 93 ans, le 16 février 2020 à la maison de retraite des artistes de Couilly-Pont-aux-Dames, où il était entré un an auparavant21,22. Il est enterré à Pernand-Vergelesses23. Graeme Allwright en concert en 2012. Graeme Allwright est parmi les premiers introducteurs en France du folk américain, dans sa veine protest-song. Il se revendique chanteur, il écrit assez peu, préférant « se glisser dans les mots d'un autre » quand il ressent que le message est commun. Il s'inscrit dans la lignée de Woody Guthrie et de Pete Seeger. Il a adapté de nombreux textes de Guthrie, parmi lesquels sa première chanson Le Trimardeur (Hard Travelin’), Le clochard américain, La Femme du mineur, La Mouche bleue, etc. Il a adapté des chansons de Tom Paxton (Sacrée bouteille), Pete Seeger (Jusqu'à la ceinture), Malvina Reynolds (Petites Boîtes). Il a également adapté plusieurs chansons de Bob Dylan : Qui a tué Davy Moore ? (1966), Blowin' in the wind (1973) puis Soufflé par le vent (2008)a, L'homme donna des noms aux animaux (1992), Ring them bells ou Sonne les cloches. Ses mots simples et son accent charmeur donnent à ses textes une proximité immédiate et une force empathique singulière. Il a également largement contribué, par ses adaptations très fidèles, à faire découvrir Leonard Cohen au public français. Dès le premier album de Leonard Cohen, Graeme Allwright s'est tout de suite senti très proche de l'univers de Leonard Cohen. Leonard Cohen expliquera que les adaptations de Graeme Allwright l'ont aidé à accepter ses propres chansons. Les deux chanteurs étaient amis, et au moment de leur sortie, Leonard Cohen donnait ses nouvelles chansons à Graeme Allwright, afin que celui-ci en fasse une adaptation en français (en général, Graeme Allwright adaptait deux chansons de Leonard Cohen par album). Voici les chansons de Leonard Cohen que Graeme Allwright a adaptées en français : Suzanne (1968), L'Étranger (1968), Jeanne d'Arc (1972), Les Sœurs de la miséricorde (1972), Demain sera bien (1973), L'Homme de l'an passé (1973), Diamants dans la mine (1973), Vagabonde (1973), Avalanche (1973), De passage (1975), Lover, Lover, Lover (1975), Je voulais te quitter (1975), So Long, Marianne (1979), Danse-moi vers la fin de l'amour (1985), Si c'est ta volonté (1985), Tout le monde le sait (2008), Halleluiah. Cependant, les propres textes de Graeme Allwright ont également une grande puissance (Les Retrouvailles (Il faut que je m'en aille), Johnny, Joue joue joue, etc.) Politiquement engagé pour la non-violence, contre les essais nucléaires, contre la société de consommation, il écrit ou adapte de nombreux textes de protest-song (le Jour de clarté, la Ligne Holworth, Jusqu'à la ceinture, etc.) Philosophie Graeme Allwright fait de sa chanson un art de vivre, une philosophie, et un partage. Ses textes où l'émotion, la dénonciation moqueuse du conformisme ou des injustices et les appels à la liberté se conjuguent à des mélodies « country » ou « blues », remportent l’adhésion d'un public de tout âge. Graeme Allwright milite contre l'injustice sociale, la main-mise des « grands » sur les faibles, et pour la non-violence. Son œuvre et sa pensée sont fortement imprégnées de la philosophie du penseur indien Sri Aurobindo (la chanson Lumière est un exemple de cette influence). Graeme Allwright prône un changement du monde par un travail de conscience de chacun, plus que par un mouvement révolutionnaire25. Il pense que ce monde-ci, matérialiste, doit aller à son terme parallèlement à des mutations évolutives de la conscience humaine, avant qu'un grand changement ne survienne. La Marseillaise - Pour une modification des paroles de l'hymne national français En 2005, la loi Fillon impose l'apprentissage des paroles de La Marseillaise dans toutes les écoles de France. En apprenant cela, car jugeant les paroles de la Marseillaise « belliqueuses » et « racistes », Graeme Allwright est « choqué » que l'on puisse enseigner ces « paroles épouvantables » à de jeunes enfants à l'école. Il réécrit alors de nouvelles paroles pour l'hymne national français, et en enregistre une version en compagnie de Sylvie Dien. Il militait depuis lors pour que les paroles de La Marseillaise soient changées. Ainsi au début de chacun de ses concerts, où plusieurs générations se retrouvaient avec enthousiasme, il proposait au public d'entonner cet hymne connu de tous, mais avec des paroles nouvelles comprenant un message d'amour et de paix, ajoutant : « Je crois que cela sera un grand jour pour la France quand on décidera de changer ces paroles. » Œuvre En 1966, il interprète la chanson Akou du générique final du film de Georges Lautner Ne nous fâchons pas ; En 1967 et 1976, il contribue à la bande originale des films L'Or des pistoleros et Le Petit Marcel ; En 1973, il participe au Concert pour les orphelins du Vietnam durant lequel il interprète deux chansons : La plage et l'inédit Hymne à Himalaya ; Le 25 février 1978, il participe à deux concerts de reprises de chansons de Woody Guthrie, sur l'initiative de Jacques Vassal, de Jean-François Millier et de la Maison de la culture du Havre, en compagnie d'autres artistes tels Roger Mason, Marc Robine ou Steve Waring. Un double album en public Hommage à Woody Guthrie est enregistré à cette occasion et sort en 1978 (réf. Le Chant du Monde LDX 74684/74685). Graeme Allwright y interprète deux chansons : This train is bound for glory et Roll on, Columbia. En 1995, il incarne le rôle de Paddy, le gardien de phare, dans le conte musical Le Petit Arthur, de l'auteur-compositeur Alan Simon. Il y interprète la chanson La Discographie [afficher] 1965 : Le Trimardeur (BAM) [afficher] 1966 : Joue, joue, joue (Mercury) [afficher] 1968 : Le Jour de clarté (Mercury) [afficher] 1970 : A Long Distant Present From Thee... Becoming (Mercury) [afficher] 1970 : Recollections (Mercury) [afficher] 1972 : Jeanne d'Arc (Mercury) [afficher] 1973 : Graeme Allwright chante Leonard Cohen (Mercury) [afficher] 1973 : À l'Olympia (live) (Mercury) [afficher] 1975 : De passage (Mercury) [afficher] 1978 : Questions… (Mercury) [afficher] 1979 : Concert (Mercury 6641 934) [afficher] 1979 : Condamnés ? (Mercury) [afficher] 1980 : Graeme Allwright et Maxime Le Forestier enregistrement au Palais des Sports (Mercury) [afficher] 1981 : Ombres (Mercury) [afficher] 1985 : Danse-moi Vers La Fin De L'amour (45 tours) [afficher] 1985 : Graeme Allwright sings Georges Brassens (Philips) [afficher] 1992 : Lumière (EPM) [afficher] 1993 : Graeme Allwright et Steve Waring en concert (Bisou (publié en 2012)) [afficher] 1994 : Live (EPM) [afficher] 2000 : Tant de Joies (Graeme Allwright & The Glenn Ferris Quartet) (EPM) [afficher] 2002 : 10 poems by Sri Aurobindo (recitation by Graeme Allwright, music by Holger Jetter) [afficher] 2008 : Des inédits… Pour le plaisir / Un soir de Concert (Musikéla31 ELA 107/108)

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